• Bibliographie
  • Bio/Interview
  • Me rencontrer
  • Revue de Presse
  • Vidéos

Les gentils vampires n'existent pas

~ Le blog de l'écrivaine Morgane Caussarieu

Les gentils vampires n'existent pas

Archives de Catégorie: revue de presse

Revue de presse Rouge Toxic

09 vendredi Mar 2018

Posted by morganecaussarieu in revue de presse, Uncategorized

≈ Poster un commentaire

28378028_1801270446584299_1866197326931784408_n

« UN ANTI-BUFFY TANT IL RETOURNE LES CODES DES SÉRIES POUR ADO. UNE ATMOSPHÈRE ANXIOGÈNE EXTRÊMEMENT PRENANTE. » Frédéric, libraire à O’merveilles, dans le Dauphiné Libéré. 

« UN ROMAN QUI ME RESTERA EN MÉMOIRE CAR IL EST LA CONFIRMATION QUE MORGANE CAUSSARIEU FAIT PARTIE DE CES AUTEURS QUE L’ON A ENVIE DE LIRE ET DE RELIRE. »  emaginarok

« LA GREFFE ENTRE L’UNIVERS SOMBRE ET VIOLENT DE MORGANE CAUSSARIEU ET LES IMPÉRATIFS DE LA LITTÉRATURE JEUNESSE ONT PRIS ET DONNE UN BIEN BEAU FRUIT. » Appuyez sur la touche Lecture. 

« L’ENSEMBLE REPOSE SUR DES ÉLÉMENTS CLASSIQUES, MAIS LA PLUME DE MORGANE CAUSSARIEU INSUFFLE UNE FORTE PERSONNALITÉ AU ROMAN : UNE TOUCHE D’HUMOUR (GRINÇANTE) ET UN VRAI AMOUR POUR SON SUJET. » Vampirisme.com

« UN ROMAN YA DE QUALITÉ QUI SE DÉVORE SANS TOMBER DANS LA ROMANCE BAS DE GAMME. MORGANE CAUSSARIEU RÉAFFIRME SA PLACE DE REINE DU VRAI ROMAN VAMPIRIQUE EN FRANCE. JE SUIS ACCRO. »  Ombrebones. 

« DANS LA LIGNÉE DU breakfast club DE JOHN HUGUES, (…) CE ROMAN RESPIRE LA POP-CULTURE DES ANNÉES 80-90, QUELQUE PART ENTRE LE FILM Teen Wolf (1985), ET Buffy contre les vampires. UN BOUQUIN QUI RELÈVE LE NIVEAU ». Un K à part.

« L’AUTEUR A RÉELLEMENT L’ART DE CRÉER DES PROTAGONISTES EXTRÊMEMENT CHARISMATIQUES. UN MUST HAVE ». L’imaginarium.

« UN PETIT BIJOUX. DES PERSONNAGES FASCINANTS, COMPLEXES, AUX PRISES AVEC EUX-MÊMES ET AVEC LES AUTRES. » Mel Lectures.

« ROUGE TOXIC PREND A REBOURS AVEC MALICE LE CLASSIQUE ‘UN VAMPIRE AU LYCÉE’ ET C’EST TRÈS RÉUSSI ». reflet de mes lectures. 

« OH, QUE MORGANE CAUSSARIEU S’AMUSE AVEC LES CLICHES ! ELLE LES FRÔLE, LES SUGGÈRE, LES DÉCONSTRUITS. L’AUTRICE DÉMONTRE QU’AVEC LES MÊMES INGRÉDIENTS ON PEUT CRÉER QUELQUE CHOSE DE NOUVEAU ET DE DÉLICIEUX. QUI l’EUT CRU EN LISANT Je suis ton ombre… MAIS ELLE EST UNE EXCELLENTE AUTRICE DE YA. ON EN REDEMANDE ! UN VÉRITABLE PAGE TURNER ». Allison Line

BOOKTUBE : IL ETAIT UNE FOIS PERSENEIGE

 

UN K A PART

La première fois qu’on m’a parlé de Rouge Toxic, je me suis demandé si Caussarieu n’avait pas des envies de suicide littéraire. L’idée paraissait casse-gueule comme pas permis. Je me suis dit wait and see, on jugera sur pièce.
Je suis viendu, j’ai lu, j’ai pas regrettu.
Elle a réussi un sacré tour de magie avec Rouge Toxic.
Rouge Toxic est un bon roman de vampire pour jeune public, pas de la romance adolescente générique avec du surnaturel à deux balles plaqué dessus. (…) Très différent, Rouge Toxic reste quand même du Caussarieu. On retrouve dans les personnages et les lieux son attachement pour les marges. (…) Roman ado, donc avec quelque chose d’initiatique, ici le glissement entre la tutelle de l’enfance et l’autonomie de l’adulte. Dans Rouge Toxic, les parents, c’est surtout la figure paternelle. Figure aux deux visages, comme Janus ou la vengeance (ces références…), elle brille autant par son absence qu’elle pèse par son omniprésence. Barbie a perdu son paternel, depuis elle est surprotégée par son tuteur Abe. Faruk n’a aucune nouvelle de son père vampirique – dont il traîne l’héritage encombrant depuis des lustres.
Tout cela mis bout à bout permet au roman d’avoir quelque chose à raconter au-delà d’une bluette lycéenne. La présence d’un vampire sur les bancs de l’école se trouve justifiée par une raison plus profonde que “c’est le pitch, osef de l’incohérence”. Enfin, les deux personnages principaux ont un point commun à travers cette thématique, un moteur à leur rapprochement, là encore avec une raison valable, pas juste “c’est dans le scénario”. Caussarieu connaît son affaire, les clichés et les codes, elle s’en amuse beaucoup. Il y a tout un jeu autour, de clins d’œil, de références, de contre-pied… Même quand elle te sort un topos, tu sens qu’il y a une volonté et une réflexion derrière, qu’il n’est pas là au premier degré par flemme ou maladresse d’écriture. Rouge Toxic se situe dans la lignée du Breakfast Club de John Hughes, avec un esprit identique, à la fois dans typologie des individus et le questionnement sur le “qui êtes-vous ?”.
En fait, ce roman respire la pop-culture des années 80-90, quelque part entre le film Teen Wolf (1985), des séries comme Buffy contre les vampires, Le Caméléon ou 21 Jump Street et bien sûr les Chroniques des vampires d’Anne Rice. Rouge Toxic, c’est du bon roman de vampires, qui s’adresse à des lecteurs en lycée, qui vont y entrer ou viennent d’en sortir. Léger avec ce qu’il faut de noirceur, beaucoup de tension, du rythme, une écriture tonique… et une bonne dose de sang, moteur indispensable à tout récit vampirique.
Après le carnage des années 2000 qui a changé le vampire en figure nanarde et dilué l’esprit adolescent dans le jus de navet, voilà enfin un bouquin qui relève le niveau. Caussarieu renoue avec l’état d’esprit des années 80-90, quand les années collège-lycée étaient synonymes des premiers films d’horreur qu’on regardait dans le dos des parents, des premiers Stephen King qu’on dévorait, de la collection Terreur rouge et noir… Quand on allait au-devant de l’horreur, pour frissonner, voir des monstres et du sang, pas des vampires larmoyants qui font des bisous à des gogoles romantiques.http://unkapart.fr/rouge-toxic/

APPUYEZ SUR LA TOUCHE LECTURE

J’étais très curieux de découvrir cet univers que j’ai adoré dans une version destinée à un public différent. Je me demandais s’il perdrait de sa force, de son côté horrifique. Alors, bien sûr, l’écriture de Morgane Caussarieu évolue et, si elle n’occulte rien, elle utilise différemment sa palette. Elle ne s’attarde pas sur certains aspects qui faisaient la puissance de ses premiers romans.Je pense au côté crade que j’évoquais en ouverture de ce billet, par exemple. Les odeurs, la saleté, l’hygiène improbable, on les retrouve dans « Rouge Toxic », mais sans qu’on nous y plonge jusqu’au cou, cette fois. Mais, j’ai apprécié que ce qui fait le côté sombre de cet univers, dégoûtant, écoeurant, ne soit pas mis aux oubliettes.
La romancière ne manque pas de glisser quelques clins d’oeil, que ce soit à Anne Rice, à des séries vampiriques ayant marqué les esprits ces dernières années, à la télé ou sur papier, mais sans en rajouter, sans jouer la carte parodique. La différence se fait naturellement dans les choix narratifs opérés et dans l’histoire elle-même. J’ai trouvé que la greffe entre l’univers sombre et violent de Morgane Caussarieu et les impératifs de la littérature jeunesse avait pris et donnait un bien beau fruit. C’est aussi un bon moyen de découvrir cet univers, si « Dans les veines » ou « Je suis ton ombre » vous font un peu peur. On peut attaquer l’oeuvre de Morgane Caussarieu par paliers, désormais. Moi qui peine pas mal avec la littérature jeunesse, un peu fade à mon goût quelquefois, j’ai ici pris grand plaisir à suivre Barbie et Farouk, que l’on ne laisse pas sans espoir de les retrouver un jour. http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2018/04/javais-toujours-cru-que-jetais-le.html

EMAGINAROK :

Morgane Caussarieu est une de ces auteures qui a la plume vive, rapide, qui se lit sans difficulté. Dans ce type de roman avoir un style fluide est un élément important pour ne pas perdre le lecteur et ici pas de description inutile, tout est dans l’efficacité, dans la manière de faire virevolter l’action. Rouge Toxic est un roman qui me restera en mémoire car il est la confirmation que Morgane Caussarieu fait partie de ces auteurs que l’on a envie de lire et de relire. Sa vision du personnage vampirique est un pur bonheur pour quelqu’un en ayant assez de la vision Anita Blake des choses. El rend au vampire sa nature monstrueuse et cela pour le plus grand plaisir des lecteurs. Mon seul bémol ? Qu’il s’écoule tant de temps entre chacun des romans qu’elle peut écrire… Tomas Riquet http://www.emaginarock.fr/rouge-toxic-morgane-caussarieu/

L’IMAGINARIUM : « Un must have »

« A noter qu’il s’agisse de « Dans les veines », « Je suis ton ombre » ou de « Rouge Toxic », on retrouve certains personnages récurrents, et, lorsque vous avez lu les trois, c’est très sympa. Mais pas de crainte, il n’est absolument pas besoin de lire les uns pour comprendre les autres. Une fois encore, j’ai a-do-ré ce roman. Cette façon qu’a l’auteur de nous offrir des histoires originales mais emplies de profondeur avec une signature très particulière… On reconnaît les romans de Morgane Caussarieu dès les premières pages. J’ai adoré ici la façon dont l’auteur fait un pied de nez aux romans vampiriques Young Adult tels Twilight pour ne citer que le plus célèbre.En effet, plusieurs situations caricaturent un peu le style, à la sauce Morgane Caussarieu. Déjà le surnom de l’héroïne : Barbie, qui n’est pas sans me rappeler le caricatural prénom de l’héroïne dudit Twilight. Aussi, certaines réactions de Farouk vis à vis de Barbie. Alors non, le jeune vampire n’est pas un gars sans coeur, mais disons qu’il n’est pas non plus le super héros des romans de jeunes filles. Parfois, il n’est pas forcément au taquet pour venir au secours de la jeune fille en détresse (…) L’auteur a réellement l’art de créer des protagonistes extrêmement charismatiques, parfois effrayants, parfois mystérieux, toujours attirants et singuliers. Et comme pour ses autres romans, elle en profite pour évoquer des sujets difficiles. Une fois encore, la phrase « qui est le plus cruel du monstre ou de l’humain ? » s’applique à la perfection. Je ne peux que saluer la documentation de cette auteur sur les sujets qu’elle aborde. Ici, elle nous parle par exemple du Docteur Basson, surnommé le Docteur Lamort et je vous laisse vous renseigner sur ce personnage par vous-mêmes si besoin. Elle a aussi abordé une autre coutume humaine, qui nous vient des terres afghanes, et que je ne connaissais pas. Je me suis donc renseignée sur le Bouzkachi, cette « activité » équestre. Je ne vous donnerai aucun détail, sachez seulement qu’en persan, cela veut dire « jeu de l’attrape chèvre » et qu’à l’origine (et aujourd’hui encore sûrement), il s’agissait d’une véritable boucherie. Si vous vous intéressez à la créature vampirique, Morgane Caussarieu est réellement une auteur à lire. L’avantage de Rouge Toxic, c’est que les âmes les plus sensibles auront plus de facilité à l’aborder. Mais attention, Rouge Toxic mord quand même fort et vous ne ressortirez pas indemne de votre lecture. Pour ma part, ma misanthropie fut ravie d’être nourrie à ce point et malgré tout mon sens de l’humour n’a pas été oublié. Un must have. » Sandra

http://www.limaginarium.fr/rouge-toxic.html

FANTASTINET

Ce qui est intéressant aussi est d’une part que Rouge Toxic permet de faire le lien avec les deux autres romans vampiriques de l’autrice – sans que leur lecture soit indispensable à la bonne compréhension. La deuxième bonne nouvelle est la certitude (ou en tout cas, je l’espère) que d’autres opus dans la même veine devraient voir le jour. Un roman d’une autrice qui ne prend pas de gants en nous proposant à nouveau un récit riche (personnages mais aussi hémoglobines, forcément) et rythmé. Un bon livre de vampires comme on les aime ! http://www.fantastinet.com/rouge-toxic-de-morgane-caussarieu/

VAMPIRISME.COM

La couverture comme le pitch de ce nouvel opus apparaissent en rupture avec l’approche de ses deux romans vampiriques : il a tout d’une fiction Young Adult. Pour autant, dès les premières pages de Rouge Toxic, l’autrice annonce la couleur : si elle choisit un cadre susceptible de faire du pied aux lecteurs de Vampire Academy et autre Comment se débarrasser d’un vampire amoureux, elle conserve sa noirceur habituelle, et cet appel du pied prend rapidement la forme d’un bon coup de santiag dans les genoux. L’ensemble repose donc sur des éléments classiques, mais la plume de Morgane insuffle une forte personnalité au roman: une touche d’humour (grinçante), une connaissance réelle des lieux où se déroule l’intrigue et un vrai amour pour son sujet. À noter que ceux qui suivent Morgane depuis le début apprécieront de retrouver certains de ses personnages emblématiques, tels que JF Macaire. De quoi nous rappeler qu’elle a le chic pour nous rendre autant antipathiques et détestables ses protagonistes que nous faire accrocher à ces derniers. Sans même oublier des clins d’œil à des univers comme celui de Buffy, pour toute la partie du récit qui se déroule dans les laboratoires (l’Initiative n’est pas loin).Une nouvelle réussite dans la production de Morgane Caussarieu, qui reprend son univers, continue de l’étendre par petites touches et s’amuse à jouer des codes du Young Adult pour mieux les pervertir. Si d’un point de vue mythologie le roman n’en appelle pas forcément aux mêmes références que ses deux prédécesseurs, il démontre sans hésitation que l’autrice en a sous le pied, et qu’elle n’a pas perdu son mordant. Jouissif !https://www.vampirisme.com/livre/caussarieu-rouge-toxic/

FANTASY A LA CARTE

Bien que Française, Morgane Caussarieu a pris un grand plaisir à dérouler son intrigue aux Etats-Unis. Bien imprégnée des lieux par ses séjours, elle restitue à merveille l’ambiance des quartiers décrits. Elle met par exemple parfaitement en exergue la fracture entre le ghetto du Tenderloin de San Francisco et l’environnement huppé d’un lycée pour jeunesse privilégiée. Tout comme le côté coloré et bien vivant de la Louisiane qu’elle fait également très bien ressortir. On ressentirait presque les effluves épicés et les sons qui s’en dégagent. Raconté à deux voix, ce récit dégage un vrai dynamisme qui nous pousse toujours plus loin dans l’exploration de l’univers sombre, punk et si anticonformiste de l’autrice. 

https://fantasyalacarte.blogspot.com/2018/07/morgane-caussarieu-rouge-toxic.html

JUST A WORD

La véritable force de Rouge Toxic réside dans cette métaphore filée qu’entretient Morgane entre le vampire et le drogué. Ce n’est pas un hasard si Faruk se terre dans un quartier de junkies au début de l’histoire. Le vampirisme devient ici une addiction avec tout ce que présuppose ce terme. Que ce soit la pulsion irrépressible, les shoots, la culpabilité, la sensation d’être deux personnes différentes dans un même corps et surtout l’image extérieure. C’est cette dernière qui finalement fait du vampire ce qu’il est. Evidemment, le monstre suceur de sang tue et mutile, mais au fond, c’est un malade comme un autre. L’évolution de Faruk dans le récit devient dès lors bien plus intéressante qu’il n’y paraissait de prime abord puisqu’elle montre que par la confiance/l’amour que lui voue Barbie, il peut finir par changer et se contrôler… Même s’il aura besoin d’aide pour cela. Rouge Toxic devient dès lors une vision mordante du milieu de la drogue où le fantastique tente de décrypter le comportement d’un addict. Morgane Caussarieu peut en prime se targuer de construire une histoire passionnante qui fonctionne sur un rythme de page-turner et se paye le luxe de tisser des liens avec ses autres romans. Progressivement, Rouge Toxic finit par inverser les menaces (comme le suggère le changement de distribution du crâne entre les deux parties) et s’interroge sur la responsabilité de ceux qui torturent sous prétexte de guérir un Mal plus grand. https://justaword.fr/rouge-toxic-865c314b84b6

LES LECTURES DE MARIE JULIET

Dès les premières pages, pas de doute, on est bien dans l’univers de l’auteur. A nous les vampires, bien creepy, pas gentils, qui ne sentent pas bon et n’ont qu’une envie, nous dévorer ! Point d’édulcoration, même si ce livre est destiné à un public plus jeune, pour notre plus grand bonheur. Voilà pour l’ambiance.Et l’histoire alors ? Elle est assez surprenante. Imaginez un méchant vampire assoiffé de sang, qui se retrouve à faire le garde du corps d’une étudiante dans un lycée américain. Assez improbable, non? Morgane Caussarieu introduit au milieu de tout cela les « classiques » problèmes adolescents bien souvent présentés dans les séries américaines : rejet, stigmatisation… des ados qui ne rentrent pas dans le moule. http://www.leslecturesdemariejuliet.fr/rouge-toxic-de-morgane-caussarieu/

DEMOSTHENE ET LES PETROLEUSES

« je ne le regrette pas, oui il est vrai que Rouge Toxique est moins sulfureux que ses « grands frères », plus abordable car ouvert à un lectorat plus jeune et une ambiance  qui n’est pas sans rappeler certaines séries des années 90, c’est bien tourné et réfléchi, sans jamais tomber dans les clichés du genre et surtout l’auteur ne perd rien  de son style qui s’adapte sans se départir de sa qualité.Donc une fois de plus pari gagné,  Morgane  Caussarieu  m’a embarqué dans son monde, elle connait son affaire et la mène dangereusement bien et tant mieux parce que c’est bon !  Ses aventures vampiriques sont résolument contemporaines,  rock ‘n roll  et ses créatures terriblement charismatiques.Vivement la suite ! » http://blog-du-serial-lecteur.over-blog.com/2018/05/rouge-toxic-morgane-caussarieu-sandrine.html

OMBREBONES

je sais, le roman ressemble à un pitch de romance à deux balles qui surfe sur la vague vampire. C’est là que le talent de Morgane Caussarieu intervient: non seulement elle reste fidèle à sa mythologie (créée dans ses autres écrits) mais en prime, elle propose un livre hyper référencé qui plaira forcément à tous les fans du genre. Si elle abandonne le côté dépravation sexuelle qu’on retrouvait (avec délices) dans ses romans pour adultes, elle ne laisse pas pour autant la violence et offre une histoire dure, glauque, qui se dévore en quelques heures. (…) Pour autant, ce livre aurait juste été une agréable lecture sans la présence de personnages exploités dans ses autres titres et de cet univers que j’apprécie tout particulièrement. Quel bonheur de retrouver mon petit chouchou J-F (Dans les veines), de croiser le Baron Samedi (Black Mambo), d’avoir, en quelque sorte, une suite informelle à Dans les Veines. (…) Elle réussit tout de même à proposer un roman young adult de qualité qui se dévore et exploite le mythe du vampire avec brio sans tomber dans la romance bas de gamme. Qu’est-ce que ça fait du bien ! Pourtant, un vampire au lycée, c’est vu et revu et re-revu… Mais la manière dont elle présente son sujet est telle qu’on n’a pas ce sentiment d’une énième redite. Avec Rouge Toxic, Morgane Caussarieu réaffirme et défend sa place de reine du vrai roman vampirique en France. À mes yeux, ses livres sont des must-reads qui ne vous laisseront pas indifférent. Si vous ne connaissez pas, FONCEZ ! Je terminerai en disant que j’espère très fort que son prochain livre se concentre sur J-F. ♥ Mes espoirs sont-ils vains? En attendant, il me reste encore Je suis ton ombre mais j’ai peur de le lire parce qu’il ne me restera plus rien de l’auteure après x.x Ne cherchez pas la logique, je suis accro. https://ombrebones.wordpress.com/2018/04/10/rouge-toxic-morgane-caussarieu/

LES LIVRES DE ROSE

« Rouge Toxic » paraît, de prime abord, être un énième récit narrant la relation compliquée entre un vampire et une humaine dans un contexte lycéen…C’est du moins ce que pourrait croire tout lecteur qui ne prendrait pas la peine de tourner les pages de ce titre, s’arrêtant à la seule lecture du résumé. En réalité, « Rouge Toxic » est bien plus que cela ! Si quelques clichés du genre sont, malgré tout, présents et si, vers le milieu du récit, l’intrigue prend un chemin plus « classique », c’est loin d’être une histoire standard ou « déjà vue » ! L’auteure ne ménage ni ses personnages ni ses lecteurs et l’intrigue, surprenante, sort clairement  des sentiers battus j’ai adoré la plume cynique, pleine de peps et addictive de Morgane Caussarieu. J’ai également accroché à l’humour qui transparait dans ce titre et que j’espère retrouver dans ses autres écrits ! Le choix de l’auteure d’alterner les points de vue à la première personne des deux personnages principaux (Barbie et Farouk) m’a semblé judicieux et appréciable pour bien saisir toutes les nuances de ces personnages et toutes les subtilités de l’intrigue. Les chapitres sont courts et s’enchainent très facilement ! Le rythme est donc assez soutenu, entre l’écriture addictive et les chapitres courts et dynamiques, aucun temps mort à signaler !

https://leslivresderose.wordpress.com/2019/01/02/rougetoxicde-morgane-caussarieu-plib2019/?fbclid=IwAR2DymKveyV8n-cWfUnG9ul1gATxyTaFAFyo91EP4P96b6C0b4PRFjoCY8I

LA DRYADE INTERSIDERALE

La force de ce récit, c’est Farouk. Il est très différent des autres vampires du clan de l’autrice, il se croit même le seul vampire au monde ! S’il savait ! J’ai bien plus apprécié Farouk que Barbie. Il lutte contre ses démons tout en restant relativement droit dans ses bottes. Contrairement à d’autres, Farouk n’aime pas forcément prendre des vies et le roman va donc s’intéresser à cette humanité qu’il a conservée, ainsi qu’à la notion de famille et d’appartenance à une communauté. Dans la première partie du roman, nous restons au lycée (et au centre équestre, et cette fois Morgane n’a pas tué de cheval, merci 😉 ) où l’autrice nous dépeint avec réalisme la cruauté de ce monde. On y parle exclusion, différence, bizutage. Difficile de ne pas s’identifier à l’un ou l’autre des laissés pour compte ou de ne pas maudire les reines de la ruche. La critique du noyau familial n’est pas en reste à travers les yeux de Barbie qui est à la recherche d’un peu d’affection de la part de son tuteur vu que toute sa famille est morte ou la rejette. https://dryade-intersiderale.blogspot.com/2018/08/chronique-rouge-toxic.html

KIMHAIRA WORLD

« Rouge Toxic » est de ce fait un roman extrêmement dense, aux nombreuses références (il y a même un petit côté « Resident Evil » à la fin), sans trop qu’on arrive à le cataloguer dans le genre Young adult tant il est marquant et symbolise le renouveau de l’univers connu de l’auteure.En effet, la nature même du « Rouge Toxic » (on ne vous en dira pas plus), l’existence d’ennemis, capables de produire des substances pour contrecarrer les pouvoirs des vampires : ce n’est pas sans rappeler la société Talamasca d’Anne Rice en plus agressif, sont de nouveaux éléments qui viennent s’ajouter  aux  réflexions déjà évoquées sur la nature fantastique de ces créatures (les ravages du temps sur leur identité, leur mémoire, leur humanité).Cette fois c’est officiel, Morgane Caussarieu signe véritablement son retour, ce qui n’est pas sans atténuer son talent dans d’autres genres, mais ravi quand on est fan ! http://www.khimairaworld.com/rouge-toxic/

AU PAYS DES CAVES TROLLS

Rouge toxic est ainsi un roman plus accessible que les autres romans de Morgane Caussarieu, mais sans perdre la patte de l’autrice. Le vampire y apparaît comme un être complexe, sombre, dominé par ses désirs quelque ils soient. Certes, ce roman n’a pas la noirceur et la force de ses précédents mais il reste néanmoins une très bonne lecture portée par un univers riche et une vision du mythe sanglante et sombre. https://aupaysdescavetrolls.wordpress.com/2019/05/03/rouge-toxic-morgane-caussarieu/?fbclid=IwAR2VLrxQCN0hrPg0PL1iTgOKinHZosBroErmDp1wTb54G1rw0DRWLasoJIE

SMALLTHINGS

« Amour, trahison, haine, action, humour et danger rythment ce roman sans temps mort. Les personnages secondaires apportent une touche de sensibilité, on s’attache à eux mais, Morgane Caussarieu étant l’auteure qu’elle est, certains ne survivront pas !Si la première partie est sympathique, on ne rentre dans le vif du sujet que dans la seconde moitié du roman. J’ai tout simplement adoré les courses poursuites, les révélations, les rebondissements qui s’enchaînent sans nous laisser aucun répit. On passe du livre gentillet (c’est dit sans méchanceté bien sûr) Young Adult, à du bon dark comme je les aime. Meurtres, tortures et sang deviennent les maîtres mots, et quand le vaudou s’en mêle, c’est tout simplement un pur délice ! On en apprend plus sur Barbie, on comprend mieux la mission et les motivations de Faruk, et la survie de plusieurs personnes dépendra de ses choix. Alors qui décidera-t-il de sauver : les Hommes ou bien ses semblables ? http://smallthings.fr/lespetitslivres/2018/06/06/rouge-toxic-morgane-caussarieu/

LABRAUNBLOG :

j’ai vraiment adoré tous les passages sur Faruk. J’ai aimé son conflit intérieur entre la bête et la raison, entre l’amour et la famille. L’auteure nous plonge parfois dans son passé à travers des souvenirs morcelés de sa jeunesse. Sa vie en Afghanistan, son père, ses frères, ce jour où il a cessé d’être un humain pour devenir une bête assoiffée. Faruk est un personnage fascinant, et je pense que je n’aurais pas dit non pour avoir une histoire peut-être plus longue mais entièrement de son point de vue.J’ai aussi apprécié l’humour de l’auteure. On sent à travers les deux personnages son côté décalé, en opposition à la romance vampirique actuelle. Et j’ai beaucoup apprécié qu’elle ait trouvé une raison logique à Faruk pour fréquenter le lycée. Parce que personnellement, si j’étais âgée de plusieurs centaines d’années, je n’aurais certainement pas envie d’aller me retaper dans une classe de géographie au milieu d’une bande d’adolescents boutonneux !Et puis, on sent qu’elle n’en est pas à son coup d’essai… Elle possède un style très agréable à lire, qui vous emporte de page en page sans voir le temps passer. Le livre n’est pas épais, mais je l’ai lu à une vitesse affolante. Morgane Caussarieu maîtrise également l’alternance de points de vue. Elle coupe ses chapitres au bon endroit et ne perd pas de temps à répéter ce qu’on vient de voir du point de vue de l’autre personnage. L’enchaînement des actions est très fluide (à quelques exceptions près ^^).Enfin, le travail sur la culture vaudou ! L’auteure connaît son affaire et cela se sent. En conclusion, si vous aimez les vampires bestiaux et puissants, si vous aimez les histoires pleines de rebondissements avec une touche de romance adolescente, si vous voulez découvrir l’univers de Morgane Caussarieu, je ne peux que vous recommander ce livre drôle, intelligent et sombre. Et moi, je vais aller rajouter ses autres bouquins sur ma wishlist https://labraunblog.wordpress.com/2018/02/22/chronique-rouge-toxic-morgane-caussarieu/

MEL LECTURES

ce qui m’a le plus plu ce sont les personnalités des personnages , ils ne sont pas seulement ce qu’ils semblent être et c’est ce qui les rend aussi intéressants à suivre.Une fois que l’on a fait leur découverte il est compliqué de refermer ce livre.Tout au long de ce livre on avance sur une corde raide car on ne sait jamais où ils vont nous emmener , on ne sait même pas si au final ils vont nous emmener quelque part tant le danger est présent et peut surgir à n’importe quelle page Ce livre est un petit bijou pour qui aime les vampires. Morgane Caussarieu empreinte les mythes vampiriques pour mieux les tourner et détourner. Elle nous entraîne avec elle à la rencontre de personnages fascinants, complexes , aux prises avec eux-mêmes et avec les autres. Elle nous offre une histoire riche et tortueuse qui empreinte parfois des chemins étonnants. Je n’ai qu’une seule chose à vous dire , « Foncez lire ce livre , vous ne le regretterez pas ! » http://mellectures.canalblog.com/archives/2018/05/05/36377889.html

FAIRY STELPHIQUE

🌹Rouge Sang.

Le rouge, encore et toujours. L’obsession et l’attraction. Le rouge Sang. La peur et le frisson. Il était temps que je retrouve Morgane Caussarieu, car elle a le chic pour nous rendre les vampires, mortellement attrayants. Avec ce nouveau roman, elle implante son décor dans un lycée et les jeunes n’ont qu’à bien se tenir! Un vampire traîne dans les couloirs et il a faim d’attentions et soif de leurs sangs, à moins que ce ne soit lui, la nouvelle attraction…?! Car il semble que ce Faruk est à croquer, et sème le désir partout où il passe….Toujours est-il que avec ce nouvel élève, les codes vont bientôt changer et l’adolescente rebelle Barbara, verra son sang faire des tours, plus d’une fois!

Il avait des yeux pas nets, des yeux de salopard, des yeux de fou. Dans ses iris, je crus distinguer une autre dimension, faite de fractales infinies, de paysages gris ensevelis sous des couches de glace.

❌Rouge Toxique.

Toute cette tension, c’est indécent! Il se passe quelque chose avec les sangs de Barbie et Faruk. Des rendez-vous san(g)s répulsions, des heures de cours san(g)s attractions et des relations toxiques san(g)s déplaisir. En chapitre alterné, nous avons les impressions de ce duo improbable que vont former, bon gré mal gré, Faruk et Barbie. Une jeune fille meurtrie et un jeune vampire meurtrier: nous avons là un duo des plus intéressants avec toutes les palettes émotionnelles de l’adolescence qui se fracassent sur cet âge charnier. La difficulté de devenir adulte en toute conscience mais soumis au poids du passé, Morgane Caussarieu crée deux personnages attachants, mais que tout oppose, jusqu’à leur nature. Et pourtant, l’attirance est là au dépit de la raison. Ils se jettent dans les crocs de l’amour tout en étant au coeur d’une affaire louche, de pouvoir et de scientifique dont ils ne soupçonnent même pas les conséquences effrayantes.

Je suis la mort, je suis l’excès. Je suis les travers des hommes. Je suis leurs addictions. Tu es à mon image. Ton irrépressible soif est un concentré de mes vices. De leurs vices.

❤️Rouge Passion.

Morgane Caussarieu nous embarque dans son univers et revisite les légendes urbaines, réveille les peurs ancestrales en invitant le folklore de la Louisiane et la mauvaise réputation des rues sombres de San Francisco. Elle ajoute quelques petits clins d’œil à ses précédents romans sulfureux, (Dans les veines et Je suis ton ombre), tout en créant une nouvelle saga de Young Adult bien trempée, et c’est délicieusement addictif. J’ai été contente de retrouver l’ombre de Gabriel, tout en étant séduite par le personnage complexe de Faruk. J’ai une passion pour les vampires de cette auteure et au vu de ce final explosif, elle risque d’encore de me surprendre avec sa manière de réinterpréter ce mythe.  Une très belle surprise, avec juste ce qu’il faut de frissons, d’amour et d’adrénaline.

https://fairystelphique.wordpress.com/2019/06/08/rouge-toxic-morgane-caussarieu/

LES PIPELETTES EN PARLENT

Alors oui, romance il y a, mais je vous rassure tout de suite, Faruk, ce n’est pas Edward Cullen ! En fait, Faruk ce serait plutôt le genre tueur en série. Il faut manger pour vivre, et si c’est vous qui devez composer son dîner, eh bien… qu’il en soit ainsi ! Ok, ça lui gratouille bien légèrement la conscience, mais il est un monstre et il l’a accepté. Et puis les régimes, ce n’est pas son truc. Ne soyez donc pas étonnés de voir des pelles de morts dans son sillage.Barbie quant à elle, n’est pas une poupée blonde. On la qualifierait plutôt de mal dans sa peau, traumatisée et légèrement suicidaire. D’ailleurs, pour une fois qu’elle s’intéresse à un mec, il faut que ce soit un vampire qui ne rêve que de planter ses crocs dans sa jugulaire ! Entourez-les d’autres adolescents tourmentés par leurs hormones et d’une menace mystérieuse, mettez-les dans un lycée et secouez bien. Les corps vont tomber comme des mouches un jour de canicule ! » http://lespipelettesenparlent.com/2018/03/rouge-toxic-morgane-caussarieu/

REFLET DE MES LECTURES :

« Pour résumé simplement Rouge Toxic il faut imaginer la trame d’un roman de vampires ados « classiques » (genre Twilight & Co) passé à la batte de baseball et avec comme moto : « les gentils vampires cela n’existe pas »(…)  Rouge Toxic prend à rebours avec malice et plaisir le classique « un vampire au lycée » et c’est très réussi.. https://siku00.blogspot.de/2018/02/rouge-toxic.html

ALLISON LINE

Le ton un peu plus léger n’entache en rien la plume aussi agréable qu’incisive de Morgane Caussarieu, et le roman en devient un véritable page-turner. Pourtant, le pitch fait hausser les sourcils : c’est qu’on en a marre, des vampires au lycée ! Mais l’autrice n’en est plus à son coup d’essai et est loin de nous proposer une nouvelle romance paranormale bourrée de clichés. L’intrigue tient la route, les personnages sont travaillés et pleins de nuances, les lieux communs sont suggérés mais très vite oubliés. Mais c’est surtout le personnage torturé de Faruk qui porte le roman à lui tout seul : l’éternel adolescent est un vampire crédible et agréable à suivre, aussi violent que repentant, mais jamais ni trop malsain ni trop empathique non plus. (…) Oh, que Morgane Caussarieu s’amuse avec les clichés ! Elle les frôle, les suggère, les déconstruit. L’autrice démontre qu’avec les mêmes ingrédients, on peut aussi créer quelque chose de nouveau et de délicieux. En bridant un peu son côté trash afin de rendre son roman accessible aux adolescents, Morgane Caussarieu donne un nouveau souffle aux romans vampiriques young adult, et c’est carrément rafraichissant. (…)Elle est loin de se renier, en choisissant d’être plus accessible : ses anciens romans peuvent être lus rétrospectivement, et Rouge Toxic leur rend grandement hommage en rappelant de nombreuses figures connues sur le devant de la scène.  Les révélations et les rebondissements vont bon train tout au long du récit, faisant du roman une réussite sur de nombreux plans. Qui l’eut cru en lisant Dans les Veines ou Je suis ton ombre… Mais Morgane Caussarieu est une excellente autrice de young adult. On en redemande ! http://allison-line.blogspot.de/2018/04/rouge-toxic.html

LELIVREOBLOG

Autant le dire tout de suite, c’est excellent! J’ai aimé suivre Faruk, et Barbara (alias Barbie qui est loin de vivre un conte de fée), de San Francisco jusqu’en Louisiane. Un petit clin d’œil à l’œuvre d’Anne Rice, on part chasser sur ses terres.
Vampires, vie au lycée et magie vaudou, fonctionnent à merveille. On découvre le passé complexe des personnages, la trame de fond est costaude, on a de quoi se mettre sous la dent avec ce Rouge Toxic et ces expérimentations pour éradiquer les vampires.
Une atmosphère tendue, la romance vampirique n’adoucit pas tellement l’ambiance mais on trouve un peu d’humour, à petite dose. Avec le recul, le rassemblement de gothiques dans les toilettes du lycée est assez drôle.J’apprécie le style de Morgane Caussarieu, ses vampires cruels, parfois en manque d’humanité et ses humains pervers, parfois plus monstrueux que des créatures de la nuit.
De l’horreur, des corps qui se vident de leur sang, une histoire familiale glaçante, un bon roman moins éprouvant que le premier qui m’avait malmenée. Bien construit, passionnant jusqu’au bout, j’espère qu’on aura l’occasion de retrouver Barbara et Faruk prochainement. http://www.lelivroblog.fr/archive/2018/03/22/rouge-toxic-6036502.html

LIVRAISONS LITTERAIRE

« Au lycée, Faruk découvre une jungle urbaine, dans laquelle les jeunes se battent pour qui sera le plus populaire ou le bouc émissaire. On y retrouve les clichés du milieu : le groupe de sportifs et leurs pom-pom girls, les gothiques, les intellos, les freaks qui n’ont leur place nulle part, etc. Le vampire prendra un malin plaisir à s’immiscer dans ce monde et à y tenir une place de choix. Tout le prédestine à être le gars populaire : il est canon (et il le sait), hautain, autosuffisant, bref, il a tout pour faire craquer toutes les adolescentes en manque d’attention ! Si j’ai beaucoup aimé cette première partie, j’ai absolument adoré la seconde à la Nouvelle-Orléans. C’est un endroit cher à l’auteure et ça se ressent dans son écriture. Elle décrit magnifiquement l’ambiance de cette ville, ces décors, et surtout son folklore. A côté de Faruk et Barbie, un personnage est vraiment sorti du lot pour moi : le parrain de Barbie, Abraham (Abe). Il met tout en place pour protéger Barbie, mettant sa propre vie entre parenthèses et surtout en danger. Ce livre est pour moi le plus « tout-public » de Morgane et si vous souhaitez découvrir sa plume, je ne peux que vous conseiller de commencer par celui-ci. » Fungilumini https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2018/03/08/rouge-toxic/

POLAR ZONE LIVRE

« Notre chère romancière qui marche avec succès sur les pas de la grande Anne Rice (si si franchement, elle assure cette lignée) , même si il y a moins de romantisme chez la jeune auteure au look particulier et aux multiples tatouages. Point de romantisme certes, pourtant quand ce récit débute, on se croirait plongé dans le nouveau chapitre d’un «Twilight»… Comment cela est-ce possible ? L’auteure se défendant que les «gentils vampires n’existent pas» et au bout de quelques pages et deux ou trois chapitres, on respire mieux : oui Morgane Caussarieu n’a pas oublié ce qui fait la force et le charme de son écriture, à savoir des scènes glauques, poissantes, terrifiantes et climax gore dont elle parsème allégrement son récit.(…) Le dernier roman aux dents longues de Morgane Caussarieu est un excellent moment de lecture et je ne peux que vous recommander ses romans » Jean-Marc Volant https://polar.zonelivre.fr/morgane-caussarieu-rouge-toxic/

LES VICTIMES DE LOUVE

Je ne vous parlerais pas du style de Morgane, parce que je ne serais plus objective, mais elle a l’art de vous embarquer illico dans un voyage intense et violent où l’horreur côtoies l’amour, ou la souffrance côtoies le plaisir et où chacun tente de tirer son épingle du jeu et de parvenir à ses fins. Barbara est une jeune femme comme je les aime, qui tente de s’en sortir, qui craque et fond en larme et panique lorsque les événements la terrorise. Elle est tout ce qu’il y a de plus humaine malgré un secret dangereux qu’elle cache au fond d’elle. Ses vampires, Faruk, par exemple sont emplis de haine et de désespoir. On sent l’âme torturée qui cherche une forme de rédemption mais ne parvient plus à toucher la lumière du pardon et finit inlassablement par fauter, malgré lui. J’ai aimé les personnages, j’ai aimé le monde caricaturé de Morgane qui finit par envoyer valdinguer tout ça pour un séjour initiatique où notre héroïne apprend à se découvrir et à comprendre quelle vie elle va mener. Un roman où parfois l’amour n’est que surface et où on se donne à 100% pour l’autre pourvu qu’on soit récompensé à la fin. Le voyage que nous propose l’auteur en Amérique et en Nouvelle Orléans est plaisant, surtout que la seconde destination est la plus intéressante, région chère au coeur de l’auteur puisque présente dans pas mal de ses romans.J’avais promis de ne plus faire de chroniques qui s’étalent, mais là chose impossible. J’ai tellement aimé ce bouquin, j’ai tellement vibré avec les héros et avec Màma qu’il me fallait vous en parler pour à votre tour vous donner envie de vous jeter dessus.

https://lesvictimesdelouve.blogspot.de/2018/04/rouge-toxic-de-morgane-caussarieu.html

DE FIL EN HISTOIRE

J’ai dévoré Rouge Toxic. Je n’ai pas pu m’arrêter de lire le roman, j’ai enchaîné les pages pour découvrir la vérité, le mystère et cet univers vampirique riche. https://de-fil-en-histoire.blogspot.com/2018/12/rouge-toxic-de-morgane-caussarieu.html?fbclid=IwAR3GQTQBf6sF3fhKf4hVafSSyiV08fw0PgrPL_UJU2bxYe375Qvjf7fkHs0

LES LECTURES DE SABBATTA

L’histoire est complexe pour un roman qui s’adresse à la young adult et franchement, c’est plaisant. On est loin des romans américains où on voit les choses venir. Ici, il y a des surprises qui nous font tomber des nues, le lecteur n’aura pas l’impression d’être sous-estimé, d’être pris pour un enfant.Une qualité chez l’auteur, c’est qu’elle nous montre une vision du vampire sanguinaire, celui qui, malgré ses efforts, ne peut renier à sa condition. On est loin du vampire qui brille au soleil. Au contraire, il a du mal à s’adapter et surtout, il n’a pas son pareil pour dire ce qu’il pense.http://sabbata.e-monsite.com/pages/chroniques-par-genre/young-adult/rouge-toxic-morgane- caussarieu.html

UN BRIN DE LECTURE

Une aventure vampirique brutale et originale totalement fascinante. L’auteure nous offre une aventure addictive, brutale et assez géniale . On s’attache tout de même à ce duo improbable, Faruk le vampire sans pitié et Barbie bien plus dangereuse qu’il ne l’imagine …. La plume de l’auteur est fluide et vous tient jusqu’au dénouement spectaculaire et pas forcément attendu .http://www.unbrindelecture.com/2018/06/rouge-toxic-de-morgane-caussarieu.html

LIBRAIRIE L’ANTRE-MONDE

Morgane Caussarieu détourne avec jubilation les clichés vampiriques de Twilight, True Blood et des histoires d’amour de bahut type Buffy contre les vampires pour creuser le sillon de Dans les veines mais en plus subtils , moins violent et plus émotionnel. https://librairielantremonde.blogspot.fr/2018/03/rouge-toxic-de-morgane-caussarieu.html

LIVREMENT

Le récit se construit en point de vue alternés entre Barbie et Faruk. L’histoire a été prévisible pour moi. Et s’il ne me restait qu’à dérouler la pelote, j’ai su remarquer la qualité de la laine(métaphore décalée, bonjour). Ma lecture relève plutôt du divertissement que de l’exaltation. Morgane Caussarieu maîtrise les codes de la créature légendaire : elle s’amuse des clichés, fournit des clins d’œil à des références et écrit quelques contre-pieds aussi. Le roman qualifié pour « jeune adulte » (young adult) est très rythmé. Concernant les sentiments, on est davantage sur de la séduction que sur de la romance à proprement parlé (donc tout à fait acceptable si vous avez le même profil de lectrice que moi). L’autrice n’oublie pas non plus d’inclure une touche humoristique et conclut avec une fin ouverte.http://livrement.com/rouge-toxic-morgane-caussarieu/

ENCRE CHIMERIQUE

Rouge toxic est le premier roman de Morgane Caussarieu que je lis, et ce fut pour moi une excellente découverte. J’ai beaucoup aimé sa plume, et je retenterai certainement la lecture d’un autre de ses ouvrages. Clairement, ne vous attendez surtout pas à une jolie histoire avec une romance vampirique.  Parce que ce n’est pas ça le sujet de ce livre. On parle ici plutôt d’une lutte entre vampires et humains, d’un virus créé pour éradiquer le gène vampirique, et de créatures qui feront tout pour survivre. http://encre-reve.blogspot.de/2018/04/rouge-toxic-de-morgane-caussarieu.html

DORIS BOUQUINE

« Même si c’est un roman jeunesse, Rouge Toxic n’a rien d’aseptisé. Morgane Caussarieu ne prend pas les adolescents pour des trouillards, et c’est tant mieux !Avec une plume très mordante et cynique, l’autrice nous raconte l’arrivée d’un vampire au lycée Mission High School de San Francisco. Faruk n’est pas là par hasard : on l’a engagé pour protéger Barbara, surnommée Barbie, d’une menace invisible. Cependant, lâcher un vampire millénaire dans les couloirs surpeuplés d’adolescents n’était peut-être pas une bonne idée, enfin à moins d’aimer éponger le sang…Oui, c’est gore, oui, ça n’est pas vide de clichés, mais j’ai pourtant passé un bon moment en compagnie de Faruk et Barbie, même si je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Ce n’est pas une lecture qu’on lit pour éprouver des émotions intenses mais plutôt pour se divertir quelques heures dans un univers violent et sanglant et c’est exactement de cette façon que je l’ai envisagé. »  http://dorisbouquine.canalblog.com/archives/2018/03/02/36187958.html

Publicité

Revue de presse de Chéloïdes

08 mercredi Nov 2017

Posted by morganecaussarieu in critique, revue de presse, Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

caussarieu, chéloïdes, chronique littéraire, critiques, punk

16707028_10155093331329656_362264752_n (1)« Sid et Nancy, qui, eux, commencèrent la dope avant d’arrêter le sexe, disaient dans le film éponyme : « Le sexe, c’est pour les hippies. C’est pas pour les punks toutes ces chienneries« . Ils étaient raccords sur ce point, Malik et Colombe non. » Gromovar, Quoi de neuf sur ma pile.

« Cru, vrai, toujours juste, une peinture réaliste d’une génération perdue en manque de sensations fortes ». Culture vs news

« C’est pessimiste comme du Céline…  référencé comme un Bret Easton Ellis… défoncé comme Trainspotting et porteur de la même puissance destructrice inéluctable qu’un Requiem for a Dream… » Fred, Un K à part.

« si vous vous êtes aventuré un jour sur les territoires de Virginie Despentes ou Ann Scott vous ne serez pas déstabilisé, mais ce n’est pas rendre honneur à Morgane Caussarieu, qui tire son épingle du jeu ! Portrait cru d’une jeune fille de son temps, à vif et sans maquillage » Ludovic, Khimairaworld.

« réalisme cru, poésie hallucinée qui a trempé dans l’alcool et a sniffé les vapeurs de drogue. (…) C’est un choc bouleversant, une claque douloureuse et addictive. » Manon, Ombrebones.

 

QUOI DE NEUF SUR MA PILE

« …l’incompréhension fondamentale, presque solipsiste, entre partenaires humains. Le sexe peut aider à la surmonter mais Colombe et Malik n’ont pas ce luxe. Alors ne reste que les chéloïdes, que la déception d’avoir cru avoir trouvé un Autre, que la borderline entre disputes, violence, larmes, concerts, et dope, de plus en plus de dope comme palliatif à la déception, substitut à un sexe défaillant, justification pratique à une sexualité en berne.

Cette descente aux enfers, Caussarieu la décrit dans un langage cru et explicite. Elle gratte là où ça fait mal et n’offre pas d’échappatoire facile à ses personnages. Elle raconte une histoire de sentiments exacerbés, de conduites suicidaires, de soif du contact jamais rassasiée, ou, ce qui est pire, jamais rassasiée par l’un comme le voudrait l’autre. Des boites parisiennes aux sex-clubs de Berlin, des squats en ruine aux appartements de la petite bourgeoisie culturelle, de ces gothiques qui dansent en regardant leurs pieds à ces birds qui attendent la baston comme des prétresses une apparition, Caussarieu raconte un monde qu’elle connait bien, offrant tant de moments de vérité qu’on ne peut qu’y trouver des souvenirs ou un bon travail d’ethnologue.
Sid et Nancy, qui, eux, commencèrent la dope avant d’arrêter le sexe, disaient dans le film éponyme : « Le sexe, c’est pour les hippies. C’est pas pour les punks toutes ces chienneries« . Ils étaient raccords sur ce point, Malik et Colombe non. » http://www.quoideneufsurmapile.com/2017/11/lostetter-caussarieu-stop-and-go.html

LE MONDE DE MATEO

« et puis il y a Morgane. Qui boxe pour la première fois en dehors de sa catégorie et qui relève le gant de bien belle façon ma foi. Ses paumés à elle aussi sont flamboyants. Histoire d’amour dur qui dure (ou qui ne dure pas, c’est selon). Succession de coups bas et de coups dans le ventre. C’est moche. C’est triste. Mais c’est brillant. Des perdants magnifiques qui zonent de squats en squats, y perdent quelques dents et beaucoup de neurones au passage. La teuf comme dernier (seul) horizon. Berlin, comme nouvel eldorado. » http://lemondedemateo.over-blog.com/2018/06/cheloides-vernon-et-simples-d-esprit.html

UN K A PART

« Cette “chronique punk” tient les promesses de son sous-titre. Vrai, juste et crédible, voilà comment ça sonne. Caussarieu sait de quoi elle parle, on le sent.
S’ajoute une grande qualité d’écriture en termes de style. Cru, argotique, plein de verlan mais pas dénué d’un certain lyrisme, une espèce de poésie punk trash et tragique. Et comme le style, c’est ce qui manque à 99% des bouquins qui te parlent de gens qui s’aiment, j’étais bien content d’en trouver. Merci, Morgane. C’est pessimiste comme du Céline… avec sa musique omniprésente, référencé comme un Bret Easton Ellis qui pointerait sa lorgnette à l’autre bout du spectre social d’American Psycho… défoncé comme Trainspotting et porteur de la même puissance destructrice inéluctable qu’un Requiem for a Dream… barge comme du Fight Club (le bouquin plus que le film)… désabusé comme du Nirvana…
Tout mis bout à bout, je plains l’auteur qui va devoir supporter le cliché du bouquin “OVNI” dans moult avis critiques. Oui, Chéloïdes est barré, original, marquant, mais n’a rien d’un vaisseau solitaire et déconnecté de tout. Chéloïdes ne plaira pas à tout le monde. Les amateurs d’historiettes fleur bleue risquent de pleurer leur mère tout le long du bouquin. D’un autre côté, c’est l’occasion de sortir du monde des Bisounours et de découvrir celui des Punkounours. Gens “comme il faut”, lisez cette romance punk, vous en apprendrez beaucoup sur les marginaux que vous matez de loin avec une moue pincée de dégoût – et qu’ont plus d’humanité que vous ne l’imaginez (voire plus que vous tout court). » http://unkapart.fr/cheloides/

KHIMAIRA WORLD

Quand bien même ce nouveau récit est ancré dans notre réalité, force est de constater qu’on est bien dans un roman de Morgane Caussarieu  ! Le script du film porno de Roman apparaît comme un pied de nez humoristique à cette époque. De la littérature «  blanche  » (par opposition à la littérature de genre), mais qu’on ne doit pas moins présenter avec précaution, car on y trouve autant de décadence que dans les précédentes œuvres de Morgane Caussarieu. Les références à la culture rave, punk et post-punk, qu’elle maîtrise tout aussi bien, sont beaucoup plus prégnantes  : bande-son et liste des squats et clubs festifs (La miroiterie, la cantada, et pour finir le Berghain)  incluse. «  Chéloïdes  » (littéralement des bourrelets développés sur une cicatrice, qu’on associe facilement ici, outre à l’histoire, aux tatouages et aux piercings qui l’émaillent), c’est la découverte d’un monde souterrain si ce n’est pas l’affirmation de la retranscription réaliste et sensible de marginaux qui hantent notre société. Des fêtes hautes en couleur on en traverse beaucoup, autant que dans «  Les chérubins électriques  » de Guillaume Serp, livre «  secret  » cité par Beigbeder ou feu Daniel Darc, et qui sert ici de fil conducteur  : l’auteur iconique, comète des années 80, décédé à 27 ans, est omniprésent tout du long du récit, tout comme les défonces éthyliques jusqu’au black-out, et la drogue sous toutes ses formes. Les comparaisons viennent à l’esprit indubitablement à la lecture  : si vous vous êtes aventuré un jour sur les territoires littéraires d’auteurs commeVirginie Despentes ou Ann Scott (pour ne citer que des auteures françaises) vous ne serez pas déstabilisé, mais ce n’est pas rendre honneur à Morgane Caussarieu, qui tire son épingle du jeu et nous ravi, une fois encore, avec un style incisif et sans concession ! Portrait cru d’une jeune fille de son temps, à vif et sans maquillage. On aimerait penser «  No future  », pourMorgane Caussarieu, mais finalement il y en a certainement quelque chose pour elle dans l’avenir et les romans! Le catalogue de l’atelier Mosésu s’enjolive d’une jolie perle noire  ! http://www.khimairaworld.com/cheloides-chronique-punk-2/

OMBREBONES

Chéloïdes, c’est l’histoire d’un garçon et d’une fille que la vie n’a pas épargnée, qui arrivent chacun avec leurs passés, leurs problèmes, leurs déviances et leurs réalités. Qui se rencontrent, se confondent l’un dans l’autre avec l’énergie du désespoir, et qui sacrifient des morceaux d’eux-mêmes dans cette relation qui deviendra de plus en plus toxique. Une relation en montagnes russes, mais pas celle de la foire du quartier, non. Plutôt du genre Millenium Force… Chéloïdes est un roman bouleversant et d’une telle justesse qu’on ne peut pas s’empêcher de se demander s’il ne contiendrait pas, par hasard, une expérience personnelle. S’il ne serait pas un témoignage, au lieu d’un récit imaginé. Ce côté destructeur, cette folie qui s’empare des personnages, leur descente aux Enfers sans qu’ils ne cherchent à véritablement en sortir. Parce que, au fond, l’Enfer, c’est aussi relatif que le bien ou le mal. Avec Chéloïdes, nous sommes plutôt dans le réalisme cru, dans la poésie hallucinée qui a trempé dans l’alcool et a sniffé les vapeurs de drogue. On retrouve le côté cru propre à la plume de Morgane Caussarieu, mais plus acéré, plus affuté. C’est un choc bouleversant, une claque douloureuse et addictive. Une plongée dans un autre type d’univers… Morgane Caussarieu nous montre les pires aspects d’un couple, marque la différence entre l’image affichée et le quotidien. Elle met l’accent sur la douleur plutôt que de se concentrer sur le bonheur conjugal. On comprend mieux la mentalité punk, leur façon de vivre, l’underground de manière générale. C’est fascinant et addictif, difficile de reposer ce livre quand on l’a commencé…   Chéloïdes ne plaira pas à tout le monde. Il va dégoûter, révolter, choquer. Et cette fin… Tellement magistrale, parfaite. J’en ai vibré à chaque seconde, depuis la scène dans la chambre noire jusqu’à la dernière phrase. https://ombrebones.wordpress.com/2017/10/22/cheloides-morgane-caussarieu/

SONGES D’UNE WALKYRIE

« cette auteure m’attirait. Il faut dire qu’elle présente un look qui se remarque, une allure qu’elle arbore avec beaucoup d’aisance, elle est plutôt canon la dame, joliment tatouée et percée, à mon sens autant la romancière que la personne ne doit pas laisser indifférent. Univers glauque et look punk, j’étais conquise avant d’en lire un seul mot. Chéloïdes se dévore, se lit sans aucune difficulté et pourtant le style est là, présent, imposant, fracassant, l’auteure nous happe et ne nous laisse certainement pas indemne. Vous êtes prévenus !. (…)  cette perdition de soi à travers l’alcool et les soirées goth – punk où la musique vrille les tympans et emporte avec ses beats, boum boum, en symbiose avec le cœur, la tête, une transe où l’on se libère, plus d’attache, plus de société, plus d’obligations, ça coule à flot, ça transpire… Dans les gogues, on s’amasse, pour tirer son coup rapide ou pour se droguer, un petit cachet magique ou une poudre à sniffer et c’est reparti pour un tour sur le « dancefloor ». Une atmosphère bien particulière donc ce milieu underground, mais qui m’a bien plu ! Pas franchement des bases solides pour nos deux tourtereaux qui vont chacun vivre cette relation en marge l’un de l’autre, s’y perdre même, Colombe parce qu’elle cache certaines choses, qu’elle sacrifie une part d’elle-même, Maalik parce qu’il est aveugle, imposant et instable, ça va forcément se déchirer, se rabibocher et sombrer toujours plus profondément l’un avec l’autre.(…)jusqu’à la fin, jusqu’à ces derniers mots « pas encore », on est complètement pris pas cette histoire, cette relation tragique qui pourrait virer au drame, cette relation toxique où la violence, les excès, et la dépravation n’ont plus aucune limite. Les personnages se dézinguent l’un et l’autre, l’une par des relations douteuses, des mauvaises rencontres et surtout une certaine faiblesse psychologique, l’autre par sa passion amoureuse et ses névroses, tout, tout de suite, pas de limite, pas de négativité, qui vont virer au psychodrame.https://songesdunewalkyrie.wordpress.com/2018/06/06/cheloides-chronique-punk-de-morgane-caussarieu/

 

CULTURE VSNEWS

« Cru, vrai, toujours juste, Morgane Caussarieux possède une aptitude rare à décrire chaque ressenti. L’alternance de point de vue, proche du témoignage, fait de ce roman une peinture réaliste d’une génération perdue en manque de sensations fortes.
Du sexe aux drogues dites « douces » en passant par les substances les plus dangereuses, l’auteur nous entraîne dans les émois, les ébats, les errances d’une bande de jeunes à la recherche de… de quoi d’ailleurs? La réponse n’est pas, en tout cas, dans ces paradis artificiels… » https://culturevsnews.com/2017/10/18/cheloides-chroniques-punks-19-octobre-2017-de-morgane-caussarieux/

GILLE DE BOUVERIE

« J’ai vraiment aimé cette chronique dans le sens où elle ne cherche pas à donner de leçons de morale ou à montrer du doigt le bien ou le mal, mais elle apporte juste un témoignage sur cette marginalité que vivent certaines personnes, et le tout sans concession. Parce que Chéloïdes est trash, sombre, sans tabou, mais jamais vulgaire ou indécent, même quand l’auteure aborde des sujets très sensibles. (…)Morgane Caussarieu a su parfaitement nous décrire ces lieux underground, la musique, la drogue et ses effets (et méfaits). Tout cela sans en faire de trop. Un savant dosage. » http://www.gilles-debouverie.fr/annonce/mes-lectures/cheloiedeschroniquepunkdemorganecaussarieu

Interview et critique de Dans les veines pour le site Dailymars

21 mardi Juil 2015

Posted by morganecaussarieu in critique, interview, revue de presse

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

caussarieu, dailymars, dans les veines

http://www.dailymars.net/interview-morgane-caussarieu/

http://www.dailymars.net/dans-les-veines-splatterpunk-a-bordeaux/

[INTERVIEW] MORGANE CAUSSARIEU « AVEC LA BIT-LIT, J’AI L’IMPRESSION D’ASSISTER À UNE RÉGRESSION DU VAMPIRE »

Déborah Gay juillet 21, 2015 BOOKS, INTERVIEWS
MORGANE CAUSSARIEU EST UNE JEUNE ÉCRIVAIN DE 28 ANS, MORDUE DE LITTÉRATURE ET DE VAMPIRES. AUTEURE D’UN ESSAI INTITULÉ VAMPIRES ET BAYOUS : SEXE, SANG ET DÉCADENCE, LA RÉSURRECTION DU MYTHE EN LOUISIANE, SON DERNIER ROMAN, JE SUIS TON OMBRE, A OBTENU LE PRIX BOB MORANE 2015. MORGANE CAUSSARIEU, QUI FAIT PARTIE DES SCÈNES DES SCÈNES PUNK, POST-PUNK ET RAVE, REVIENT AVEC NOUS SUR SON PREMIER ROMAN, DANS LES VEINES, A L’OCCASION DE LA RÉÉDITION DE CELUI-CI CHEZ HELIOS.

entretien-avec-un-vampire-1994-01-g

Dans les veines est sorti quand vous aviez 24 ans. Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire un tel roman ?
Morgane Caussarieu J’ai écrit ce livre quand j’avais 20 ans. Il a été publié quatre ans plus tard. En fait, j’ai été très marquée par tout l’univers d’Anne Rice. J’ai luEntretien avec un vampire, j’avais 8 ans. Et j’ai complétement été happée par la figure du vampire. Je suis de la génération Buffyaussi, puis j’ai découvert des auteurs comme Poppy Z. Brite. Et donc pour moi, il était impossible d’écrire sur autre chose que le vampire.

Le vampire est un être fascinant car c’est une figure trouble, paradoxale. Il y a l’Eros et le Thanatos, il est mort et vivant, repoussant et attirant à la fois. Il a un visage d’ange et c’est un démon. Je crois que c’est ça qui m’a séduite et aussi cette façon d’aborder la sexualité à demi-mots. Pour un enfant, c’était assez fascinant.

D’ailleurs, dans Dans les veines la sexualité est très présente. On parle d’une sexualité très noire, très taboue. Pourquoi ce choix-là ?
M.C. J’ai toujours aimé ce qui était un peu gore et violent. Je suis très fan de cinéma bis,  et j’inscris Dans les veines dans le courant du splatterpunk. Une catégorie à laquelle appartiennent Poppy Z. Brite, Clive Barker, Jack Ketchum. C’est une littérature qui veut trancher avec une horreur un peu onirique comme on peut avoir chez Poe. Là, on part sur une horreur très réaliste, très montrée. J’ai toujours l’habitude de définir ça comme une littérature qui veut retranscrire les sensations du Grand Huit : on a la nausée, on en peut plus, mais on en redemande quand même.

Dans mon livre, j’ai vraiment voulu réagir avec toutes ces histoires de vampire qui finissent bien. Pour moi ce n’est pas possible qu’une histoire d’amour avec un vampire se termine bien, parce que c’est une créature profondément égoïste, qui se nourrit des autres pour survivre. Ca ne peut pas finir par un mariage.

Buffy

Pensez-vous quand même qu’un vampire a une âme ?
M.C.
Mes vampires sont dénaturés par leur mode de vie mais on voit bien qu’ils réfléchissent comme nous. Au final, ils utilisent d’autres sens, ont d’autres besoins, mais ils sont quand même capables d’amour à leur manière. Ils sont jaloux, ils sont possessifs, ils s’entraident les uns, les autres. Donc oui, ils ont une âme. Ils n’ont pas les mêmes perceptions et ne répondent pas aux mêmes lois.

Pourquoi avoir mis les vampires en scène à Bordeaux ?
M.C. Quand j’ai écrit Dans les veines, j’étais étudiante à Bordeaux, et je voulais absolument écrire une histoire de vampires française. J’en avais marre qu’on aille toujours aux Etats-Unis, il y a même des auteurs français qui prennent des pseudos américains et qui situent leurs histoires là-bas. Je voulais un vampire français, un vampire du terroir. Donc Bordeaux, parce que j’y vivais mais aussi parce que je trouvais que c’était une ville pas trop petite et pas trop grande. Les vampires n’auraient pas pu prendre la ville de Paris d’assaut comme ça, et je trouve que cela donne une impression de huis-clos dans cette ville.

Votre vampire français est un vrai punk. Est-ce que le vampire est par essence punk ?
M.C.
Le vampire est devenu punk dans les années 80. Il y a une chanson, « Bela Lugosi’s dead » de Bauhaus, qui montre que le vampire d’antan est complétement dépassé, une nouvelle génération de vampire est arrivée et cette chanson ouvre d’ailleurs le film Les prédateurs. Et quelques années plus tard, il y a eu deux autres films, Aux frontières de l’aube et Génération perdue, qui vont mêler vampires et culture punk, le côté marginal du punk et le côté marginal du vampire.

Si un nouveau vampire devait voir le jour, à quoi ressemblerait-il ?
M.C.
Je n’ai pas de réponse. J’ai joué avec des codes déjà existants, pour leur rendre hommage. Mais je ne sais pas, vraiment… J’ai apporté ma petite touche, mais j’ai touché à tous les archétypes du vampire et je les ai confrontés à la société de maintenant et aux codes du vampire de la bit-lit, qui m’exaspèrent vraiment.
Bit-lit, c’est ce côté avec héroïne forte, à la Anita Blake. J’aime beaucoup Anita Blake, je suis une génération Buffy, je ne crache pas sur toute la bit-lit en général. Mais j’ai l’impression d’assister à une sorte de régression du vampire. Il était devenu sujet, un héros auquel on pouvait s’identifier chez Anne Rice, et là, dans la bit-lit, il est devenu l’adversaire ou le petit copain de l’héroïne forte et il est repassé en temps qu’objet. Il manque de substance, de complexité. Il est peu fouillé.

mc

Vous avez écrit une autre histoire, qui a reçu le prix Bob Morane, intitulée Je suis ton ombre…
M.C.
Oui, mais c’est un peu particulier car ce n’est pas centré sur le personnage du vampire. C’est vraiment une histoire sur l’enfance pervertie. Certes, le personnage de Gabriel, présent dans Dans les veines, vient hanter un petit garçon névrosé, lui raconte son histoire, et ce garçon découvre son journal intime et comment il est devenu vampire. Donc ça arrive vraiment à la fin.

Recevoir ce prix, ça m’a apporté beaucoup de moqueries, car le méchant dans Bob Morane, c’est l’Ombre jaune, donc j’ai eu le droit à « Je suis ton ombre… jaune ». Sinon, j’étais extrêmement fière de le recevoir, je ne m’y attendais pas du tout. J’étais aussi en lice pour le prix Masterton et je m’étais dit que j’aurais plus de chance avec celui-là car il est axé horreur et fantastique. Tandis que le prix Bob Morane réunit toutes les catégories de l’imaginaire, donc j’étais surprise. Et assez fière.
 

Propos recueillis par téléphone, en juin 2015.

DANS LES VEINES : SPLATTERPUNK À BORDEAUX

Déborah Gay juillet 19, 2015 BOOKS

Morgane Caussarieu

L’histoire : Les nuits sont chaudes à Bordeaux, alors que les jeunes se pressent au nouveau club tendance, le Bathory, et que des cadavres exsangues sont repêchés de la Garonne. Des vieux punks dévastent un supermarché. Le lieutenant Baron se penche sur l’enquête, tandis que sa fille Lily cherche sa libération parmi la faune nocturne.

Mon avis : Amateurs de vampires douceâtres, chouinant sur l’existentiel, romantique et aimant les vieux châteaux, passez votre chemin. Bienvenue dans un monde sombre, glauque, mortel. Où le mal, qui est l’essence de ces créatures surnaturelles, se cache aussi chez les hommes. Ne cherchez ni espoir, ni amour dans un livre d’une noirceur cruelle qui redéfinie les histoires de vampire.

Trahisons, liens, relations, tout se redéfinit dans la nuit bordelaise. Un livre qui secoue et prend aux tripes, sans espoir de rédemption, qui tisse une toile amère. Un excellent récit de Morgane Caussarieu, dont il s’agissait du premier roman, réédité chez Helios. Elle a d’ailleurs rédigé Vampires et Bayous : sexe, sang et décadence, la résurrection du mythe en Louisiane , un essai sur nos amis aux crocs pointus.

Par Dans les veines, roman assez graphique et sanglant, elle apporte sa touche et sa version au mythe du vampire, avec originalité, tout en gardant certains fondamentaux (non, ils ne se transforment pas en diamants au soleil, ils crament). Roman punk, par ses personnages (le buveur de sang Jeff et ses amis camés), son message nihiliste et sa bande sonore, Dans les veines est un récit qui emporte jusqu’au bout de la nuit, si on a l’estomac bien accroché.

Si vous aimez : des récits où le loup est loup. Le splatterpunk (mélange d’un esprit nihiliste et réaliste du punk dans le domaine des genres fantastique et horrifique). No Future.

Autour du livre : Morgane Caussarieu a remporté le prix Bob Morane du roman francophone 2015 pour son ouvrage Je suis ton ombre qui a lieu dans le même univers que Dans les veines.

Extrait : « Il se plaça juste derrière Lily, le torse contre son dos, les hanches contre ses fesses, et elle sentit son souffle gelé se lover dans son cou. L’odeur de l’enfance lui envahit les narines à nouveau, l’odeur de sa salive sur cette vieille peluche qu’elle chérissait. Elle n’osa pas se retourner, tandis que les ongles lui caressaient la nuque, hérissant le duvet qui la recouvrait.
« Ton existence est extraordinaire », chuchota-t-il à son oreille et sa voix de glace se faufila jusqu’à son sympa, pareille à un serpent effilé. « Tu ne sais pas à quel point…
-Me fais pas mal », couina-t-elle, peinant à faire entrer l’air dans ses poumons.
Il rit, et son rire lui fit penser à un bonbon acidulé, qui vous pique la gorge. »

Sortie : mai 2015, 442 pages, éditions Helios, 10,90 euros.

Presse de La Maman de Martin dans Folie(s)

16 vendredi Mai 2014

Posted by morganecaussarieu in critique, revue de presse

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

artistes fous, caussarieu, dans les veines, Folies, herr mad doktor, je suis ton ombre, La maman de Martin, Les Artistes Fous

1888507_550020861772430_1282170537_nNouvelle done : « ….confrontations mère-enfant sensibles et prenantes dans un « Coccinelles » tout en ellipses délicates comme l’est l’amour maternel, et dans « La maman de Martin », bien plus sanglant et radical, (…)En bref, cette anthologie est une mine d’or (à dévorer quand même avec modération, et en gardant de préférence la veilleuse allumée, vu le risque pour vos neurones !) »http://www.nouvelle-donne.net/critiques/article/chronique-de-folie-s-18-textes Have a break, have a book « La maman de Martin » est un hybride entre du Gaiman et du Burton, l’écriture est assez basique, mais le récit fonctionne, et c’est l’une des nouvelles les plus dérangeantes du recueil. Dans le bon sens du terme. » http://www.breakabook.com/t1332-editeur-les-artistes-fous-associes#20657 Quand le tigre lit : 

« La relation mère-fils ici contée est éprouvante et renvoie à des peurs primaires, évidentes. Le lecteur sera tour à tour dans la tête du jeune garçon fort peu joli et sujet à de monumentaux maux de tête, et de la maman parfaite d’extérieur mais intérieurement rongée. A signaler, le dessin final, autant dérangeant que le reste. » http://www.quandletigrelit.fr/collectif-folies/

Chez Iluze :

« J’ai aussi été agréablement surprise par La maman de Martin de Morgane Caussarieu, une auteure dont j’avais déjà entendu plusieurs éloges et qui nous propose ici une nouvelle avec une ambiance lourde et angoissante. » http://iluze.eu/?p=8923

Les lectures de Yuya

« Un enfant qui a besoin d’amour à cause de ses migraines à répétition, une mère qui ne supporte pas celui qu’elle a adopté.Mais sans amour c’est la mort assurée ». http://www.yuya.fr/chroniques/collectif-folie-s-18-textes-echappes-de-l-asile

 Phénix Web

Mention spéciale aussi à l’excellente Morgane Caussarieu qui avec « La maman de Martin » nous met en scène l’amour fusionnel entre une mère et son fils pour finir par un parallélisme glauque entre le meurtre et le plaisir sexuel. Comme d’habitude avec Morgane, un texte choc très bien écrit. http://www.phenixweb.net/Folie-s?var_mode=recalcul

PETIT BILAN DES CRITIQUES PRESSES DE DANS LES VEINES

18 vendredi Jan 2013

Posted by morganecaussarieu in revue de presse

≈ Poster un commentaire

« C’EST VRAIMENT L’ANTI-TWILLIGHT ET IL FAUT S’EN REJOUIR », Jean Marigny, spécialiste des vampires

« LA DIGNE HÉRITIÉRE DE POPPY Z. BRITE », Mythologica

« LE FANTASTIQUE DEVRA DESORMAIS COMPTER AVEC ELLE ! » Claude Ecken, L’écran Fantastique

« UN ROAD-MOVIE AU DELÀ DU GORE, Jean-Luc Riviera, Actu SF

« LE ROMAN D’IMAGINAIRE À DEVORER CET HIVER « , Vincent Tassy, Obsküre Mag

« UNE BOMBE DANS LE MILIEU VAMPIRIQUE », Louve

« CAUSSARIEU SAIT DE QUOI ELLE PARLE, ET ELLE EN PARLE BIEN » Gromovar

« SEXE, DROGUE ET ROCK’N’ROLL » Christophe – coup de coeur libraire Fnac Paris-Saint-Lazare

« POUR LECTEURS TRES AVERTIS », journal le Sud-Ouest

Pour en lire davantage, cliquez sur l’onglet REVUE DE PRESSE, en haut à droite

Une superbe critique de Dans les veines dans Mythologica

18 vendredi Jan 2013

Posted by morganecaussarieu in revue de presse

≈ Poster un commentaire

logo-300x90

Pour lire la critique sur le site de Mythologica.net, c’est ici

Morgane Caussarieu est une nouvelle venue dans les littératures de l’imaginaire françaises grâce à son premier roman, Dans les veines, véritable coup de poing littéraire à la bit-lit actuelle. Car oui, il s’agit d’une histoire de vampires mais sans commune mesure avec Twilight, Anita Blake, ou d’autres séries bien connues du public féminin. Ce roman sent le sang, le stupre, le dérangeant. Et cela ne fut pas pour me déplaire.

La couverture de Bastien Lecouffe-Deharme est à l’égal de l’ensemble de son œuvre ces dernières années : magnifique. Tranchant avec ce qui se fait actuellement en matière de romans vampiriques (mise en avant d’une héroïne dans une pose sexy voire suggestive, accompagnée ou non d’un beau jeune homme ténébreux), il parvient à saisir l’essence même de l’œuvre de Morgane Caussarieu dans ce qu’elle a de plus sombre, de plus inquiétant… La quatrième de couverture est elle aussi très réussie et donne une bonne idée de ce que le lecteur trouvera dans ces pages.

La canicule enflamme les nuits bordelaises. Une bande de camés dévaste un supermarché. Et tandis que l’on repêche des cadavres exsangues dans la Garonne, des filles perdues poussent leur dernier soupir sur le son du Bathory, nouveau repaire de la faune nocturne. Chargé d’enquêter sur ces événements, le lieutenant Baron suit la trace de tueurs dégénérés avides de sexe, de drogue et de rock’n’roll, bien décidés à saigner la cité girondine.
Vampires… Le mot, absurde, échauffe les esprits, sans que personne n’ose encore le prononcer.
Et alors que l’investigation piétine, Lily, la propre fille de Baron, s’entiche de l’inquiétant Damian, pensant trouver dans cette passion toxique un remède à son mal-être.

La mention « pour public averti » sur la couverture n’est pas anodine tant l’auteure va plonger dans l’horreur, dans un langage vivant proche du lecteur.

Au fil des pages, le lecteur va découvrir une galerie de personnages tous plus passionnants les uns que les autres. Qu’il s’agisse de Damian, de Lily, de Brune, de J.F. et Seïko,… La liste pourrait être d’une longueur impressionnante tant aucun des protagonistes de ce roman ne m’a semblé pâle ou manquant de profondeur. En terme de création de personnages et de mise en œuvre de ceux-ci au cours de son récit, Morgane Caussarieu ne commet aucune fausse note.

Son récit justement est particulièrement impressionnant de complexité. Après un début où le lecteur découvre différents personnages, ne sachant pas lesquels il va suivre dans le roman, certaines lignes directrices se dégagent, certains personnages se démarquent et l’ensemble prend son envol. Le début semble hésitant, mais le lecteur comprend vite que rien n’a été laissé au hasard par l’auteure qui maîtrise parfaitement ses ficelles scénaristiques. De bout en bout, rien n’est laissé au hasard et l’enquête, l’histoire entre Damian et Lily, sont autant de fils rouges que l’auteure nous invite à suivre avec ravissement. Le final, étourdissant, prendra le lecteur aux tripes.

D’un point de vue stylistique, je n’ai rien trouvé à redire non plus. Les champs lexicaux employés sont adaptés aux différents personnages, variant du langage jeune de Lily à celui plus guindé de Damian avant de passer au côté plus grunge de J.F. Au fil des pages, les styles évoluent et le lecteur ne s’ennuie pas, s’immerge dans les univers différents des personnages par le biais de leurs histoires, de leur passé et de leur présent.

Dans les veines ne m’a pas semblé, au cours de sa lecture, être un premier roman tant Morgane Caussarieu a totalement géré son récit, son style et ses personnages de bout en bout. Aucune fausse note, un ensemble d’une cohérence impressionnante, bref cette auteure, si elle confirme cette première impression par un second roman, s’installera rapidement comme une des plumes montantes du fantastique français. Digne héritière de Poppy Z Brite, il s’agit là d’un roman qui devrait lui valoir un beau succès à mon avis…

Dans les veines
Morgane Caussarieu
Couverture de Bastien Lecouffe-Deharme
Mnémos

19,50 €

Une critique de Dans les veines qui fait plaisir !

18 vendredi Jan 2013

Posted by morganecaussarieu in revue de presse

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

dans les veines, lili MLire, Morgane Caussarieu, sang, vampire

La critique de Lili MLire :

C1 Dans les Veines def 300dpiLily et Violaine en mal de sensations, décident un soir d’aller s’encanailler au Bathory dernière boite à la mode.Mineures, elles s’y rendent en cachette de leurs parents, car Bordeaux est en proie à une vague d’assassinats et l’inspecteur chargé de l’enquête n’est autre que le père de Lily.Elles y feront la rencontre de bien troublants personnages

Je ne sais même pas par quel bout je vais prendre ce billet à part whaooouuu…
J’entre donc tout de suite dans le vif du sujet en parlant de la plume de l’auteur.J’ai été complètement bluffée.Son style est très visuel, et, j’ai eu l’impression d’être dans un film pendant tout le bouquin mais un film gore hein,. On a aucun temps mort.
Même les passages un peu moins speeds entre Lily et Damian, je me suis demandé si, celui-là n’allait pas lui sauter à la gorge.

Le bandeau sur la 4ème de couv’ nous proclame que les gentils vampires ça n’existe pas et Morgane Caussarieu leur restitue leur nature première de prédateurs avec une soif inextinguible d’hémoglobine, ils sont égoistes, cruels et manipulateurs et, pourtant le tour de force de l’auteur c’est de nous les rendre d’autant plus fascinants, vrai, je ne pouvais m’empêcher de vouloir en savoir plus, sur leur relations entre eux, et  surtout de voir jusqu’ou ils pouvaient aller.C’était même limite dérangeant en tant que lecteur cet attrait .

L’auteur pulvérise les codes et elle va jusqu’au bout .
La sensualité se décline ici en mode gore, elle s’accompagne ou est suivie instantanément de douleur.
Je vous assure qu’ici c’est pas glam du tout d’être mordue ou de devenir vampire.Les cicatrices sont moches et béantes .

D’aucuns pourraient lui reprocher d’en faire trop, car avec cette famille vampirique, on pénètre aussi dans un monde marginal de gens évoluant aux confins de notre normalité, elle nous emberlificote dans cette atmosphère glauque , mais bon sang, ça fonctionne , on a du mal à s’en extirper Ce livre exsude le soufre par toutes les pages.

Que dire des personnages? Ils sont tous ambigus, voire même pourris, aucun n’est innocent excepté peut être Lily, qui n’est ni plus ni moins qu’instrumentalisée par des gens censés tenir à elle.

Il y a finalement peu d’espoir dans ce livre c’est une ambiance sans concessions qui rappelle assez le slogan no futur des punks de la première heure auxquelles l’auteur fait allusion à plusieurs reprises.

Mention spéciale à Gabriel, celui qui m’a le plus interpellée et destabilisée dès le début, lisez et vous saurez .

C’est un voyage intense que nous propose Morgane Caussarieu , mais pas une gentille ballade, non, plutôt une cavale effrénée en mode hallucinée dans un monde violent.
Avec des sujets comme l’inceste,  la pédophilie , les meurtres, ce livre est à déconseiller complètement aux plus jeunes et aux âmes sensibles, il peut vraiment choquer

Délibérément, , j’ai choisi de rester vague sur l’histoire et les personnages par peur de trop en dévoiler et de gâcher le plaisir de la découverte.

Et moi, là, tout de suite, je ressors à peine de cette ambiance survoltée et de cet univers extrême, j’ai été bousculée , dérangée , mais surtout captivée par cet auteure dont c’est le premier roman et qu’elle maitrise complètement du prologue jusqu’aux toutes dernières pages J’ai pris une véritable gifle, et j’ai adoré, voilà …

Critique radiophonique dans Bifrost

14 lundi Jan 2013

Posted by morganecaussarieu in news, revue de presse

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

belial, bibliothèque orbitale, bifrost, dans les veines, phlippe boulier

Une bonne critique radio de Dans les veines critiqué par Philippe Boulier, dans la Bibliothèque orbitale de Bifrost. Dans les veines y est critiqué en dernier. Je vous en ai retransmis quelques passages :index

« Morgane Caussarieu prend un malin plaisir à tordre le cou à tous les clichés romantico-neuneud de la bit-lit actuelle et à asperger son petit monde d’hectolitres d’hémoglobines, de foutres et de sécrétions corporelles diverses. (…) Elle fait évoluer (ses vampires) dans un univers qu’elle semble connaitre sur le bout des doigts, celui de la scène gothique et des soirées batcave, où ses créatures s’y retrouve comme des poissons dans l’eau. Face à eux, Lily est une adolescete qu’on a souvent envie de gifler mais qu’on ne peut s’empécher de trouver émouvante (…) Le portrait que fait d’elle Morgane Caussarieu est particulièrement juste et nettement plus fin qu’on pourrait le croire à première vue. (…) une bonne dose d’outrance et de mauvais gout (…)Dans les veines souffre quand même (…) d’une écriture trop fonctionnelle (…) et d’une enquête policière ridicule dans son déroulement. C’est parfois génant, mais jamais rédibitoire.(…) N’oublions pas que Morgane Caussarieu n’a que 24 ans. Au final, Les qualités du livre compense plus que largement ses défauts.  Oui, en effet, Dans les veines n’est pas le genre de roman fait pour moi, n’empèche que je ne regrette pas un instant sa lecture ! Philippe Boulier.

interview Quoi de neuf sur ma pile

05 mercredi Déc 2012

Posted by morganecaussarieu in article, interview, news, revue de presse

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

dans les veines, gromovar, Morgane Caussarieu

pour voir l’interview sur le site de Quoi de neuf sur ma pile, cliquez ici !

mercredi 5 décembre 2012

Interview : Morgane Caussarieu

Morgane Caussarieu est l’auteur d’un premier roman, « Dans les Veines », qui met à bas les vampires à la Twilight et la bit-lit en général. Proche du style de Poppy Z. Brite, elle livre une histoire de vampires violente et cruelle, dans la plus pure tradition d’un genre qui a longtemps poussé à l’effroi avant d’être galvaudé. L’insulte est lavée par « Dans les veines », et le vampire retrouve une place qu’il n’aurait jamais du quitter.
Elle répond ici à quelques questions sur son roman. On pourra se reporter pour d’autres précisions à l’interview qu’elle a donné au site ObskureMag.

Bonjour Morgane et merci de nous accueillir. Peux-tu te présenter brièvement pour les lecteurs qui ne te connaissent pas encore ?

24 ans et trois passions : le cinéma de genre, la musique post-punk, et la littérature glauque.

Ton premier roman, « Dans les veines », est sorti il y a peu. Qu’est ce que ça fait de voir son nom sur les étals des libraires ?

Je ne réalise pas vraiment. Le truc le plus fou, c’est quand tu relis pour la première fois ton texte dans un vrai livre, imprimé et tout. La découverte de la couverture a aussi été un moment d’émotion.

Les dernières années ont fait du vampire une sorte de créature générique qu’on peut utiliser à toutes les sauces. Tes vampires sont tout sauf aimables ; ils sont ce qu’ils n’étaient plus, des morts-vivants néfastes et malfaisants. D’où vient ta décision de revenir à l’origine du mythe et de rendre ses crocs au vampire ?

Un ras le bol général par rapport à Twilight et la bit-lit, et une envie de retrouver des personnages comme ceux que j’aimais lire ado, dans des œuvres un peu plus solides. Des vampires égoïstes, qui placent leur survie avant toute chose, et qui prennent leur pied à tuer et boire du sang.

Comment t’es venue l’envie d’écrire un roman splatterpunk (genre difficile, de plus assez confidentiel en France) ? 

Je ne me voyais pas écrire autre chose que du splatterpunk. Ce genre réunit tout ce qui me fait vibrer, ne me demandez pas pourquoi, c’est ainsi. Quand j’ai écrit le bouquin, je n’ai pas réfléchi à l’aspect commercial. Je l’ai écrit parce qu’il fallait que je le fasse. J’ai eu l’occasion de m’apercevoir que le genre n’était pas très populaire auprès du public et des éditeurs, après plusieurs refus justifiés par la violence — parfois gratuite — du texte.

Comment l’ont reçu tes lecteurs non avertis, ou ta famille ?

Les lecteurs « non avertis » l’ont étonnamment très bien reçu. Ce que j’entends le plus souvent, c’est : « Je l’ai dévoré, mais je vais faire des cauchemars pendant un mois. » Je pense que c’est dû au fait que j’utilise plusieurs codes de la bit-lit pour mieux faire passer la pilule, et que les gens s’y raccrochent pour continuer.
Quant à ma famille, eh bien, ils sont tous fiers, passés pour certains le premier choc de lecture. Cela doit être un tantinet dérangeant de lire des scènes de déviance sexuelle et d’inceste sorties de l’imagination de sa fille, sa nièce ou sa sœur, mais comme moi je n’en ai pas honte, et qu’après tout, ce n’est que de la fiction, tout s’est passé sans malaise. Faut dire que j’ai la chance d’avoir une famille assez ouverte d’esprit. Ma mère m’a quand même dit, en reposant le bouquin : « Je ne connaitrais pas aussi bien ton père, je me poserais des questions, parce que le passage du viol est vraiment très réaliste… ». Je l’ai rassurée, rien d’autobiographique à ce niveau là !

La famille est toujours une source de souffrance dans le roman. Composée par hasard ou par nécessité, elle contraint et blesse, du fait des attentes qu’elle suscite et des égoïsmes qu’elle exacerbe. La famille ne peut-elle être que le lieu de la névrose ? La fuite est-elle le seul moyen de survivre ?

Bien vu ! Pour moi, l’épanouissement personnel est impossible au sein de la cellule familiale, qui dévore l’individu et le rend aigri et irascible. J’en serai devenue folle si je ne m’étais pas barrée aussi vite de chez ma mère, et mes personnages sont timbrés parce que c’est ce qu’ils ne parviennent pas à faire, par peur du reste du monde. La famille, c’est avoir des liens indéfectibles avec des gens qu’on n’a pas choisi, et à mon sens, c’est quelque chose de terrible. Parfois, on a la chance de tomber sur des gens biens, parfois non. C’est ce qui est arrivé à Lily, Damian et J.F., prisonniers de chefs de famille possessifs et malsains. C’est en cela que l’on parvient à s’identifier à eux, malgré leurs personnalités haïssables.

« Dans les veines » utilise de nombreux codes de l’imagerie adolescente. Le petit animal, proche amour et confident avec qui on partage un petit secret (la signification de son nom), les problèmes au lycée avec les groupes rivaux, le « mur » la nuit. La vie adolescente, ce « ténébreux orage », se caractérise-t-elle par un continuum de conflits et de dissimulations ? En quoi était-il important que cette histoire concerne des adolescents ?

Parce que devenir vampire, c’est un rêve d’adolescent le plus souvent, qui découle de la peur de la vie adulte et des responsabilités qui l’accompagnent. Être vampire, c’est ne pas travailler, et faire la fête toute la nuit. Aucun ado normalement constitué ne cracherait dessus !
L’adolescence, c’est le moment difficile où l’on cherche qui l’on est, et qui l’on veut devenir, et c’est à ce moment là que l’on est le plus susceptible d’être fasciné par le monde nocturne. La relation entre Damien et Lily fonctionne uniquement parce que Lily n’a que 15 ans, et que de ce fait, elle est fragile, paumée, mal dans sa peau, comme je l’étais à son âge…  L’adolescence est la période la plus cruelle dans une vie et Dans les veines est un roman cruel…
En outre, la plupart des bouquins de bit-lit mettent en scène des adolescentes ou des toutes jeunes femmes, et je tenais à respecter ces codes pour les détourner plus efficacement.

Tu cites ailleurs la nouvelle « Entre chien et louve » de Gudule. Superbe texte qui rappelle les vers « And this is why I hate you, And how I understand, That no-one ever knows or loves another » de Robert Smith, retraduisant dans « How beautiful you are » « Les yeux des pauvres » de Baudelaire. L’incompréhension ou l’inconnaissance te paraissent-elles inévitables en amour ? Lily s’aveugle-t-elle volontairement en ce qui concerne Damian ?

Au début d’une relation, lorsqu’on est très amoureux, on juche généralement l’autre sur un piédestal, refusant de voir ses défauts. C’est ce que fait Lily. Certaines personnes préfèrent ne pas savoir ce que l’autre pense vraiment d’elles, par peur de ne pas être aimées autant qu’elles aiment. Elles préfèrent alors se complaire dans l’ignorance, qui entraine forcément des doutes sur les motivations du partenaire. La question, « pourquoi es-tu amoureux de moi ? », c’est quelque chose qu’on a du mal à demander, encore plus que « Es-tu amoureux de moi ? ». Damian synthétise ce que l’on peut craindre de pire de la part de son amant. Quelqu’un de très égoïste, de manipulateur, qui ne vous aime pas pour ce que vous êtes, mais juste pour l’image que vous lui renvoyez, ici celle de son premier amour. On a tous eu ce premier amour (partagé ou non, amour de l’un des parents, amour d’un personnage fictionnel…), et je pense que de manière plus ou moins consciente, on est attiré par les gens qui nous le rappellent par tel ou tel aspect, même minime.
Lily et Damian ont chacun leurs raisons de se fréquenter : envie d’évasion pour l’un, et nostalgie pour l’autre, mais ces raisons n’ont rien à voir avec l’amour véritable. Et c’est quelque chose de très effrayant à mon sens, peut-être la chose la plus effrayante du roman.

Après avoir été mordu la première fois par Damian, Lily est dans une sorte de sidération dont elle sort, plusieurs heures après, en s’effondrant sous la douche. L’enchainement m’a fait penser aux conséquences d’un viol. Etait-ce une idée que tu avais en tête ou le parallèle est-il fortuit ?

Lily a été violée lors de cette première rencontre, même si tout cela s’est passé en douceur, et elle ne s’en rend compte qu’après. Ce qui ne l’empêche pas de revoir Damian, car les traumatismes qu’elle a subi l’ont rendue masochiste.

L’attirance/répulsion que Lily semble éprouver pour Damian est-elle symbolique de la relation des jeunes filles à l’amour, ou au sexe ? Est-il plus facile pour un écrivain de rendre intelligible ce paradoxe en faisant de l’objet d’attirance un vampire ?

C’est un procédé qui a toujours été utilisé par les écrivains, depuis Dracula et même avant. Se servir du surnaturel pour souligner un problème réaliste est l’une des raisons d’être de la littérature fantastique, et c’est pourquoi elle me passionne. La peur de la morsure du vampire est souvent, dans la littérature YA, la peur de l’acte sexuel, de la pénétration. Dans les veines est un roman qui développe les peurs féminines : peur de faire l’amour, d’être violée, de n’être aimée que pour son corps et pas pour ce que l’on est.

Comment se fait-il que Lily n’ait jamais l’idée de lancer Damian (qu’elle envoie la venger de la peste au lycée) contre son père. Comment Lily envisage-t-elle sa place auprès de son père ?

C’est simple. Elle n’a plus que lui sur qui compter. Il est sa seule famille, puisque sa mère est une épave, et qu’elle n’a pas ni frère ni sœur. Son père est la seule personne qui l’aime aussi, puisqu’elle doute des réels sentiments de Damian, et se demande pendant tout le roman ce qu’il fait avec une fille comme elle. Son père, malgré ce qu’il lui fait subir, prend soin d’elle, et lui répète sans arrêt à quel point il tient à elle. Et lui, au moins, elle sait pourquoi. Sans lui, Lily s’estime perdue, car elle n’a pas le courage de prendre son indépendance.

Le secret domestique dans lequel vit Lily doit-il quelque chose à « La fille d’à côté » de Ketchum ?

Non, car quand j’ai découvert ce roman, j’avais déjà presque fini d’écrire Dans les veines.

La première fois où Damian et Lily font l’amour est l’une des scènes les plus gonflées que j’ai lues. Comment as-tu osé écrire cette scène, et réalises-tu qu’elle est une pierre de touche du livre ?

Si par gonflée tu entends choquant, alors il me semble qu’il y a des passages plus mémorables dans le bouquin. Mais c’est en effet l’apogée de l’histoire de Lily et Damian. La première fois dans la vie d’une jeune fille, détournée à la sauce splatterpunk. La scène est tendre et dérangeante à la fois. Comme le reste du roman, elle est écrite de façon très crue et n’a pas grand chose de sensuel au final, puisque Lily n’a plus que la peau sur les os et qu’il sont dans la chambre d’hôpital d’une petite fille morte.

L’amour exclusif de Gabriel pour sa « mère » et son « grand frère » signe-t-il sa personnalité intrinsèque ou est-ce un reste de l’immaturité de l’enfance chez lui (mise en lumière par ses dents de lait qui ne cessent de tomber et de repousser) ?

Comme tout môme, Gabriel est incapable de se débrouiller seul. Sans sa famille, il est condamné à mort, voilà pourquoi il ne peut les laisser partir. À cela s’ajoute une jalousie maladive, celle de l’enfant qui ne veut pas partager ses parents à l’arrivée de la nouvelle petite sœur.

En voyant Lily, Damian et Gabriel, difficile de ne pas penser à Louis, Lestat et Claudia (les points de convergence sont nombreux). Dans quelle mesure ce parallèle était-il conscient et/ou volontaire ?

J’ai lu Entretien avec un vampire à huit ans, et j’ai vu le film de Neil Jordan plus d’une centaine de fois quand j’étais ado. J’ai donc été considérablement marquée par les vampires d’Anne Rice, et c’est tout à fait volontaire si certains aspects de ses Chroniques ressortent dans mon roman. Tout simplement parce que ce sont Lestat, Armand et Claudia qui ont en partie inspiré mon imaginaire, et que Dans les veines leur rend hommage.

JF semble plus humain que les autres, moins changé, car plus jeune. Il est néanmoins impossible de ne pas voir qu’il est aussi vampire que les autres, et même qu’il utilise ses anciens potes comme des objets à qui il dénie toute liberté, en dépit de l’affection qu’il semble leur porter. Est-il vraiment le moins néfaste de tous, ou n’est-ce qu’une impression donnée par sa désinvolture punk ?

Il n’est pas le moins néfaste, car il est le plus violent et le plus excité, et qu’il tue à tour de bras pour soulager son addiction au sang. Mais contrairement aux autres, il est totalement con, donc beaucoup moins retors. J.F est aussi celui qui a le moins changé depuis sa transformation, non parce qu’il est encore jeune, mais parce qu’il était déjà ultra-violent, junkie et pourri jusqu’à la moelle lorsqu’il était humain.  Devenir vampire n’a changé que sa force et sa capacité à blesser autrui, sans crainte de représailles. Contrairement aux autres, qui se sont dénaturés au fil du temps, il était destiné, depuis sa naissance, à devenir vampire.

J’ai très envie de savoir comment tu connais aussi bien la scène et l’ambiance des années 70/80. Peux-tu m’éclairer ?

Je traine beaucoup en concerts et soirées batcave, death rock, new wave, minimal wave, punk, etc… parisiennes, et j’y rencontre des gens très intéressants, dont certains ont vécu ces années que je n’ai pas connues mais qui me rendent quand même nostalgiques ! Parfois, j’aimerais avoir une machine à remonter le temps sous la main et pouvoir me téléporter à Londres dans les années 80…

Quel regard portes-tu sur la scène gothique contemporaine ? Et sur la communauté gothique ?

La scène gothique est éparse, les sous-catégories foisonnent. Un death rocker n’a rien à voir avec un dark folkeux ou un indus, un métalleux, un steam punk ou un fetishiste, pourtant, les médias les mettent tous dans le même panier. Ce que les gens qualifient couramment de gothique de nos jours, ce ne sont plus les post-punks, mais les adeptes de l’électro-indus, qui n’ont de gothiques que le nom. Nous somme à une époque de « néo-gothisme ». Les post-punks sont devenus old-school, presque des dinosaures en voie d’extinction. Généralement, les jeunes préfèrent acheter une paire de New Rock, se coiffer de dreadlocks fluorescentes et aller danser sur des airs d’electro-indus très rythmés qui empruntent parfois à la techno et qui sont donc plus abordables pour l’oreille inexpérimentée du néophyte. Rares sont les gens des scènes batcave, et minimal wave, qui ont moins de trente ans, et c’est dommage, parce qu’on ne voit pas beaucoup de nouvelles têtes du coup en concert. Bref, ces deux mouvements (post-punk et électro-indus) n’ont pas grand choses à voir et se mélangent peu, même si dans la plupart des grandes soirées parisiennes, on réserve un dance floor à chacun. En France, l’électro-indus est roi, et pour écouter des morceaux old school pointus, il faut plutôt bouger en Allemagne, même si certains dj hexagonaux résistent encore et toujours à l’envahisseur.

Tu fais référence dans le livre à de très nombreux films, séries, romans sur le thème du vampire. Est-ce l’hommage que tu rends à des inspirateurs ? Qui t’a le plus influencé dans l’écriture du roman, explicitement mais aussi implicitement ?

Dans les veines est mon hommage au vampire en général. Outre Entretien avec un vampire, cité plus haut, les deux œuvres qui m’ont le plus influencée sont Aux Frontières de l’Aube, de Kathryn Bigelow, et Âmes perdues, de Poppy Z. Brite, que je cite dans le roman. Mes muses implicites seraient peut-être aussi The Devils Rejects, de Rob Zombie et le cinéma de Gregg Araki.

J’ai encore plein de questions, mais je vais te laisser reposer. Juste une question pour finir dans la bonne humeur : Charlotte Volper est-elle très sévère ?

Une vraie furie ! Non, je plaisante. C’est une excellente éditrice, très à l’écoute, qui a su rendre Dans les veines plus digeste pour le lecteur, en m’invitant à retravailler certaines erreurs typiques des premiers romans.

Interview sur vampirisme.com

05 vendredi Oct 2012

Posted by morganecaussarieu in revue de presse

≈ Poster un commentaire

Interview sur vampirime.com

Interview avec l’auteur de Dans les veines. Publié le 05/10/2012 par Vladkergan

Bonjour. Pouvez-vous vous présenter pour les internautes de Vampirisme.com ?

Morgane, 24 ans, vampirophile assumée.

Votre premier roman Dans les veines vient de sortir aux éditions Mnémos. Pouvez-vous nous expliquer la genèse de ce projet ?

J’ai juste voulu écrire un roman qui me plairait, un patchwork des thématiques qui me sont chères au service d’une histoire de vampires comme on en fait plus trop. Les personnages, je les ai portés en moi toute mon adolescence, il fallait juste un déclic pour qu’ils prennent vie sur le papier. Ce déclic fut la sortie de Twilight et l’engouement provoqué auprès des jeunes. Soudain, les blogs ne parlaient plus de Lestat mais d’Edward. Il m’a semblé qu’il était temps de rétablir certaines valeurs. Un vampire, c’est l’être le plus égoïste qui soit, il doit tuer les autres pour assurer sa propre survie. Alors quand une lycéenne s’en amourache, logiquement, ça ne devrait pas finir par un mariage… J’ai écrit ce récit très noir par contraste, en jouant sur les codes de la bit-lit. Je n’avais jamais rien écrit avant, et Dans les veines est issu d’un long apprentissage de l’écriture, sur 3 ans.

Dans les veines témoigne d’une culture étendue dans le domaine de la scène punk et post-punk, vous êtes-vous documentée dans le but d’écrire votre roman ou êtes-vous plus largement passionnée par ce mouvement ?

Tout l’univers post-punk/punk de Dans les veines, c’est le mien, c’est celui dans lequel j’évolue, et je l’ai affiné au fur et à mesure de mes rencontres avec les gens, dans les bars, les concerts, les soirées… ou au détour d’un documentaire obscur sur la scène des années 80…

Le vampire a-t-il une sorte de lien naturel avec cette culture ? Cette émanation du vampire est-elle dépassée, comme la nostalgie de JF (personnage du roman) pour cette période me le fait craindre ? Bref, le punk est-il mort ?

Le post-punk est associé au mot « gothique », et Dracula de Stoker, c’est estampillé littérature gothique. Ajoutons à cela le morceau Bela Lugosi’s Dead de Bauhaus (qui ouvre d’ailleurs le film Les Prédateurs de Tony Scott), et le lien naturel est établi ! Les post-punks ont récupéré l’image vampirique, sombre et sensuelle, qui finalement collait pas mal à leur musique…

À l’époque où le post-punk était à la mode, il y a eu deux films sortis la même année (87) qui sont restés cultes : Génération perdue de Schumacher et Aux Frontières de l’Aube de Bigelow. On y voit des vampires marginalisés, qui empruntent les tenues des punks et leur attitude de voyou. Il s’agira, dans ces films, en tuant les vampires, d’éradiquer la « punk attitude » des héros, pour en faire des jeunes gens biens sous tout rapport.

Est-ce que le vampire punk est mort avec ces deux œuvres ? Pas vraiment : dans les années 90, Spike de Buffy est devenu le digne descendant du Kiefer Sutherland de Génération perdue.

J’espère que J.F. contribuera à faire vivre le mythe du suceur de sang punk, parce que, comme dirait mon éditrice Charlotte Volper, entendre crier No Future pour l’éternité, c’est quand même fun !

Quand à la mort du punk-rock, c’est sûr, le mouvement n’a plus la même résonnance qu’à la fin des années 70. Quand on voit les punks londoniens qui vendent leur image (crête carte postale) aux touristes, c’est vrai qu’on peut se poser la question.

Mais la scène survit, il y a encore des lieux où ça bouge, comme le squat la Miroiterie à Paris, même s’il menace de fermer. Là-bas, on y rencontre des gens qui ont vécu les débuts du punk et qui continue d’y croire, et une bande de jeunes avec la rage, qui tente de ressusciter le mouvement et de lui apporter leur fraîcheur.

Pensez-vous que Zillah (personnage vampire dans Lost Souls de Poppy Z Brite) latte la gueule d’Edward Cullen ?

Je pense qu’avant de lui latter la gueule, il le sodomise… mais heureusement pour Edward, il court très vite, comme on a pu le constater dans les films Twilight.

Quel regard portez-vous sur l’évolution du vampire en littérature ces dernières années ?

Bit-Lit, Bit-lit, bit-lit, bit-lit, bit-lit… Laisse-moi entrer… bit-lit, bit-lit… Plus sérieusement, on est passé – dans les grandes lignes – à un vampire utilisé en tant que métaphore de la sexualité (Dracula, c’est le désir des victoriens qui s’exprime dans une société étouffée par des valeurs pudibondes, les crocs comme pénis de substitution ; Lestat ou Carmilla, c’est la capacité à vivre un amour homosexuel qui ne va pas plus loin que le stade oral ; Zillah, c’est l’expression de tous les tabous puritains de la société américaine…) à un vampire qui devient, à partir de Twilight, la métaphore de l’abstinence et le garant des valeurs religieuses mormones. Edward est quand même un puceau de plus de 100 ans, l’ange Mormoni réincarné, et non plus l’ange déchu, une figure lubrique du diable sur Terre…
Heureusement, certains romans de bit-lit ultra sexués rééquilibrent la balance comme True Blood. L’adaptation télévisuelle, dopée par le génial Alan Ball est bien meilleure, d’ailleurs.

Quelles sont vos premières et dernières rencontres avec un vampire (littéraire et / ou cinématographique) ?

Ma première rencontre avec un vampire, était en fait un « entretien ». Celui avec Louis et Lestat, à tout juste 8 ans. A l’époque le film de Neil Jordan sortait au cinéma, et l’affiche m’avait hypnotisée, je voulais le voir à tout prix. Évidemment, ma mère n’a pas voulu m’emmener au cinéma —on la comprend, c’était interdit au moins de 12 ans et discutable éthiquement parlant. Elle a ensuite fait l’erreur d’acheter le livre et de ne pas le cacher, pensant que c’était trop compliqué pour qu’une môme de 8 ans le lise, le comprenne et le finisse. La découverte d’Anne Rice a été une révélation pour moi, qui s’est transformée en obsession durant l’adolescence. Quand j’ai enfin eu le droit de voir le film, je l’ai regardé au moins 200 fois… il m’en reste quelques névroses…

Ma dernière rencontre était plutôt avec un chasseur de vampire, je parle d’Abraham Lincoln. Le film de Timur Bekmambetov était inégal, mais j’ai apprécié cette thématique des vampires vus comme les maîtres blancs esclavagistes de Louisiane qui dévorent les Noirs, une thématique inspirée d’Entretien avec un vampire justement, et de l’excellent Riverdream de George R R Martin (Mnemos).

J’ai aussi découvert le Comme une bête de Farmer

Pour vous, comment peut-on analyser le mythe du vampire? Qu’est ce qui en fait la pérennité ?

Le vampire fascine car c’est une figure double, un paradoxe : vivant et mort à la fois, séduisant et repoussant, un démon au visage d’ange.

Au fil des siècles, le vampire s’est adapté à la société pour survivre, mais il s’est ramolli dans le processus. En Europe de l’Est, au 18ème, le vampire incarnait la peur de l’Autre, c’était un bouc émissaire parfait, un démon responsable de tous les maux de la société. A partir des années 70, le vampire devient un anti-héros, auquel on peut s’identifier. Il n’est plus alors qu’une victime de ses instincts et inspire la compassion (Jean Marigny pourrait vous parler de cette évolution mieux que moi). À travers les amateurs d’hémoglobine, on évoque la marge, l’exclus. Au 21ème siècle, ils ont tendance à passer d’anti-héros à héros, dans cette vague d’œuvre mettant en scène un vampire détective (la plus célèbre étant bien évidemment Angel) ou bien dans la bit-lit où il sert de chevalier servant aux lycéennes en détresse. Bref, le vampire a toujours été une créature à la mode, parce qu’il se métamorphose pour suivre la mode, la créant parfois…

Avez-vous encore des projets de livres sur ce même thème ? Quelle va être votre actualité dans les semaines et les mois à venir ?

Je pense que Dans les veines ne m’a pas encore permis d’exorciser complètement cette fascination pour la figure vampirique. Le roman s’achève sur une fin ouverte, et pourra donner lieu à une éventuelle suite. Peut-être en apprendrons nous plus sur Gabriel, l’enfant vampire… En tout cas, si cette suite se fait, elle n’aura rien à voir avec le premier, je compte bien en faire quelque chose de plus original. Dans les Veines était mon tribut au genre, et il est très marqué par ses codes.

En ce qui concerne mon actualité, j’ai deux nouvelles qui ont été choisies pour figurer dans une anthologie sur la vie après la mort aux éditions l’œil du Sphinx, qui sortira courant 2013 probablement. L’une est une variation sur le thème de Peter Pan, et l’autre met en scène deux personnages de Dans les Veines, dans un texte inédit.

Et pour me rencontrer, rendez-vous à la librairie parisienne l’Antre-Monde le 20 octobre à partir de 15h30…

Articles récents

  • dossier de presse Entrevue choc avec un vampire
  • Notre parodie d’Entretien avec un vampire sort en Octobre à l’occasion de la série évènement !
  • Revue de presse de Vertèbres (au diable Vauvert)
  • VERTEBRES SORT LE 7 OCTOBRE
  • Rouge toxic et Venom en numérique

Archives

  • janvier 2023
  • août 2022
  • octobre 2021
  • septembre 2021
  • septembre 2020
  • mai 2019
  • septembre 2018
  • juillet 2018
  • mars 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • août 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • février 2017
  • avril 2016
  • janvier 2016
  • octobre 2015
  • août 2015
  • juillet 2015
  • mai 2015
  • avril 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • décembre 2014
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • septembre 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014
  • mai 2014
  • avril 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • décembre 2013
  • novembre 2013
  • octobre 2013
  • septembre 2013
  • août 2013
  • juin 2013
  • mai 2013
  • avril 2013
  • mars 2013
  • février 2013
  • janvier 2013
  • décembre 2012
  • novembre 2012
  • octobre 2012
  • septembre 2012
  • juillet 2012
  • mai 2012

Catégories

  • article
  • critique
  • dossier
  • interview
  • news
  • revue de presse
  • salon
  • Uncategorized
  • urbex
  • voyage

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné∙e
    • Les gentils vampires n'existent pas
    • Rejoignez 34 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Les gentils vampires n'existent pas
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…