ACTUALITTE :

« Magnifique. Délicieux. Saignant, voire cru à tous niveaux, ce roman mérite une place de choix dans une bibliothèque qui se respecte. Le récit se construit autour des confessions que Sasha — petite fille qui veut être un garçon — fait à son journal intime et les dialogues schizophréniques de Marylou, en proie à un démoniaque Jiminy Cricket. Délectable : sordide souvent, bluffant tout autant. » Nicolas Gary https://actualitte.com/article/102716/chroniques/vertebres-ne-pas-confondre-philanthropie-et-lycanthropie

INFRAROUGE

EMAGINAROK

« Un petit bijou qui montre la maturité littéraire de cette autrice. Vertèbres est un roman épatant, sanglant, et immersif. Le coup de cœur est plus qu’indéniable pour ce titre qui est l’un des phares de la rentrée. Amateurs de fantastique brut de décoffrage n’hésitez pas un instant et jetez-vous sur ce roman, vous ne le regretterez pas « ! http://www.emaginarock.fr/2021/chroniques/livres/vertebres-morgane-caussarieu/

SY FANTASY

Attention !! Roman d’horreur addictif !! En 300 pages, Morgane Caussarieu balance un récit d’horreur terriblement accrocheur. Au programme, des chapitres courts pour mieux distiller une tension progressive, et un sentiment de malaise insidieux : un fils revenu, mais quelque chose a terriblement changé… D’où un journal intime qui fait génialement le boulot : c’est Sacha et Marylou qui vont se confier à nous… Le récit est très visuel, organique, violent, mais non dénué d’humour noir…quand le sang commence à couler dans cette histoire délicieusement frissonnante et jubilatoire à lire !On sent la maîtrise et la retenue quand ça part en vrille, parce que Morgane Caussarieu manipule le pouvoir de suggestion comme Papa King sait s’y prendre : montrer sans trop dévoiler, notre imagination fera le reste ! https://syfantasy.fr/critiques/vertebres/

JUST A WORD :

« C’est sur cette intrigue qui sent bon les années 90 que Morgane Caussarieu nous offre sa version personnelle de Stranger Things version Chair de PouleVertèbres est un pur roman-doudou, une Madeleine de Proust pour tous les enfants qui ont grandit dans les années 90. Morgane y revient sur un monde aujourd’hui disparu et qui tirera certainement quelques larmes aux nostalgiques des Pogs à la récré et de chansons de Roch Voisine. Sasha est une enfant de ces années-là, avec tout le bon et le mauvais que l’on en retire, des stéréotypes ultra-genrés aux sorties entre potes sur la plage en passant bien évidemment par une certaine culture geek alors en pleine ascension.
C’est l’ère pré-internet, où les copains sonnent à la porte des uns et des autres pour partir en virer, où l’on soigne son Tamagotchi du mieux que l’on peut et où l’on appelle son chien Mégazord.
Cette atmosphère parlera donc à tout une frange de lecteurs biberonnées aux Minikeums et aux jeux Megadrive.

(…) Car au-delà de la transformation des corps, de ce passage à l’adolescence où l’enfant devient parfois un « monstre » aux yeux des autres, la française dévoile la cruauté toute humaine d’un père ou d’une mère, des monstres qui s’ignorent et que le reste du monde ne voit pas avec autant d’évidence qu’un loup-garou qui se balade dans les rues de Vieux-Boucau. Chez Morgane Caussarieu, le monstre n’est jamais celui que l’on croit, il se terre, il se cache.
Et c’est là aussi où la française fait mouche, dans sa façon de rapporter les choses, un journal intime d’un côté, un récit-confession de l’autre. Des témoignages où la vérité n’est pas entière ou, du moins, elle l’est selon son autrice, pour se préserver parfois, pour garder une image qui n’est que celle que l’on souhaiterait voir clairement. Des petites divergences, des oublis sans importance mais qui changent quand même pas mal les évènements, prouvant que nous renfermons tous une part de mensonge lorsque l’on parle de soi, lorsque l’on témoigne du passé.

Morgane Caussarieu n’excuse pas les monstres, elle les explique, elle les dissèque entre deux tubes de Lara Fabian. Et c’est l’humanité qui en ressort à la fin, toute nue et blessée.

Roman-pulp ou roman-doudou, Vertèbres soigne son atmosphère au risque d’en devenir parfois étouffant. Heureusement, Morgane Caussarieu a plus d’un tour dans son sac et construit une fois de plus des personnages magnifiques, troublants et monstrueusement humains pour une lecture qui se dévore au moins jusqu’à la pleine lune ! »

https://justaword.fr/vert%C3%A8bres-e24b554db38

UN K A PART

QUOI DE NEUF SUR MA PILE :

« C’est le contraste entre les mots d’enfants de Sasha et ceux, pathologiques, de Marylou, entre la candeur naïve des enfants et la dureté implacable du monde qui les entoure au plus proche, entre les rêves simples de Sasha, Brahim et Jojo et la misère matérielle et morale des familles dans lesquelles ils évoluent, qui fait la force de ce roman réussi  » gromovar https://www.quoideneufsurmapile.com/2021/09/vertebres-morgane-caussarieu.html

LA MARE AUX LIVRES :

« Ça m’a fait du bien de retourner dans les années 90 avec ces gamins et plus particulièrement avec Sasha, tout en découvrant des monstres de tout poil, le tout assaisonné d’humour, de cruauté, d’horreur, de noirceur, et d’un naturel au charme fou ! J’ai adoré. »

BLASTPHEME

Je vais essayer d’en dire le moins possible, mais c’est un livre que j’ai littéralement dévoré, en une journée. Le rythme constant des points de vue entre Sasha et Marylou maintient le récit dans un dynamisme soutenu. Ces narrateurs ne sont pas toujours pleinement honnêtes avec eux-mêmes, ce qui occasionne des questions, du mystère qui va vous inviter continuellement à en lire plus. L’horreur monte graduellement, en on descend de plus en plus profondément dans le sordide, le malsain, le dégoutant, le désespoir. Car c’est un livre violent, parfois gore, qui vous mettra mal à l’aise et où la vertu peine à exister. Même l’innocence de l’enfance est corrompue, et de toute manière, elle finit par disparaître. « Vertèbres », c’est un roman habité par la rage, le mal-être, la frustration.
Pour ceux comme moi qui aiment décortiquer ce qui se cache sous la surface, j’ajouterai que le roman réussit à rendre son loup-garou (c’est sur la couverture, je ne spoile rien) crédible et frais alors même que la créature est vieille comme le monde. Ses caractéristiques sont originales, parfois assez surprenantes. Les thèmes classiques de la transformation du corps sont traités avec une savoureuse brutalité, tant sur le côté grotesque que sur le plan mental. Les fans de Cornenberg et Julia Ducourneau seront à la maison ! C’est aussi un excellent roman sur l’identité, ce qu’on est, ce qu’on veut être, ce qu’on veut donner l’impression d’être, ce que les gens pensent qu’on est, et ce qu’on est vraiment pour les autres. Tout ça barbottant dans un marigot de relations échelonnées par degrés de toxicité, du moins affreux au plus ignoble.
C’est une de mes meilleures lectures horrifiques de ces dernières années, à lire d’urgence.

FANTASTINET :

« …que ce livre est bon : au-delà du sentiment de nous réveiller sur nos travers de “pas de vagues” et de continuer dans les veines de ses précédents romans, Morgane nous replonge aussi à la fin des années 90 , avec ce petit aspect nostalgique que nous trouvons dans certains romans de Stephen King…Vraiment un très bon roman » Allan dupejirou

LES CRITIQUES DE YUYINE

« Feels like 90’s spirit. Oh quel kiff! Je suis enfin assez vieille pour voir le droit d’avoir une injection full nostalgie dans un livre. L’intrigue prend en effet place en 1997 (j’avais donc 8 ans) et nous fait côtoyer des gamins de 9/10 ans dont la vie quotidienne est ponctuée de tous ces détails qui font écho à mes souvenirs. Tamagotchi, Minikeums, carte Dragon Ball et pubs pour les Pitch parsèment le récit d’une bonne ambiance 90’s qui fait un bien fou. Non seulement ça fait écho à nos propres souvenirs, mais c’est aussi un excellent moyen de nous instaurer des personnages d’enfants innocents qui se retrouvent dans un vrai scénario Chair de pouleVertèbres est ainsi plein de fraîcheur, celle d’une enfance pas encore totalement foutue en l’air (mais sacrément malmenée quand même), celle d’une bande de copains qu’on pourrait comparer au club de Ça ou de Stranger things et qui semblent un peu seuls mais unis face au reste du monde. Cela n’empêche pas de conserver l’ambiance horrifique du roman, en bon hommage aux oeuvres cultes du body horror, et de nous offrir une intrigue captivante et frissonnante très réussie. » https://yuyine.be/review/book/vertebres

LIVRAISON LITTERAIRE

« Une nouvelle réussite pour ce roman de Morgane qui traite cette fois de la figure du loup-garou. Le format journal intime permet une entrée directe dans la psyché des personnages, qui nous réservent tout de même quelques surprises ! Un récit ancré dans les années 90 violent et hyper prenant. »

LE BIBLIOCOSME

« Bien que classique dans sa façon d’aborder le mythe du loup-garou, le roman de Morgane Caussarieu séduit à la fois par son dynamisme et son côté un peu « cru » mais aussi par la personnalité atypique de ses héroïnes, une petite fille qui se sent garçon et une mère hyper-protectrice. Le mode de narration choisi par l’autrice, qui alterne entre le « je » et le « tu », présente quelques limites mais se révèle dans l’ensemble réussi, notamment parce que la subjectivité de chacun des deux points de vue permet d’habiles retournements qui viennent changer le regard du lecteur sur certains personnages ou pans de l’intrigue.« 

AU PAYS DES CAVES DE TROLL

« L’autrice y parle de thématiques fortes et pas faciles comme la fin de l’enfance, la puberté et les transformations du corps, la parentalité et le genre.Vertèbres est ainsi un roman qui ne plaira pas forcément à tous mais que j’ai trouvé brillant à plus d’un titre, à commencer par son écriture. Morgane Caussarieu n’a pas son pareil pour parler de la fin de l’enfance, de l’enfance maltraitée et des monstres qui sommeillent en nous. » https://aupaysdescavetrolls.fr/2021/10/25/vertebres-de-morgane-caussarieu/

REVE GENERAL

L’écriture de Morgane Caussarieu est organique et l’alternance Shasha/Marylou instaure un bon rythme et une bonne tension, qui nous tient en haleine. Le livre est vite terminé sans qu’on s’en rendent vraiment compte. Il pourra en mettre mal à l’aise plus d’un/e même si ce n’est finalement pas le loup-garou qui est au centre de l’intrigue. La toute fin… c’était parfait « comme dans un Chair de poule » 😉 http://reve-general.fr/?p=8731

OMBRE BONES

Vertèbres est un roman fantastico-horrifique qui traite du mythe du loup-garou dans les années 1990. Un petit garçon de dix ans disparait pendant une semaine et revient profondément changé. L’autrice choisit de raconter l’histoire du point de vue de Sasha, dix ans également et meilleure amie de Jonathan (la victime) ainsi que de Marylou, la mère de Jonathan. L’alternance des points de vue et des narrations (un journal intime et une narration en « tu ») offre une certaine profondeur au récit crade et malsain, comme Morgane Caussarieu les écrit si bien. Ce n’est pas un texte à mettre entre toutes les mains toutefois je suis ravie d’avoir eu l’occasion de le lire d’une traite. https://ombrebones.wordpress.com/2021/11/26/vertebres-morgane-caussarieu/

DRAGON GALACTIQUE

Quand Vertèbres parle d’enfance, il s’agit d’une enfance en souffrance, celle des laissés pour compte maltraités par les adultes sensés les protéger. Une thématique récurrente chez l’autrice. Même le groupe de 3 amis façon Club des ratés dans le Ca de Stephen King a quelque chose de distordu, d’amitié un peu malsaine, un faux refuge.

Vertèbres n’est jamais manichéen. Il n’y a ni bon ni méchant, juste des êtres tous un peu monstrueux à leur façon, qui tentent de survivre face à leurs démons. Il se lit d’une traite, avec un besoin viscéral de tourner les pages, l’autrice excellant toujours autant à dévoiler une part sombre et un peu voyeuriste de nous-même. Le texte offre quelques passages savoureusement dégueulasse de body horror, sans non plus sombrer dans la surenchère. Dans une ambiance années 90 qui évoquera des souvenirs à celleux assez vieux (arg) pour s’en rappeler, Vertèbres décortique la métamorphose en loup-garou d’un petit garçon au travers du point de vue de sa mère et de son amie. Morgane Caussarieu dévoile le monstre en chacun de ses personnages avec nuance et acuité. Vertèbres se dévore d’une traite. Pour lecteur.ice averti.e.

SF ELFETTE

Un coup de coeur ! Un texte Diable Vauvert comme je les aime : tout sauf consensuel et qui remue pas mal de choses. Premier livre que je lis de l’autrice, Morgane Caussarieu. L’autrice n’épargne pas son lecteur, d’ailleurs, sur certains de ces questionnements. Pas mal de passages sont dérangeants, malaisants, que ce soit par les thèmes abordés ou par le tour qu’elle fait prendre aux événements. Je trouve que ces thèmes sont particulièrement à leur place dans un texte où il est question de loups-garous et de (non-)répression de nos pulsions, et questionnent ce qui nous pousse à agir ou à réprimer nos actes. Par ailleurs, j’ai beaucoup aimé la façon dont la figure du loup-garou est mise en scène, très différente de ce dont on a l’habitude. Le style de l’autrice fait partie, en plus du sujet, de ce qui m’a rendu la lecture addictive. 

L’IMAGINAERUM DE SYMPHONIE

« Quand j’ai commencé la lecture de ce livre, c’était « 2-3 pages pour voir », parce que j’avais un autre livre en cours. Ces 2-3 pages se sont transformées en « oh ! juste un chapitre de plus, ils sont courts ! », puis en « quoi ? je suis déjà à la moitié du bouquin ? ». Ce roman est très addictif, difficile de le lâcher une fois ouvert (à l’exception de quelques pauses forcées pour cause de scènes malaisantes), autant dire que je l’ai adoré, c’est probablement l’un des meilleurs romans du genre que j’ai lus depuis un moment. »

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