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Les gentils vampires n'existent pas

~ Le blog de l'écrivaine Morgane Caussarieu

Les gentils vampires n'existent pas

Archives Mensuelles: novembre 2017

Revue de presse de Chéloïdes

08 mercredi Nov 2017

Posted by morganecaussarieu in critique, revue de presse, Uncategorized

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caussarieu, chéloïdes, chronique littéraire, critiques, punk

16707028_10155093331329656_362264752_n (1)« Sid et Nancy, qui, eux, commencèrent la dope avant d’arrêter le sexe, disaient dans le film éponyme : « Le sexe, c’est pour les hippies. C’est pas pour les punks toutes ces chienneries« . Ils étaient raccords sur ce point, Malik et Colombe non. » Gromovar, Quoi de neuf sur ma pile.

« Cru, vrai, toujours juste, une peinture réaliste d’une génération perdue en manque de sensations fortes ». Culture vs news

« C’est pessimiste comme du Céline…  référencé comme un Bret Easton Ellis… défoncé comme Trainspotting et porteur de la même puissance destructrice inéluctable qu’un Requiem for a Dream… » Fred, Un K à part.

« si vous vous êtes aventuré un jour sur les territoires de Virginie Despentes ou Ann Scott vous ne serez pas déstabilisé, mais ce n’est pas rendre honneur à Morgane Caussarieu, qui tire son épingle du jeu ! Portrait cru d’une jeune fille de son temps, à vif et sans maquillage » Ludovic, Khimairaworld.

« réalisme cru, poésie hallucinée qui a trempé dans l’alcool et a sniffé les vapeurs de drogue. (…) C’est un choc bouleversant, une claque douloureuse et addictive. » Manon, Ombrebones.

 

QUOI DE NEUF SUR MA PILE

« …l’incompréhension fondamentale, presque solipsiste, entre partenaires humains. Le sexe peut aider à la surmonter mais Colombe et Malik n’ont pas ce luxe. Alors ne reste que les chéloïdes, que la déception d’avoir cru avoir trouvé un Autre, que la borderline entre disputes, violence, larmes, concerts, et dope, de plus en plus de dope comme palliatif à la déception, substitut à un sexe défaillant, justification pratique à une sexualité en berne.

Cette descente aux enfers, Caussarieu la décrit dans un langage cru et explicite. Elle gratte là où ça fait mal et n’offre pas d’échappatoire facile à ses personnages. Elle raconte une histoire de sentiments exacerbés, de conduites suicidaires, de soif du contact jamais rassasiée, ou, ce qui est pire, jamais rassasiée par l’un comme le voudrait l’autre. Des boites parisiennes aux sex-clubs de Berlin, des squats en ruine aux appartements de la petite bourgeoisie culturelle, de ces gothiques qui dansent en regardant leurs pieds à ces birds qui attendent la baston comme des prétresses une apparition, Caussarieu raconte un monde qu’elle connait bien, offrant tant de moments de vérité qu’on ne peut qu’y trouver des souvenirs ou un bon travail d’ethnologue.
Sid et Nancy, qui, eux, commencèrent la dope avant d’arrêter le sexe, disaient dans le film éponyme : « Le sexe, c’est pour les hippies. C’est pas pour les punks toutes ces chienneries« . Ils étaient raccords sur ce point, Malik et Colombe non. » http://www.quoideneufsurmapile.com/2017/11/lostetter-caussarieu-stop-and-go.html

LE MONDE DE MATEO

« et puis il y a Morgane. Qui boxe pour la première fois en dehors de sa catégorie et qui relève le gant de bien belle façon ma foi. Ses paumés à elle aussi sont flamboyants. Histoire d’amour dur qui dure (ou qui ne dure pas, c’est selon). Succession de coups bas et de coups dans le ventre. C’est moche. C’est triste. Mais c’est brillant. Des perdants magnifiques qui zonent de squats en squats, y perdent quelques dents et beaucoup de neurones au passage. La teuf comme dernier (seul) horizon. Berlin, comme nouvel eldorado. » http://lemondedemateo.over-blog.com/2018/06/cheloides-vernon-et-simples-d-esprit.html

UN K A PART

« Cette “chronique punk” tient les promesses de son sous-titre. Vrai, juste et crédible, voilà comment ça sonne. Caussarieu sait de quoi elle parle, on le sent.
S’ajoute une grande qualité d’écriture en termes de style. Cru, argotique, plein de verlan mais pas dénué d’un certain lyrisme, une espèce de poésie punk trash et tragique. Et comme le style, c’est ce qui manque à 99% des bouquins qui te parlent de gens qui s’aiment, j’étais bien content d’en trouver. Merci, Morgane. C’est pessimiste comme du Céline… avec sa musique omniprésente, référencé comme un Bret Easton Ellis qui pointerait sa lorgnette à l’autre bout du spectre social d’American Psycho… défoncé comme Trainspotting et porteur de la même puissance destructrice inéluctable qu’un Requiem for a Dream… barge comme du Fight Club (le bouquin plus que le film)… désabusé comme du Nirvana…
Tout mis bout à bout, je plains l’auteur qui va devoir supporter le cliché du bouquin “OVNI” dans moult avis critiques. Oui, Chéloïdes est barré, original, marquant, mais n’a rien d’un vaisseau solitaire et déconnecté de tout. Chéloïdes ne plaira pas à tout le monde. Les amateurs d’historiettes fleur bleue risquent de pleurer leur mère tout le long du bouquin. D’un autre côté, c’est l’occasion de sortir du monde des Bisounours et de découvrir celui des Punkounours. Gens “comme il faut”, lisez cette romance punk, vous en apprendrez beaucoup sur les marginaux que vous matez de loin avec une moue pincée de dégoût – et qu’ont plus d’humanité que vous ne l’imaginez (voire plus que vous tout court). » http://unkapart.fr/cheloides/

KHIMAIRA WORLD

Quand bien même ce nouveau récit est ancré dans notre réalité, force est de constater qu’on est bien dans un roman de Morgane Caussarieu  ! Le script du film porno de Roman apparaît comme un pied de nez humoristique à cette époque. De la littérature «  blanche  » (par opposition à la littérature de genre), mais qu’on ne doit pas moins présenter avec précaution, car on y trouve autant de décadence que dans les précédentes œuvres de Morgane Caussarieu. Les références à la culture rave, punk et post-punk, qu’elle maîtrise tout aussi bien, sont beaucoup plus prégnantes  : bande-son et liste des squats et clubs festifs (La miroiterie, la cantada, et pour finir le Berghain)  incluse. «  Chéloïdes  » (littéralement des bourrelets développés sur une cicatrice, qu’on associe facilement ici, outre à l’histoire, aux tatouages et aux piercings qui l’émaillent), c’est la découverte d’un monde souterrain si ce n’est pas l’affirmation de la retranscription réaliste et sensible de marginaux qui hantent notre société. Des fêtes hautes en couleur on en traverse beaucoup, autant que dans «  Les chérubins électriques  » de Guillaume Serp, livre «  secret  » cité par Beigbeder ou feu Daniel Darc, et qui sert ici de fil conducteur  : l’auteur iconique, comète des années 80, décédé à 27 ans, est omniprésent tout du long du récit, tout comme les défonces éthyliques jusqu’au black-out, et la drogue sous toutes ses formes. Les comparaisons viennent à l’esprit indubitablement à la lecture  : si vous vous êtes aventuré un jour sur les territoires littéraires d’auteurs commeVirginie Despentes ou Ann Scott (pour ne citer que des auteures françaises) vous ne serez pas déstabilisé, mais ce n’est pas rendre honneur à Morgane Caussarieu, qui tire son épingle du jeu et nous ravi, une fois encore, avec un style incisif et sans concession ! Portrait cru d’une jeune fille de son temps, à vif et sans maquillage. On aimerait penser «  No future  », pourMorgane Caussarieu, mais finalement il y en a certainement quelque chose pour elle dans l’avenir et les romans! Le catalogue de l’atelier Mosésu s’enjolive d’une jolie perle noire  ! http://www.khimairaworld.com/cheloides-chronique-punk-2/

OMBREBONES

Chéloïdes, c’est l’histoire d’un garçon et d’une fille que la vie n’a pas épargnée, qui arrivent chacun avec leurs passés, leurs problèmes, leurs déviances et leurs réalités. Qui se rencontrent, se confondent l’un dans l’autre avec l’énergie du désespoir, et qui sacrifient des morceaux d’eux-mêmes dans cette relation qui deviendra de plus en plus toxique. Une relation en montagnes russes, mais pas celle de la foire du quartier, non. Plutôt du genre Millenium Force… Chéloïdes est un roman bouleversant et d’une telle justesse qu’on ne peut pas s’empêcher de se demander s’il ne contiendrait pas, par hasard, une expérience personnelle. S’il ne serait pas un témoignage, au lieu d’un récit imaginé. Ce côté destructeur, cette folie qui s’empare des personnages, leur descente aux Enfers sans qu’ils ne cherchent à véritablement en sortir. Parce que, au fond, l’Enfer, c’est aussi relatif que le bien ou le mal. Avec Chéloïdes, nous sommes plutôt dans le réalisme cru, dans la poésie hallucinée qui a trempé dans l’alcool et a sniffé les vapeurs de drogue. On retrouve le côté cru propre à la plume de Morgane Caussarieu, mais plus acéré, plus affuté. C’est un choc bouleversant, une claque douloureuse et addictive. Une plongée dans un autre type d’univers… Morgane Caussarieu nous montre les pires aspects d’un couple, marque la différence entre l’image affichée et le quotidien. Elle met l’accent sur la douleur plutôt que de se concentrer sur le bonheur conjugal. On comprend mieux la mentalité punk, leur façon de vivre, l’underground de manière générale. C’est fascinant et addictif, difficile de reposer ce livre quand on l’a commencé…   Chéloïdes ne plaira pas à tout le monde. Il va dégoûter, révolter, choquer. Et cette fin… Tellement magistrale, parfaite. J’en ai vibré à chaque seconde, depuis la scène dans la chambre noire jusqu’à la dernière phrase. https://ombrebones.wordpress.com/2017/10/22/cheloides-morgane-caussarieu/

SONGES D’UNE WALKYRIE

« cette auteure m’attirait. Il faut dire qu’elle présente un look qui se remarque, une allure qu’elle arbore avec beaucoup d’aisance, elle est plutôt canon la dame, joliment tatouée et percée, à mon sens autant la romancière que la personne ne doit pas laisser indifférent. Univers glauque et look punk, j’étais conquise avant d’en lire un seul mot. Chéloïdes se dévore, se lit sans aucune difficulté et pourtant le style est là, présent, imposant, fracassant, l’auteure nous happe et ne nous laisse certainement pas indemne. Vous êtes prévenus !. (…)  cette perdition de soi à travers l’alcool et les soirées goth – punk où la musique vrille les tympans et emporte avec ses beats, boum boum, en symbiose avec le cœur, la tête, une transe où l’on se libère, plus d’attache, plus de société, plus d’obligations, ça coule à flot, ça transpire… Dans les gogues, on s’amasse, pour tirer son coup rapide ou pour se droguer, un petit cachet magique ou une poudre à sniffer et c’est reparti pour un tour sur le « dancefloor ». Une atmosphère bien particulière donc ce milieu underground, mais qui m’a bien plu ! Pas franchement des bases solides pour nos deux tourtereaux qui vont chacun vivre cette relation en marge l’un de l’autre, s’y perdre même, Colombe parce qu’elle cache certaines choses, qu’elle sacrifie une part d’elle-même, Maalik parce qu’il est aveugle, imposant et instable, ça va forcément se déchirer, se rabibocher et sombrer toujours plus profondément l’un avec l’autre.(…)jusqu’à la fin, jusqu’à ces derniers mots « pas encore », on est complètement pris pas cette histoire, cette relation tragique qui pourrait virer au drame, cette relation toxique où la violence, les excès, et la dépravation n’ont plus aucune limite. Les personnages se dézinguent l’un et l’autre, l’une par des relations douteuses, des mauvaises rencontres et surtout une certaine faiblesse psychologique, l’autre par sa passion amoureuse et ses névroses, tout, tout de suite, pas de limite, pas de négativité, qui vont virer au psychodrame.https://songesdunewalkyrie.wordpress.com/2018/06/06/cheloides-chronique-punk-de-morgane-caussarieu/

 

CULTURE VSNEWS

« Cru, vrai, toujours juste, Morgane Caussarieux possède une aptitude rare à décrire chaque ressenti. L’alternance de point de vue, proche du témoignage, fait de ce roman une peinture réaliste d’une génération perdue en manque de sensations fortes.
Du sexe aux drogues dites « douces » en passant par les substances les plus dangereuses, l’auteur nous entraîne dans les émois, les ébats, les errances d’une bande de jeunes à la recherche de… de quoi d’ailleurs? La réponse n’est pas, en tout cas, dans ces paradis artificiels… » https://culturevsnews.com/2017/10/18/cheloides-chroniques-punks-19-octobre-2017-de-morgane-caussarieux/

GILLE DE BOUVERIE

« J’ai vraiment aimé cette chronique dans le sens où elle ne cherche pas à donner de leçons de morale ou à montrer du doigt le bien ou le mal, mais elle apporte juste un témoignage sur cette marginalité que vivent certaines personnes, et le tout sans concession. Parce que Chéloïdes est trash, sombre, sans tabou, mais jamais vulgaire ou indécent, même quand l’auteure aborde des sujets très sensibles. (…)Morgane Caussarieu a su parfaitement nous décrire ces lieux underground, la musique, la drogue et ses effets (et méfaits). Tout cela sans en faire de trop. Un savant dosage. » http://www.gilles-debouverie.fr/annonce/mes-lectures/cheloiedeschroniquepunkdemorganecaussarieu

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