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Les gentils vampires n'existent pas

~ Le blog de l'écrivaine Morgane Caussarieu

Les gentils vampires n'existent pas

Archives de Tag: caussarieu

Rouge toxic et Venom en numérique

10 jeudi Sep 2020

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actusf, caussarieu, rouge toxic, rouge venom

Faruk et Barbie se sont refait une beauté en numérique :

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Revue de presse de Chéloïdes

08 mercredi Nov 2017

Posted by morganecaussarieu in critique, revue de presse, Uncategorized

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caussarieu, chéloïdes, chronique littéraire, critiques, punk

16707028_10155093331329656_362264752_n (1)« Sid et Nancy, qui, eux, commencèrent la dope avant d’arrêter le sexe, disaient dans le film éponyme : « Le sexe, c’est pour les hippies. C’est pas pour les punks toutes ces chienneries« . Ils étaient raccords sur ce point, Malik et Colombe non. » Gromovar, Quoi de neuf sur ma pile.

« Cru, vrai, toujours juste, une peinture réaliste d’une génération perdue en manque de sensations fortes ». Culture vs news

« C’est pessimiste comme du Céline…  référencé comme un Bret Easton Ellis… défoncé comme Trainspotting et porteur de la même puissance destructrice inéluctable qu’un Requiem for a Dream… » Fred, Un K à part.

« si vous vous êtes aventuré un jour sur les territoires de Virginie Despentes ou Ann Scott vous ne serez pas déstabilisé, mais ce n’est pas rendre honneur à Morgane Caussarieu, qui tire son épingle du jeu ! Portrait cru d’une jeune fille de son temps, à vif et sans maquillage » Ludovic, Khimairaworld.

« réalisme cru, poésie hallucinée qui a trempé dans l’alcool et a sniffé les vapeurs de drogue. (…) C’est un choc bouleversant, une claque douloureuse et addictive. » Manon, Ombrebones.

 

QUOI DE NEUF SUR MA PILE

« …l’incompréhension fondamentale, presque solipsiste, entre partenaires humains. Le sexe peut aider à la surmonter mais Colombe et Malik n’ont pas ce luxe. Alors ne reste que les chéloïdes, que la déception d’avoir cru avoir trouvé un Autre, que la borderline entre disputes, violence, larmes, concerts, et dope, de plus en plus de dope comme palliatif à la déception, substitut à un sexe défaillant, justification pratique à une sexualité en berne.

Cette descente aux enfers, Caussarieu la décrit dans un langage cru et explicite. Elle gratte là où ça fait mal et n’offre pas d’échappatoire facile à ses personnages. Elle raconte une histoire de sentiments exacerbés, de conduites suicidaires, de soif du contact jamais rassasiée, ou, ce qui est pire, jamais rassasiée par l’un comme le voudrait l’autre. Des boites parisiennes aux sex-clubs de Berlin, des squats en ruine aux appartements de la petite bourgeoisie culturelle, de ces gothiques qui dansent en regardant leurs pieds à ces birds qui attendent la baston comme des prétresses une apparition, Caussarieu raconte un monde qu’elle connait bien, offrant tant de moments de vérité qu’on ne peut qu’y trouver des souvenirs ou un bon travail d’ethnologue.
Sid et Nancy, qui, eux, commencèrent la dope avant d’arrêter le sexe, disaient dans le film éponyme : « Le sexe, c’est pour les hippies. C’est pas pour les punks toutes ces chienneries« . Ils étaient raccords sur ce point, Malik et Colombe non. » http://www.quoideneufsurmapile.com/2017/11/lostetter-caussarieu-stop-and-go.html

LE MONDE DE MATEO

« et puis il y a Morgane. Qui boxe pour la première fois en dehors de sa catégorie et qui relève le gant de bien belle façon ma foi. Ses paumés à elle aussi sont flamboyants. Histoire d’amour dur qui dure (ou qui ne dure pas, c’est selon). Succession de coups bas et de coups dans le ventre. C’est moche. C’est triste. Mais c’est brillant. Des perdants magnifiques qui zonent de squats en squats, y perdent quelques dents et beaucoup de neurones au passage. La teuf comme dernier (seul) horizon. Berlin, comme nouvel eldorado. » http://lemondedemateo.over-blog.com/2018/06/cheloides-vernon-et-simples-d-esprit.html

UN K A PART

« Cette “chronique punk” tient les promesses de son sous-titre. Vrai, juste et crédible, voilà comment ça sonne. Caussarieu sait de quoi elle parle, on le sent.
S’ajoute une grande qualité d’écriture en termes de style. Cru, argotique, plein de verlan mais pas dénué d’un certain lyrisme, une espèce de poésie punk trash et tragique. Et comme le style, c’est ce qui manque à 99% des bouquins qui te parlent de gens qui s’aiment, j’étais bien content d’en trouver. Merci, Morgane. C’est pessimiste comme du Céline… avec sa musique omniprésente, référencé comme un Bret Easton Ellis qui pointerait sa lorgnette à l’autre bout du spectre social d’American Psycho… défoncé comme Trainspotting et porteur de la même puissance destructrice inéluctable qu’un Requiem for a Dream… barge comme du Fight Club (le bouquin plus que le film)… désabusé comme du Nirvana…
Tout mis bout à bout, je plains l’auteur qui va devoir supporter le cliché du bouquin “OVNI” dans moult avis critiques. Oui, Chéloïdes est barré, original, marquant, mais n’a rien d’un vaisseau solitaire et déconnecté de tout. Chéloïdes ne plaira pas à tout le monde. Les amateurs d’historiettes fleur bleue risquent de pleurer leur mère tout le long du bouquin. D’un autre côté, c’est l’occasion de sortir du monde des Bisounours et de découvrir celui des Punkounours. Gens “comme il faut”, lisez cette romance punk, vous en apprendrez beaucoup sur les marginaux que vous matez de loin avec une moue pincée de dégoût – et qu’ont plus d’humanité que vous ne l’imaginez (voire plus que vous tout court). » http://unkapart.fr/cheloides/

KHIMAIRA WORLD

Quand bien même ce nouveau récit est ancré dans notre réalité, force est de constater qu’on est bien dans un roman de Morgane Caussarieu  ! Le script du film porno de Roman apparaît comme un pied de nez humoristique à cette époque. De la littérature «  blanche  » (par opposition à la littérature de genre), mais qu’on ne doit pas moins présenter avec précaution, car on y trouve autant de décadence que dans les précédentes œuvres de Morgane Caussarieu. Les références à la culture rave, punk et post-punk, qu’elle maîtrise tout aussi bien, sont beaucoup plus prégnantes  : bande-son et liste des squats et clubs festifs (La miroiterie, la cantada, et pour finir le Berghain)  incluse. «  Chéloïdes  » (littéralement des bourrelets développés sur une cicatrice, qu’on associe facilement ici, outre à l’histoire, aux tatouages et aux piercings qui l’émaillent), c’est la découverte d’un monde souterrain si ce n’est pas l’affirmation de la retranscription réaliste et sensible de marginaux qui hantent notre société. Des fêtes hautes en couleur on en traverse beaucoup, autant que dans «  Les chérubins électriques  » de Guillaume Serp, livre «  secret  » cité par Beigbeder ou feu Daniel Darc, et qui sert ici de fil conducteur  : l’auteur iconique, comète des années 80, décédé à 27 ans, est omniprésent tout du long du récit, tout comme les défonces éthyliques jusqu’au black-out, et la drogue sous toutes ses formes. Les comparaisons viennent à l’esprit indubitablement à la lecture  : si vous vous êtes aventuré un jour sur les territoires littéraires d’auteurs commeVirginie Despentes ou Ann Scott (pour ne citer que des auteures françaises) vous ne serez pas déstabilisé, mais ce n’est pas rendre honneur à Morgane Caussarieu, qui tire son épingle du jeu et nous ravi, une fois encore, avec un style incisif et sans concession ! Portrait cru d’une jeune fille de son temps, à vif et sans maquillage. On aimerait penser «  No future  », pourMorgane Caussarieu, mais finalement il y en a certainement quelque chose pour elle dans l’avenir et les romans! Le catalogue de l’atelier Mosésu s’enjolive d’une jolie perle noire  ! http://www.khimairaworld.com/cheloides-chronique-punk-2/

OMBREBONES

Chéloïdes, c’est l’histoire d’un garçon et d’une fille que la vie n’a pas épargnée, qui arrivent chacun avec leurs passés, leurs problèmes, leurs déviances et leurs réalités. Qui se rencontrent, se confondent l’un dans l’autre avec l’énergie du désespoir, et qui sacrifient des morceaux d’eux-mêmes dans cette relation qui deviendra de plus en plus toxique. Une relation en montagnes russes, mais pas celle de la foire du quartier, non. Plutôt du genre Millenium Force… Chéloïdes est un roman bouleversant et d’une telle justesse qu’on ne peut pas s’empêcher de se demander s’il ne contiendrait pas, par hasard, une expérience personnelle. S’il ne serait pas un témoignage, au lieu d’un récit imaginé. Ce côté destructeur, cette folie qui s’empare des personnages, leur descente aux Enfers sans qu’ils ne cherchent à véritablement en sortir. Parce que, au fond, l’Enfer, c’est aussi relatif que le bien ou le mal. Avec Chéloïdes, nous sommes plutôt dans le réalisme cru, dans la poésie hallucinée qui a trempé dans l’alcool et a sniffé les vapeurs de drogue. On retrouve le côté cru propre à la plume de Morgane Caussarieu, mais plus acéré, plus affuté. C’est un choc bouleversant, une claque douloureuse et addictive. Une plongée dans un autre type d’univers… Morgane Caussarieu nous montre les pires aspects d’un couple, marque la différence entre l’image affichée et le quotidien. Elle met l’accent sur la douleur plutôt que de se concentrer sur le bonheur conjugal. On comprend mieux la mentalité punk, leur façon de vivre, l’underground de manière générale. C’est fascinant et addictif, difficile de reposer ce livre quand on l’a commencé…   Chéloïdes ne plaira pas à tout le monde. Il va dégoûter, révolter, choquer. Et cette fin… Tellement magistrale, parfaite. J’en ai vibré à chaque seconde, depuis la scène dans la chambre noire jusqu’à la dernière phrase. https://ombrebones.wordpress.com/2017/10/22/cheloides-morgane-caussarieu/

SONGES D’UNE WALKYRIE

« cette auteure m’attirait. Il faut dire qu’elle présente un look qui se remarque, une allure qu’elle arbore avec beaucoup d’aisance, elle est plutôt canon la dame, joliment tatouée et percée, à mon sens autant la romancière que la personne ne doit pas laisser indifférent. Univers glauque et look punk, j’étais conquise avant d’en lire un seul mot. Chéloïdes se dévore, se lit sans aucune difficulté et pourtant le style est là, présent, imposant, fracassant, l’auteure nous happe et ne nous laisse certainement pas indemne. Vous êtes prévenus !. (…)  cette perdition de soi à travers l’alcool et les soirées goth – punk où la musique vrille les tympans et emporte avec ses beats, boum boum, en symbiose avec le cœur, la tête, une transe où l’on se libère, plus d’attache, plus de société, plus d’obligations, ça coule à flot, ça transpire… Dans les gogues, on s’amasse, pour tirer son coup rapide ou pour se droguer, un petit cachet magique ou une poudre à sniffer et c’est reparti pour un tour sur le « dancefloor ». Une atmosphère bien particulière donc ce milieu underground, mais qui m’a bien plu ! Pas franchement des bases solides pour nos deux tourtereaux qui vont chacun vivre cette relation en marge l’un de l’autre, s’y perdre même, Colombe parce qu’elle cache certaines choses, qu’elle sacrifie une part d’elle-même, Maalik parce qu’il est aveugle, imposant et instable, ça va forcément se déchirer, se rabibocher et sombrer toujours plus profondément l’un avec l’autre.(…)jusqu’à la fin, jusqu’à ces derniers mots « pas encore », on est complètement pris pas cette histoire, cette relation tragique qui pourrait virer au drame, cette relation toxique où la violence, les excès, et la dépravation n’ont plus aucune limite. Les personnages se dézinguent l’un et l’autre, l’une par des relations douteuses, des mauvaises rencontres et surtout une certaine faiblesse psychologique, l’autre par sa passion amoureuse et ses névroses, tout, tout de suite, pas de limite, pas de négativité, qui vont virer au psychodrame.https://songesdunewalkyrie.wordpress.com/2018/06/06/cheloides-chronique-punk-de-morgane-caussarieu/

 

CULTURE VSNEWS

« Cru, vrai, toujours juste, Morgane Caussarieux possède une aptitude rare à décrire chaque ressenti. L’alternance de point de vue, proche du témoignage, fait de ce roman une peinture réaliste d’une génération perdue en manque de sensations fortes.
Du sexe aux drogues dites « douces » en passant par les substances les plus dangereuses, l’auteur nous entraîne dans les émois, les ébats, les errances d’une bande de jeunes à la recherche de… de quoi d’ailleurs? La réponse n’est pas, en tout cas, dans ces paradis artificiels… » https://culturevsnews.com/2017/10/18/cheloides-chroniques-punks-19-octobre-2017-de-morgane-caussarieux/

GILLE DE BOUVERIE

« J’ai vraiment aimé cette chronique dans le sens où elle ne cherche pas à donner de leçons de morale ou à montrer du doigt le bien ou le mal, mais elle apporte juste un témoignage sur cette marginalité que vivent certaines personnes, et le tout sans concession. Parce que Chéloïdes est trash, sombre, sans tabou, mais jamais vulgaire ou indécent, même quand l’auteure aborde des sujets très sensibles. (…)Morgane Caussarieu a su parfaitement nous décrire ces lieux underground, la musique, la drogue et ses effets (et méfaits). Tout cela sans en faire de trop. Un savant dosage. » http://www.gilles-debouverie.fr/annonce/mes-lectures/cheloiedeschroniquepunkdemorganecaussarieu

Salons

19 lundi Oct 2015

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caussarieu, halliennales, thriller gujan mestras, utopiales

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Avant de se rencontrer à Nantes, le week-end du 30 octobre pour Halloween aux Utopiales, superbe festival de SF où Je suis ton ombre a été sélectionné au prix plantète SF des blogueurs  : http://planete-sf.com/category/prix-du-planete-sf/

Voici quelques aperçus des précédents salons : 
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Les Halliennales le 
10 octobre 2015 à Hallennes-lez-Haubourdin

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12002912_1673557932879835_1578806738743674537_nThriller Gujan Mestras11951917_949329291826025_7066770363578267529_n

Interview et critique de Dans les veines pour le site Dailymars

21 mardi Juil 2015

Posted by morganecaussarieu in critique, interview, revue de presse

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caussarieu, dailymars, dans les veines

http://www.dailymars.net/interview-morgane-caussarieu/

http://www.dailymars.net/dans-les-veines-splatterpunk-a-bordeaux/

[INTERVIEW] MORGANE CAUSSARIEU « AVEC LA BIT-LIT, J’AI L’IMPRESSION D’ASSISTER À UNE RÉGRESSION DU VAMPIRE »

Déborah Gay juillet 21, 2015 BOOKS, INTERVIEWS
MORGANE CAUSSARIEU EST UNE JEUNE ÉCRIVAIN DE 28 ANS, MORDUE DE LITTÉRATURE ET DE VAMPIRES. AUTEURE D’UN ESSAI INTITULÉ VAMPIRES ET BAYOUS : SEXE, SANG ET DÉCADENCE, LA RÉSURRECTION DU MYTHE EN LOUISIANE, SON DERNIER ROMAN, JE SUIS TON OMBRE, A OBTENU LE PRIX BOB MORANE 2015. MORGANE CAUSSARIEU, QUI FAIT PARTIE DES SCÈNES DES SCÈNES PUNK, POST-PUNK ET RAVE, REVIENT AVEC NOUS SUR SON PREMIER ROMAN, DANS LES VEINES, A L’OCCASION DE LA RÉÉDITION DE CELUI-CI CHEZ HELIOS.

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Dans les veines est sorti quand vous aviez 24 ans. Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire un tel roman ?
Morgane Caussarieu J’ai écrit ce livre quand j’avais 20 ans. Il a été publié quatre ans plus tard. En fait, j’ai été très marquée par tout l’univers d’Anne Rice. J’ai luEntretien avec un vampire, j’avais 8 ans. Et j’ai complétement été happée par la figure du vampire. Je suis de la génération Buffyaussi, puis j’ai découvert des auteurs comme Poppy Z. Brite. Et donc pour moi, il était impossible d’écrire sur autre chose que le vampire.

Le vampire est un être fascinant car c’est une figure trouble, paradoxale. Il y a l’Eros et le Thanatos, il est mort et vivant, repoussant et attirant à la fois. Il a un visage d’ange et c’est un démon. Je crois que c’est ça qui m’a séduite et aussi cette façon d’aborder la sexualité à demi-mots. Pour un enfant, c’était assez fascinant.

D’ailleurs, dans Dans les veines la sexualité est très présente. On parle d’une sexualité très noire, très taboue. Pourquoi ce choix-là ?
M.C. J’ai toujours aimé ce qui était un peu gore et violent. Je suis très fan de cinéma bis,  et j’inscris Dans les veines dans le courant du splatterpunk. Une catégorie à laquelle appartiennent Poppy Z. Brite, Clive Barker, Jack Ketchum. C’est une littérature qui veut trancher avec une horreur un peu onirique comme on peut avoir chez Poe. Là, on part sur une horreur très réaliste, très montrée. J’ai toujours l’habitude de définir ça comme une littérature qui veut retranscrire les sensations du Grand Huit : on a la nausée, on en peut plus, mais on en redemande quand même.

Dans mon livre, j’ai vraiment voulu réagir avec toutes ces histoires de vampire qui finissent bien. Pour moi ce n’est pas possible qu’une histoire d’amour avec un vampire se termine bien, parce que c’est une créature profondément égoïste, qui se nourrit des autres pour survivre. Ca ne peut pas finir par un mariage.

Buffy

Pensez-vous quand même qu’un vampire a une âme ?
M.C.
Mes vampires sont dénaturés par leur mode de vie mais on voit bien qu’ils réfléchissent comme nous. Au final, ils utilisent d’autres sens, ont d’autres besoins, mais ils sont quand même capables d’amour à leur manière. Ils sont jaloux, ils sont possessifs, ils s’entraident les uns, les autres. Donc oui, ils ont une âme. Ils n’ont pas les mêmes perceptions et ne répondent pas aux mêmes lois.

Pourquoi avoir mis les vampires en scène à Bordeaux ?
M.C. Quand j’ai écrit Dans les veines, j’étais étudiante à Bordeaux, et je voulais absolument écrire une histoire de vampires française. J’en avais marre qu’on aille toujours aux Etats-Unis, il y a même des auteurs français qui prennent des pseudos américains et qui situent leurs histoires là-bas. Je voulais un vampire français, un vampire du terroir. Donc Bordeaux, parce que j’y vivais mais aussi parce que je trouvais que c’était une ville pas trop petite et pas trop grande. Les vampires n’auraient pas pu prendre la ville de Paris d’assaut comme ça, et je trouve que cela donne une impression de huis-clos dans cette ville.

Votre vampire français est un vrai punk. Est-ce que le vampire est par essence punk ?
M.C.
Le vampire est devenu punk dans les années 80. Il y a une chanson, « Bela Lugosi’s dead » de Bauhaus, qui montre que le vampire d’antan est complétement dépassé, une nouvelle génération de vampire est arrivée et cette chanson ouvre d’ailleurs le film Les prédateurs. Et quelques années plus tard, il y a eu deux autres films, Aux frontières de l’aube et Génération perdue, qui vont mêler vampires et culture punk, le côté marginal du punk et le côté marginal du vampire.

Si un nouveau vampire devait voir le jour, à quoi ressemblerait-il ?
M.C.
Je n’ai pas de réponse. J’ai joué avec des codes déjà existants, pour leur rendre hommage. Mais je ne sais pas, vraiment… J’ai apporté ma petite touche, mais j’ai touché à tous les archétypes du vampire et je les ai confrontés à la société de maintenant et aux codes du vampire de la bit-lit, qui m’exaspèrent vraiment.
Bit-lit, c’est ce côté avec héroïne forte, à la Anita Blake. J’aime beaucoup Anita Blake, je suis une génération Buffy, je ne crache pas sur toute la bit-lit en général. Mais j’ai l’impression d’assister à une sorte de régression du vampire. Il était devenu sujet, un héros auquel on pouvait s’identifier chez Anne Rice, et là, dans la bit-lit, il est devenu l’adversaire ou le petit copain de l’héroïne forte et il est repassé en temps qu’objet. Il manque de substance, de complexité. Il est peu fouillé.

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Vous avez écrit une autre histoire, qui a reçu le prix Bob Morane, intitulée Je suis ton ombre…
M.C.
Oui, mais c’est un peu particulier car ce n’est pas centré sur le personnage du vampire. C’est vraiment une histoire sur l’enfance pervertie. Certes, le personnage de Gabriel, présent dans Dans les veines, vient hanter un petit garçon névrosé, lui raconte son histoire, et ce garçon découvre son journal intime et comment il est devenu vampire. Donc ça arrive vraiment à la fin.

Recevoir ce prix, ça m’a apporté beaucoup de moqueries, car le méchant dans Bob Morane, c’est l’Ombre jaune, donc j’ai eu le droit à « Je suis ton ombre… jaune ». Sinon, j’étais extrêmement fière de le recevoir, je ne m’y attendais pas du tout. J’étais aussi en lice pour le prix Masterton et je m’étais dit que j’aurais plus de chance avec celui-là car il est axé horreur et fantastique. Tandis que le prix Bob Morane réunit toutes les catégories de l’imaginaire, donc j’étais surprise. Et assez fière.
 

Propos recueillis par téléphone, en juin 2015.

DANS LES VEINES : SPLATTERPUNK À BORDEAUX

Déborah Gay juillet 19, 2015 BOOKS

Morgane Caussarieu

L’histoire : Les nuits sont chaudes à Bordeaux, alors que les jeunes se pressent au nouveau club tendance, le Bathory, et que des cadavres exsangues sont repêchés de la Garonne. Des vieux punks dévastent un supermarché. Le lieutenant Baron se penche sur l’enquête, tandis que sa fille Lily cherche sa libération parmi la faune nocturne.

Mon avis : Amateurs de vampires douceâtres, chouinant sur l’existentiel, romantique et aimant les vieux châteaux, passez votre chemin. Bienvenue dans un monde sombre, glauque, mortel. Où le mal, qui est l’essence de ces créatures surnaturelles, se cache aussi chez les hommes. Ne cherchez ni espoir, ni amour dans un livre d’une noirceur cruelle qui redéfinie les histoires de vampire.

Trahisons, liens, relations, tout se redéfinit dans la nuit bordelaise. Un livre qui secoue et prend aux tripes, sans espoir de rédemption, qui tisse une toile amère. Un excellent récit de Morgane Caussarieu, dont il s’agissait du premier roman, réédité chez Helios. Elle a d’ailleurs rédigé Vampires et Bayous : sexe, sang et décadence, la résurrection du mythe en Louisiane , un essai sur nos amis aux crocs pointus.

Par Dans les veines, roman assez graphique et sanglant, elle apporte sa touche et sa version au mythe du vampire, avec originalité, tout en gardant certains fondamentaux (non, ils ne se transforment pas en diamants au soleil, ils crament). Roman punk, par ses personnages (le buveur de sang Jeff et ses amis camés), son message nihiliste et sa bande sonore, Dans les veines est un récit qui emporte jusqu’au bout de la nuit, si on a l’estomac bien accroché.

Si vous aimez : des récits où le loup est loup. Le splatterpunk (mélange d’un esprit nihiliste et réaliste du punk dans le domaine des genres fantastique et horrifique). No Future.

Autour du livre : Morgane Caussarieu a remporté le prix Bob Morane du roman francophone 2015 pour son ouvrage Je suis ton ombre qui a lieu dans le même univers que Dans les veines.

Extrait : « Il se plaça juste derrière Lily, le torse contre son dos, les hanches contre ses fesses, et elle sentit son souffle gelé se lover dans son cou. L’odeur de l’enfance lui envahit les narines à nouveau, l’odeur de sa salive sur cette vieille peluche qu’elle chérissait. Elle n’osa pas se retourner, tandis que les ongles lui caressaient la nuque, hérissant le duvet qui la recouvrait.
« Ton existence est extraordinaire », chuchota-t-il à son oreille et sa voix de glace se faufila jusqu’à son sympa, pareille à un serpent effilé. « Tu ne sais pas à quel point…
-Me fais pas mal », couina-t-elle, peinant à faire entrer l’air dans ses poumons.
Il rit, et son rire lui fit penser à un bonbon acidulé, qui vous pique la gorge. »

Sortie : mai 2015, 442 pages, éditions Helios, 10,90 euros.

Je suis ton ombre en finale du prix Masterton

09 lundi Fév 2015

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berrouka, caussarieu, delalande, finale, je suis ton ombre, Lovecraft, masterton, prix

Yes, Je suis ton ombre est finaliste pour le prix Masterton 2015 ! annonce du gagnant en mars… ça fait la deuxième fois qu’un de mes romans est en finale!!! C’était tendu cette année, car à chaque trimestre, il y avait du beau monde sélectionné. Et c’est une fierté d’être parvenu jusque là aux côtés de Karim Berrouka, Arnaud Delalande, John Ethan Py, et Jean-Luc Marcastel.

http://masterton.noosfere.org/index.php?rub=actu

Les finalistes du Prix Masterton 2015 sont :

Romans francophones

  • Karim Berrouka : Fées, weed et guillotines, ActuSF
  • Morgane Caussarieu : Je suis ton ombre, Mnémos
  • Arnaud Delalande : Le piège de Lovecraft, Grasset
  • Jean-Luc Marcastel : Les enfants d’Erebus, J’ai Lu
  • John Ethan Py : Chesstomb, l’Homme sans nom

Romans traduits

  • Peter Clines : 14, J’ai Lu (traduit par Jean-Pierre Pugi)
  • Joe Hill : Nosfera 2, JC Lattès (traduit par Antoine Chainas)
  • Caitlin R. Kiernan : La fille qui se noie, Panini books (traduit par Benoît Domis)
  • Seth Patrick : Treize, Super 8 (traduit par Diniz Galhos)
  • Masahiko Shimada : La fille du chaos, Wombat (traduit par Miyako Slocombe)
  • Chuck Wendig : Black Bird, Miriam Black T1, Panini (traduit par Cyrielle Lebourg-Thieullent)

Nouvelles

  • Anthologie Histoires de… folie, Lune Écarlate
  • Fabien Clavel : Du débriefing zombiesque en 7 étapes in Zombies et autres infectés, Griffe d’encre
  • Thomas Day : Forbach, Bifrost 73
  • Mélanie Fazi : Le jardin des silences, Bragelonne
  • Christophe Gallo : Les chaotides, Elenya
  • Denis Labbé : Interstices, Elenya
  • Frédéric Livyns : Sutures, Lune Ecarlate

Les lauréats seront annoncés début mars.

Ma dernière lecture vampirico-francophone : Lemashtu

22 mercredi Oct 2014

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caussarieu, Griffes d'encre, Lemashtu, Li Cam, Nosferat, stryge, vampire, vovoïde

lemashtuLemashtu, chronique des stryges, Tome 1

auteur : Li-Cam

Editeur : Griffes d’encre

Etrange, Lemashtu. J’en avais entendu parler, toujours en bien, comme de son auteur, la charmante Li-Cam. Mais j’avais aussi entendu la mention Young Adult. Alors je me méfiai, je me disais, c’est peut-être pas pour moi… La couv pourtant, ne pue pas le young adult, elle suinterait même le roman érudit. C’est au Salon du vampire de Lyon que je me suis lancé. Et bien j’en ai eu pour mon argent. Lemashtu est un bouquin surprenant, croyez-moi. Dur à définir. Je tenterai que c’est du Harry Potter version salace. Un petit gars célèbre, cloitré dans un pensionnat londonien. Sauf que la comparaison s’arrête là.

Le principal problème de Lemashtu, c’est ses pulsions sexuelles incontrôlables, que ses tuteurs castrateurs essaient de museler tant bien que mal. Et ça arrête pas pendant tout le bouquin, de la métaphore scabreuse des crocs érigés, aux tentations homosexuelles, au sexe plus explicite. Mais le tout est raconté avec l’innocence et l’ingénuité de J.K Rowling. Rien que pour ça, ça vaut le détour. Mais c’est pas tout. Li Cam a de l’imagination à revendre, et réinvente complètement la mythologie des buveurs de sang, qu’elle situe dans une uchronie très proche de notre réalité, ou les stryges, après les horreurs commises par Vlad Tepes, sont confinés dans des camps. Lemashtu est le dernier vovoïde Dracul, un prince mais aussi le dernier espoir de son espèce, car il est le seul reproducteur encore en vie. Le vampire est en voie d’extinction, et c’est le Vatican lui même qui veille sur la jeune créature comme la prunelle de ses yeux, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de se reproduire avec une humaine. Mais l’église à aussi une branche dissidente, Le Bras de la Miséricorde, bien décidée à décimer les stryges survivants.

Comme True Blood, Li Cam évoque à travers le vampire le thème de l’intolérance de la différence. Il s’agira pour Lemashtu d’apprendre à réfrener ses pulsions de Mal Alpha hypersexué et son instinct vicieux pour ne pas tomber dans les tentations que mettrons sur son chemin Le Bras de la Miséricorde afin de le perdre et de le tuer. Mais dur de résister aux avances des pucelles du pensionnat, qui toutes perdent la tête en croisant ses beaux yeux verts. Li Cam parvient à instaurer une tension sexuelle morbide comme j’ai rarement vu. La construction est aussi remarquable, on alterne entre présent et passé, grâce aux archives du vatican, qui nous permettent de découvrir la personnalité des mystérieux tuteurs de Lemashtu.  Vous l’aurez compris, Lemashtu, c’est du old young adult, quoi. Et c’est surement le principal soucis du bouquin en même temps que sa qualité.

Petits Bémols, j’ai moins aimé la fin que le début, rapport à un climax final qui m’a semblé un peu incohérent, et les personnages humains sont moins travaillés que les vampires. Mais rien qui m’a arrêté, j’ai hâte de lire la suite !

Morgane Caussarieu

Presse de La Maman de Martin dans Folie(s)

16 vendredi Mai 2014

Posted by morganecaussarieu in critique, revue de presse

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artistes fous, caussarieu, dans les veines, Folies, herr mad doktor, je suis ton ombre, La maman de Martin, Les Artistes Fous

1888507_550020861772430_1282170537_nNouvelle done : « ….confrontations mère-enfant sensibles et prenantes dans un « Coccinelles » tout en ellipses délicates comme l’est l’amour maternel, et dans « La maman de Martin », bien plus sanglant et radical, (…)En bref, cette anthologie est une mine d’or (à dévorer quand même avec modération, et en gardant de préférence la veilleuse allumée, vu le risque pour vos neurones !) »http://www.nouvelle-donne.net/critiques/article/chronique-de-folie-s-18-textes Have a break, have a book « La maman de Martin » est un hybride entre du Gaiman et du Burton, l’écriture est assez basique, mais le récit fonctionne, et c’est l’une des nouvelles les plus dérangeantes du recueil. Dans le bon sens du terme. » http://www.breakabook.com/t1332-editeur-les-artistes-fous-associes#20657 Quand le tigre lit : 

« La relation mère-fils ici contée est éprouvante et renvoie à des peurs primaires, évidentes. Le lecteur sera tour à tour dans la tête du jeune garçon fort peu joli et sujet à de monumentaux maux de tête, et de la maman parfaite d’extérieur mais intérieurement rongée. A signaler, le dessin final, autant dérangeant que le reste. » http://www.quandletigrelit.fr/collectif-folies/

Chez Iluze :

« J’ai aussi été agréablement surprise par La maman de Martin de Morgane Caussarieu, une auteure dont j’avais déjà entendu plusieurs éloges et qui nous propose ici une nouvelle avec une ambiance lourde et angoissante. » http://iluze.eu/?p=8923

Les lectures de Yuya

« Un enfant qui a besoin d’amour à cause de ses migraines à répétition, une mère qui ne supporte pas celui qu’elle a adopté.Mais sans amour c’est la mort assurée ». http://www.yuya.fr/chroniques/collectif-folie-s-18-textes-echappes-de-l-asile

 Phénix Web

Mention spéciale aussi à l’excellente Morgane Caussarieu qui avec « La maman de Martin » nous met en scène l’amour fusionnel entre une mère et son fils pour finir par un parallélisme glauque entre le meurtre et le plaisir sexuel. Comme d’habitude avec Morgane, un texte choc très bien écrit. http://www.phenixweb.net/Folie-s?var_mode=recalcul

Klaus et Vampire Diaries

31 vendredi Jan 2014

Posted by morganecaussarieu in article, critique

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caussarieu, damon, klaus, vampire diaries

DamonElenaStefan Après avoir découvert le personnage intriguant mais peu convainquant de Klaus dans le soap Néo-orléanais The Originals, j’ai eu envie de voir ce qu’il donnait en grand méchant dans Vampire Diaries. Vampire Diaries est une série qui m’avait saoulée assez vite et que j’avais abandonné en cours de deuxième saison au profit du plus adulte True Blood, sans découvrir le-dit Klaus, qu’on nous annonçait pourtant depuis quelques épisodes. Mon rapport à Vampire Diaries est un peu ambigu, c’est un tv show que je trouve à la fois fun et navrant : Fun pour ses effets spéciaux très réussis, ses scènes de morsures hot, ses personnages qui ne font que mourir et ressusciter, et les facéties du très esthétique Ian Somerhalder. Navrant pour tout le reste : direction artistique souvent désastreuse, bande-originale inécoutable, dialogues fonctionnels, personnage secondaires creux et inintéressants, intrigue qui repose sur le fan service principalement et ne se cache pas de s’adresser à la midinette en chacun de nous…

vampire-diaries-saison-2-damon-sera-mechant-q-L-eqiKhCC’est donc avec un mélange de recul et de plaisir coupable que je me refais toute la série jusqu’à la saison 4. Tout d’abord, c’est assez amusant de voir que chacun des personnages principaux devient le méchant à tour de rôle suivant la saison, en décidant d’éteindre ses émotions, mais un méchant qui sera toujours moins méchant que les deux super vilains du show, Katherine et Klaus. D’ailleurs, la série passe son temps à faire changer ses persos de camps, les vilains ou les connards deviennent peu à peu des héros, et il faut sans cesse réintroduire de nouveaux bad guys.

L’intrigue principale de la saison 4 est une vraie honte car totalement pompée sur la saison 7 de Buffy (SPOILER : Jérémy se révèle être un tueur de vampire « potentiel », appelé quand le précédent meurt), et le grand méchant, Silas, peut prendre la forme de n’importe qui et faire revenir les morts, comme The First dans Buffy. Pour couronner le tout (SPOILER), Stefan finit dans l’océan, plongé dans un cercueil, comme Angel dans la saison 3 du show éponyme.

TheVampireDiaries_LesPersonnages_KlausMikaelson

Pour en revenir à Klaus, je dois dire qu’il m’a convaincu au début. Le fait qu’on nous en parle pendant une dizaine d’épisode comme la pire des menaces et qu’il n’apparaisse qu’à la fin de la saison 2, le rend très attendu et cela fonctionne. En outre, l’anguleux Joseph Morgan a un sourire plus que charmant et un accent british qui ne laisse pas indifférent… Cette accent participe tellement au personnage qu’on pardonnera qu’il soit complètement incohérent : Klaus est censé être l’un des vampires originaux : il a mille ans, et c’est un viking. Bon alors, je veux bien qu’il est chopé l’accent en cours de route, mais sa sœur a un accent australien, et dans les flashs back, c’est même pas en ancien viking qu’il parle, mais toujours en anglais, avec un accent british. Très crédible tout ça… Le plus drôle est que Klaus a la fâcheuse manie de changer de corps avec d’autres personnages, et lorsqu’il est interprété par d’autres acteurs (américain), il perd son accent (tout en utilisant des expressions anglaises, comme « Bloody »). Bon jusque là, je pardonne, le show s’adresse à des ados et des ménagères américaines, qui pensent que l’accent british est le comble de l’exotisme et que sûrement on parlait anglais chez les vikings…

Klaus_v_The_Vampire_Diaries_(Joseph_Morgan)_001Jusqu’au milieu de la saison 3, le personnage se tient, il a du charisme, des failles qui le rendent attachant tout en enchaînant les actes de cruauté. Il ne paraît pas très mature pour ses mille ans (il pique des crises, passe son temps à tuer les membres de sa famille puis pleure parce qu’il se retrouve tout seul), mais bon, s’en sort toujours mieux que sa sœur, une bimbo qui souhaite à tout prix être la reine du bal de promo (franchement, à mille ans, elle a pas autre chose à foutre?).

C’est un bon méchant au début, car il reste froid, distant, insaisissable, et au contraire de Damon, ne se met pas en quatre pour séduire des lycéenes à la con. Mais tout se gâte lorsqu’il tombe amoureux de Caroline, la fille la plus relou, gentille et superficielle du monde. Franchement, c’est le truc le plus con que j’ai jamais vu pour rendre un méchant sympa… Un peu le même parcours qu’Eric et Spike, sauf que là, ce n’est pas justifié du tout. Surtout qu’en plus, il fait que se prendre des vestes, ce qui le rend vraiment pitoyable…

téléchargement

Le comble du comble : pour séduire Caroline, Klaus lui fait un beau dessin la représentant avec un cheval. SERIOUSLY ? Un dessin de cheval ? Le mec passe la série à arracher des cœurs sanguinolents à main nue et à noyer des mamans dans des fontaines, et il dessine des chevaux à son amoureuse en même temps ??? a priori, cette fake romance marche bien sur les ados : http://klaroline-vampires-love.skyrock.com/3070451567-Klaus-et-caroline-au-bal-3×14.html

A partir, de là, le personnage ne sert plus à rien, tourne en rond, et n’est là que pour le fan service. J’ai donc compris la raison d’être de The Originals, qui n’est rien que du fan service, elle aussi, c’est pour ça que c’est de la vraie daube…

Donc voilà, j’ai passé un moment agréable à découvrir ce personnage ainsi que les saison 3 et 4, à suivre l’évolution du ménage à trois Damon-Stefan-Elena, mais cette serie m’énerve, car il y a de très bonnes choses toujours gâchées par de très mauvaises choses…

Vidéo Trolls & Légendes

11 mercredi Déc 2013

Posted by morganecaussarieu in interview

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ayerdhal, caussarieu, gaborit, légendes, mons, trolls

Voici un très beau montage sur Trolls et Légendes, le super salon belge auquel j’ai participé il y a une dizaine de mois déjà et sponsorisé par la bière Troll  \o/ ! Que des bons souvenirs ! Le reportage est drôle en plus, car si vous regardez bien le sous-titre de mon interview on me présente comme une « jeune écrivain de bit-lit »… 😉 je crois qu’il ne me reste plus qu’à écrire Journal d’un vampire Tome 7 (s’il n’existe pas déjà!)

http://www.youtube.com/watch?v=asQ4oiYYZ_8&feature=youtu.be

Angemort

24 lundi Juin 2013

Posted by morganecaussarieu in article, critique

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angemort, caussarieu, cheverny, dans les veines, jad, joyeux, nuit d'avril, pré aux clerc, sire cedric

ANGEMORT-HD

Epuisé et introuvable, le premier roman de Sire Cédric, Angemort -initialement publié en 2007 chez Nuit d’Avril – a enfin été réédité chez le Pré aux clercs, pour le plus grand bonheur des fans.

 » ça baise, ça meurt, ça mutile, ça domine en cuir noir, ça rêve d’immortalité, le tout dans des endroits sacrés, poussiéreux, souterrains et, si possible, les trois à la fois. » disait Thomas Day en 2006 dans Bifrost et je pense que que ça évoque bien le bouquin, sans pour autant le résumer…

L’histoire commence dans une ambiance fantastico-réaliste en compagnie de Francesco, vieux noir magouilleur qui arrondit ses fins de mois en procurant des reliques et des cadavres à une clientèle particulière. Sa vie est bouleversée par Cheverny, dandy richissime et collectionneur aux goûts morbides, à qui il procure une peau de femme écorchée d’une perfection sans précédent. Le ton bascule très vite dans la fantasy sombre et le grand n’importe quoi jouissif quand apparaissent les personnages de Magdalena, la nécromancienne vampirique nympho et son partenaire sexuel et esclave soumis, Joyeux – qui est aussi son fils dégénéré, produit de plusieurs générations de consanguinité… Précisons que ce dernier, adepte des trips uros, de zoophilie et de nécrophilie (oui, il est comme ça, Joyeux) est toujours vêtu d’une combinaison vinyle avec juste une fermeture éclair pour la bouche. Il vaut mieux, en même temps, se dit-on quand on apprend ce qui se cache en dessous. Le drôle de couple, donc, est à la recherche de la peau écorchée car c’est celle d’un ange et elle permettra à Magdalena d’accéder à l’immortalité. On suit aussi Jad, la servante du collectionneur Cheverny, jeune gothique au look extrême et au don de voyance, qui passe ses journées à dormir dans un cercueil, rêvant de s’évader à la Nouvelle-Orléans pour rencontrer des vampires, tout en se tripotant furieusement le minou (ben quoi?).

Cheverny dit à Jad, vers la moitié du roman, « qu’il existerait un film que Rob Zombie aurait réalisé et n’aurait jamais sorti », et l’on ne peut s’empêcher de penser que c’est à son propre roman que Sire Cédric renvoie. C’est vrai qu’il a sûrement fallu de bonnes grosses burnes à Nuit d’Avril à l’époque pour parier sur un texte aussi osé et barré.

Surprenant, jusqu’au boutiste, Grand-guignol, Angemort est un gros délire fétish sado-maso (amis du latex, vous en aurez pour votre argent !) à la pornographie omniprésente qui emprunte au hentai (le seul genre où l’on voit couramment des démons à trois bites), au cinéma gore italien ou à des influences plus Clive Barkeresque, je pense notamment à Hellraiser. A la lecture, on oscille entre fascination pour la plume gothique et ultra-sensuelle de l’auteur (Poppy Z. Brite n’a qu’a bien se tenir!) et rire lors des moments de surenchère comico-crado-grotesque, qu’on ne peut prendre qu’au second degré, voir au troisième ou au quatrième, prouvant que le romancier qui vous a fait trembler avec ses thrillers horrifiques ne se prend décidément pas au sérieux…

Un conte gore d’une noirceur absolue (mais décalée), des personnages plus tordus les uns que les autres, des monstres qui luttent contre des monstres encore plus monstrueux – une thématique chère à Sire Cédric que l’on retrouve dans ses polars avec Eva Svarta – une chose est sûre : soit vous allez surkiffer Angemort, soit vous allez détester, dans tous les cas, ça ne vous laissera pas indifférent !

Moi, j’ai pris mon pied…

Morgane Caussarieu

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