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Les gentils vampires n'existent pas

~ Le blog de l'écrivaine Morgane Caussarieu

Les gentils vampires n'existent pas

Archives Mensuelles: octobre 2012

À l’encre de tes veines, Céline Rosenheim

20 samedi Oct 2012

Posted by morganecaussarieu in article, critique

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À l'encre de tes veines, Céline, dans les veines, l'encre de tes veines, Morgane Caussarieu, nouvelles, recueil, Rosenheim, vampires

A l’encre de tes veines

Auteur: Céline Rosenheim
Editeur: Rebelle
Année de publication: 2012
Pays: France
Genre: recueil de nouvelles vampiriques

Le vampire est une créature protéiforme et cela n’a pas échappé à Céline Rosenheim. A l’instar d’Estelle Valls de Gomis dans son recueil Le Cabaret Vert, celle-ci a digéré les classiques du genre, et nous offre des descendants de Lestat et Carmilla changeants, venimeux, mélancoliques et toujours sensuels, marqués par des influences profondément gothiques — que cela soit dans l’univers où dans les références musicales. Entre grandeur et décadence, l’auteur passe avec habilité d’une époque à une autre, d’un vampire dandy à une créature animale, de Londres à Paris avec parfois un petit détour par le Japon. Elle multiplie les supports — poèmes et nouvelles— et vogue de genre en genre, du romantisme noir au post-apo en passant par la fantasy. Bref, tous les vampires dont vous avez pu rêver, vous les rencontrerez dans ce recueil…

Si quelques textes restent anecdotiques, on retiendra les images fortes des plus originaux, comme ce chat albinos suçant les menstruations d’une geisha défigurée à qui il a redonné la beauté, ou cette femme vampire vivant dans un cimetière qui statufie ses victimes par son baiser, les condamnant à vivre avec elle pour l’éternité, figés… ou encore ces adolescents vampires parqués dans un ghetto, vendant leur sang aux junkies pour survivre. Mais sous toute cette noirceur, Céline Rosenheim possède aussi un grand sens de l’humour, et parvient à nous surprendre avec une parodie gothico-moderne de Blanche Neige — où les sept nains sont un groupe de darkwave !

Ma critique principale : ces textes sont trop courts, inégaux, et leur longueur empêche de creuser les personnages en profondeur et de s’attacher aux différents suceurs de sang évoqués… On aimerait voir cet univers foisonnant développé au fil d’un roman.

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Dédicace à l’Antre-Monde ce samedi 20 octobre !

18 jeudi Oct 2012

Posted by morganecaussarieu in news, salon

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Dédicace de Morgane Caussarieu
à la Librairie L’Antre-Monde,

142, rue du chemin vert, 75011 Paris
de 15h30 à 19h30
 
Page Facebook de l’évènement
Pour réserver les livres

Interview sur Actu sf

18 jeudi Oct 2012

Posted by morganecaussarieu in interview, news

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ITW Morgane Caussarieu

aux édition Mnemos

Genre : Fantastique
Sous-genres :

  • Vampire

Auteurs : Morgane Caussarieu
Date de parution : octobre 2012 Inédit
Langue d’origine : Français
Type d’ouvrage : Interview mail

Lire tous les articles concernant Morgane Caussarieu

Morgane Caussarieu vient de signer un excellent premier roman sur les vampires, violent, déjanté et rock ’n’ roll…

Actusf : Parlez-nous un peu de vous. Quel est votre parcours littéraire ? Quels sont vos auteurs préférés ?
Morgane Caussarieu : Je ne sais pas si on peut parler de parcours littéraire ; je n’ai strictement rien écrit avant Dans les veines. Je viens d’une formation cinéma, et j’ai appris à écrire très tard, pour exprimer sur le papier des images visuelles qui me semblaient fortes. Dans les veines est construit comme un film, en séquences, et emprunte beaucoup au cinéma de genre.
Niveau littérature, mes maîtres à penser sont Jack Ketchum et Poppy Z. Brite. J’admire aussi énormément le travail de Gudule.
Actusf  : Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?
Morgane Caussarieu  : Cela faisait un moment que je n’avais pas lu un roman de vampire qui me satisfasse totalement. J’ai donc décidé de le créer de toute pièce. Un livre qui serait un patchwork des thématiques qui me sont chères… Depuis l’adolescence, je trainais en moi ces personnages de vampires dépravés. Ils ne demandaient qu’à sortir et à exister.
Actusf  : Comment est née l’idée de Dans les Veines ?
Morgane Caussarieu : L’élément déclencheur, c’est le succès de Twilight auprès de la population adolescente. J’ai voulu répondre en revenant à une histoire de vampire très sombre comme on savait les faire dans les années 70-90. Des vampires qui ne seraient pas des puceaux de 100 ans végétariens, jouant les boules à facettes quand on les pose au soleil…
Actusf  : Pourquoi avoir écrit sur les vampires ? Comment avez-vous abordé cette figure du fantastique sur laquelle on a tant écrit ?
Morgane Caussarieu : J’ai écrit une histoire de vampires tout simplement parce que c’est un être qui m’obsède et me passionne, depuis que j’ai dévoré Entretien avec un vampire, à 8 ans. J’essaye de lire et de visionner toutes les œuvres qui le mettent en scène (autant que faire se peut, la tâche est impossible). Forte de cette culture « vampiresque », je me suis sentie plus légitime pour m’attaquer à ce sujet. Comme j’ai estimé que tout avait plus ou moins été fait, je n’ai pas cherché à créer un personnage radicalement différent à tout prix, mais j’ai choisi d’écrire un vampire post-moderne, un vampire qui a lu et vu les mêmes œuvres que moi, qui les a digérées et qui s’en inspire, ou les détourne.
Actusf  : Vos vampires sont violents, et pas qu’un peu. Et l’une des choses sans doute les plus dérangeantes c’est la présence d’un enfant vampire qui a une sexualité. Qu’aviez-vous envie de faire ? De pousser le lecteur dans ses retranchements ? Y’a-t-il des limites que vous vous êtes imposées ?
Morgane Caussarieu : Dans les veines appartient au courant littéraire splatterpunk, et ce courant n’est pas réputé pour épargner son lecteur. Lire ce genre de littérature, c’est rechercher des sensations fortes en se confrontant à des actes et des personnages révoltants. Un enfant vampire avec une sexualité, ce n’est pas forcément pour choquer, c’est surtout logique. L’éternel thématique de l’adulte sexué coincé dans un corps asexué qui ne grandit pas. Je suis juste allée au bout de la transgression, sans m’imposer de limite. Ce n’est pas trop mon truc, les limites…
Actusf  : Parlez-nous de votre héroïne Lily. Comment la voyez-vous ?
Morgane Caussarieu : Tout d’abord, je dois préciser qu’elle n’est pas vraiment l’héroïne du roman. Les voix des vampires prennent autant de place que la sienne dans la narration. D’ailleurs, Lily n’apparaît dans le récit qu’au cinquième chapitre.
Par certains côtés, à 15 ans, je lui ressemblais beaucoup. Manque de confiance en soi, haine des autres et de soi-même, désir d’évasion qui passait par une fascination pour le morbide… Peut-être est-ce parce qu’elle me ressemble trop que je ne la ménage pas au fil des pages. Mais Lily, c’est surtout une anti-héroïne. D’accord, elle a cette fraicheur naïve, cette capacité à tomber amoureuse au premier regard qui caractérise souvent l’héroïne adolescente de Bit-Lit, mais à côté de ça, elle est autocentrée et mesquine, dénuée de conscience morale, attirée par l’autodestruction, et ne parvient à surmonter ses problèmes qu’en se réfugiant dans la drogue et la musique. Lily aurait pu, dans d’autres circonstances, faire partie des ados meurtriers du lycée de Colombine… Mais tous ses défauts sont excusables si l’on considère ce par quoi elle est passée. C’est un personnage brisé, en souffrance permanente. Elle cristallise la crise adolescente, son malaise. Je la trouve touchante dans son imperfection. Très humaine.
Actusf  : Est-ce que l’on peut dire que Dans les Veines est aussi un roman sur l’adolescence ?
Morgane Caussarieu : Pour moi, devenir vampire, c’est ne jamais devenir adulte, rester bloqué au Pays de Nulle Part. Mes nosferatus ne savent que s’amuser et faire la fête, fuir les responsabilités ; ils n’ont pas d’impôts à régler ou de travail auquel se rendre tous les jours. Une existence de rêve pour un ado, quoi. Le vampire représente la quintessence de la liberté, la possibilité de ne jamais avoir à affronter le monde adulte.
Par ailleurs, à travers mes personnages de vampires et leur soif d’hémoglobine, j’essaye de traiter l’addiction sous toutes ses formes : aux drogues, à l’amour, à la bouffe… Ce genre d’excès touche particulièrement les ados. Les vampires les plus hardcore comme J.F. sont des boulimiques du sang, ils l’avalent à s’en faire vomir, ne sont jamais rassasiés, ne vivent que pour l’ingérer, maladivement. D’un autre côté, Damian a plutôt un comportements anorexique. Lui s’amuse à jeuner et se plaît à ressembler à un squelette. L’addiction, et ces effets sur le corps, la détérioration qui en résulte, est un thème que l’on retrouve à travers tout le roman.
Actusf  : Un petit mot sur l’interconnexion entre les vampires et le monde « underground » (je mets plein de guillemets…) notamment musical. Une évidence pour vous ?
Morgane Caussarieu  : Le vampire est une créature en marge, un exclus. Dans les eighties, il était parfait pour évoquer les punks, c’est pourquoi la connexion entre le vampire et l’underground dans l’inconscient collectif a été faite à cette époque là. Bela Lugosi’s Dead chante le groupe Bauhaus, pour signifier la mort de l’amateur d’hémoglobine dandy… suivant cette idée, mes vampires sont des junkies qui vivent dans des squats en écoutant de la musique batcave, plutôt que des bourgeois drapés de capes suçant la moelle de la classe ouvrière.
Actusf : Quels sont vos projets ? Sur quoi travaillez-vous ?
Morgane Caussarieu : Je travaille actuellement à écrire une sorte de fausse suite à Dans les veines, qui s’éloignerait complètement des codes du roman de vampire. Un livre qui serait plus centré sur l’enfance que l’adolescence.
À par cela, deux de mes nouvelles ont été choisies pour figurer dans une anthologie sur la vie après la mort aux éditions l’œil du Sphinx, qui sortira courant 2013 probablement. L’une est une variation sur le thème de Peter Pan, et l’autre met en scène deux personnages de Dans les Veines, dans un texte inédit.

Jérôme Vincent

Interview sur vampirisme.com

05 vendredi Oct 2012

Posted by morganecaussarieu in revue de presse

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Interview sur vampirime.com

Interview avec l’auteur de Dans les veines. Publié le 05/10/2012 par Vladkergan

Bonjour. Pouvez-vous vous présenter pour les internautes de Vampirisme.com ?

Morgane, 24 ans, vampirophile assumée.

Votre premier roman Dans les veines vient de sortir aux éditions Mnémos. Pouvez-vous nous expliquer la genèse de ce projet ?

J’ai juste voulu écrire un roman qui me plairait, un patchwork des thématiques qui me sont chères au service d’une histoire de vampires comme on en fait plus trop. Les personnages, je les ai portés en moi toute mon adolescence, il fallait juste un déclic pour qu’ils prennent vie sur le papier. Ce déclic fut la sortie de Twilight et l’engouement provoqué auprès des jeunes. Soudain, les blogs ne parlaient plus de Lestat mais d’Edward. Il m’a semblé qu’il était temps de rétablir certaines valeurs. Un vampire, c’est l’être le plus égoïste qui soit, il doit tuer les autres pour assurer sa propre survie. Alors quand une lycéenne s’en amourache, logiquement, ça ne devrait pas finir par un mariage… J’ai écrit ce récit très noir par contraste, en jouant sur les codes de la bit-lit. Je n’avais jamais rien écrit avant, et Dans les veines est issu d’un long apprentissage de l’écriture, sur 3 ans.

Dans les veines témoigne d’une culture étendue dans le domaine de la scène punk et post-punk, vous êtes-vous documentée dans le but d’écrire votre roman ou êtes-vous plus largement passionnée par ce mouvement ?

Tout l’univers post-punk/punk de Dans les veines, c’est le mien, c’est celui dans lequel j’évolue, et je l’ai affiné au fur et à mesure de mes rencontres avec les gens, dans les bars, les concerts, les soirées… ou au détour d’un documentaire obscur sur la scène des années 80…

Le vampire a-t-il une sorte de lien naturel avec cette culture ? Cette émanation du vampire est-elle dépassée, comme la nostalgie de JF (personnage du roman) pour cette période me le fait craindre ? Bref, le punk est-il mort ?

Le post-punk est associé au mot « gothique », et Dracula de Stoker, c’est estampillé littérature gothique. Ajoutons à cela le morceau Bela Lugosi’s Dead de Bauhaus (qui ouvre d’ailleurs le film Les Prédateurs de Tony Scott), et le lien naturel est établi ! Les post-punks ont récupéré l’image vampirique, sombre et sensuelle, qui finalement collait pas mal à leur musique…

À l’époque où le post-punk était à la mode, il y a eu deux films sortis la même année (87) qui sont restés cultes : Génération perdue de Schumacher et Aux Frontières de l’Aube de Bigelow. On y voit des vampires marginalisés, qui empruntent les tenues des punks et leur attitude de voyou. Il s’agira, dans ces films, en tuant les vampires, d’éradiquer la « punk attitude » des héros, pour en faire des jeunes gens biens sous tout rapport.

Est-ce que le vampire punk est mort avec ces deux œuvres ? Pas vraiment : dans les années 90, Spike de Buffy est devenu le digne descendant du Kiefer Sutherland de Génération perdue.

J’espère que J.F. contribuera à faire vivre le mythe du suceur de sang punk, parce que, comme dirait mon éditrice Charlotte Volper, entendre crier No Future pour l’éternité, c’est quand même fun !

Quand à la mort du punk-rock, c’est sûr, le mouvement n’a plus la même résonnance qu’à la fin des années 70. Quand on voit les punks londoniens qui vendent leur image (crête carte postale) aux touristes, c’est vrai qu’on peut se poser la question.

Mais la scène survit, il y a encore des lieux où ça bouge, comme le squat la Miroiterie à Paris, même s’il menace de fermer. Là-bas, on y rencontre des gens qui ont vécu les débuts du punk et qui continue d’y croire, et une bande de jeunes avec la rage, qui tente de ressusciter le mouvement et de lui apporter leur fraîcheur.

Pensez-vous que Zillah (personnage vampire dans Lost Souls de Poppy Z Brite) latte la gueule d’Edward Cullen ?

Je pense qu’avant de lui latter la gueule, il le sodomise… mais heureusement pour Edward, il court très vite, comme on a pu le constater dans les films Twilight.

Quel regard portez-vous sur l’évolution du vampire en littérature ces dernières années ?

Bit-Lit, Bit-lit, bit-lit, bit-lit, bit-lit… Laisse-moi entrer… bit-lit, bit-lit… Plus sérieusement, on est passé – dans les grandes lignes – à un vampire utilisé en tant que métaphore de la sexualité (Dracula, c’est le désir des victoriens qui s’exprime dans une société étouffée par des valeurs pudibondes, les crocs comme pénis de substitution ; Lestat ou Carmilla, c’est la capacité à vivre un amour homosexuel qui ne va pas plus loin que le stade oral ; Zillah, c’est l’expression de tous les tabous puritains de la société américaine…) à un vampire qui devient, à partir de Twilight, la métaphore de l’abstinence et le garant des valeurs religieuses mormones. Edward est quand même un puceau de plus de 100 ans, l’ange Mormoni réincarné, et non plus l’ange déchu, une figure lubrique du diable sur Terre…
Heureusement, certains romans de bit-lit ultra sexués rééquilibrent la balance comme True Blood. L’adaptation télévisuelle, dopée par le génial Alan Ball est bien meilleure, d’ailleurs.

Quelles sont vos premières et dernières rencontres avec un vampire (littéraire et / ou cinématographique) ?

Ma première rencontre avec un vampire, était en fait un « entretien ». Celui avec Louis et Lestat, à tout juste 8 ans. A l’époque le film de Neil Jordan sortait au cinéma, et l’affiche m’avait hypnotisée, je voulais le voir à tout prix. Évidemment, ma mère n’a pas voulu m’emmener au cinéma —on la comprend, c’était interdit au moins de 12 ans et discutable éthiquement parlant. Elle a ensuite fait l’erreur d’acheter le livre et de ne pas le cacher, pensant que c’était trop compliqué pour qu’une môme de 8 ans le lise, le comprenne et le finisse. La découverte d’Anne Rice a été une révélation pour moi, qui s’est transformée en obsession durant l’adolescence. Quand j’ai enfin eu le droit de voir le film, je l’ai regardé au moins 200 fois… il m’en reste quelques névroses…

Ma dernière rencontre était plutôt avec un chasseur de vampire, je parle d’Abraham Lincoln. Le film de Timur Bekmambetov était inégal, mais j’ai apprécié cette thématique des vampires vus comme les maîtres blancs esclavagistes de Louisiane qui dévorent les Noirs, une thématique inspirée d’Entretien avec un vampire justement, et de l’excellent Riverdream de George R R Martin (Mnemos).

J’ai aussi découvert le Comme une bête de Farmer

Pour vous, comment peut-on analyser le mythe du vampire? Qu’est ce qui en fait la pérennité ?

Le vampire fascine car c’est une figure double, un paradoxe : vivant et mort à la fois, séduisant et repoussant, un démon au visage d’ange.

Au fil des siècles, le vampire s’est adapté à la société pour survivre, mais il s’est ramolli dans le processus. En Europe de l’Est, au 18ème, le vampire incarnait la peur de l’Autre, c’était un bouc émissaire parfait, un démon responsable de tous les maux de la société. A partir des années 70, le vampire devient un anti-héros, auquel on peut s’identifier. Il n’est plus alors qu’une victime de ses instincts et inspire la compassion (Jean Marigny pourrait vous parler de cette évolution mieux que moi). À travers les amateurs d’hémoglobine, on évoque la marge, l’exclus. Au 21ème siècle, ils ont tendance à passer d’anti-héros à héros, dans cette vague d’œuvre mettant en scène un vampire détective (la plus célèbre étant bien évidemment Angel) ou bien dans la bit-lit où il sert de chevalier servant aux lycéennes en détresse. Bref, le vampire a toujours été une créature à la mode, parce qu’il se métamorphose pour suivre la mode, la créant parfois…

Avez-vous encore des projets de livres sur ce même thème ? Quelle va être votre actualité dans les semaines et les mois à venir ?

Je pense que Dans les veines ne m’a pas encore permis d’exorciser complètement cette fascination pour la figure vampirique. Le roman s’achève sur une fin ouverte, et pourra donner lieu à une éventuelle suite. Peut-être en apprendrons nous plus sur Gabriel, l’enfant vampire… En tout cas, si cette suite se fait, elle n’aura rien à voir avec le premier, je compte bien en faire quelque chose de plus original. Dans les Veines était mon tribut au genre, et il est très marqué par ses codes.

En ce qui concerne mon actualité, j’ai deux nouvelles qui ont été choisies pour figurer dans une anthologie sur la vie après la mort aux éditions l’œil du Sphinx, qui sortira courant 2013 probablement. L’une est une variation sur le thème de Peter Pan, et l’autre met en scène deux personnages de Dans les Veines, dans un texte inédit.

Et pour me rencontrer, rendez-vous à la librairie parisienne l’Antre-Monde le 20 octobre à partir de 15h30…

5 Dans les veines à gagner grâce au concours Phénix web

03 mercredi Oct 2012

Posted by morganecaussarieu in news

≈ 1 Commentaire

Phénix s’associe avec les éditions Mnémos pour vous offrir 5 exemplaires du « Dans les Veines » de Morgane Caussarieu.

Alors que, selon les propres dires de Morgane Caussarieu, les livres de Bit-Lit comme « Twilight » présentent une version asexuée et moralisatrice des vampires, une tendance retrouve les sources du mythe de l’hypersexualité du buveur de sang. A la télévision, c’est « True Blood », en pleine moiteur de la Louisiane, qui symbolise ce courant plus conforme aux écrits de Anne Rice ou de Octavia Butler.

« Dans les veines » est clairement un livre pour public averti, underground affirmé, violent, avec des vampires déviants sexuels.

***Ce concours est organisé du 24 septembre 2012 au 14 octobre 2012 à 23h59.

Envoyez votre réponse par mail à concoursphenix@yahoo.fr.

Pour être valable, l’objet du mail devra comporter les 3 lettres des réponses et la subsidiaire.

Soit l’exemple suivant : a – b – c- 1570

Dans le corps du mail, vous veillerez à donner vos coordonnées postales correctes (le livre sera envoyé à cette adresse !).

Tout mail non conforme (pas l’objet comme demandé, pas de coordonnées postales ou arrivé avant ou après les dates du concours) sera considéré comme nul.

Un seul gain par nom/adresse. Seule la première participation sera considérée. Aucune suite ne sera donnée aux courriers concernant le concours. Concours ouverts aux Belges et aux Français.

***

1. La plume de Morgane Caussarieu est comparée à une autre jeune femme, américaine, Poppy Z. Brite. Brite est connue pour ne pas épargner son lecteur dans ses descriptions sexuelles et gores. Mais quel est son ouvrage le plus trash sur les vampires ?
A. Le corps exquis
B. Ames perdues
C. La belle rouge

2. Dans le catalogue de Mnémos, on retrouve un ouvrage streampunk. Les héros sont ceux de Conan Doyle : Sherlock Holmes et le professeur Moriarty. Qui est l’auteur de ce roman mystère ?
A .Thomas Day
B. Johan Héliot
C. Fabien Clavel

3. Selon le site http://www.mnemos.com/, en combien de catégories se répartissent leurs parutions ?
A. 2 catégories
B. 3 catégories
C. 4 catégories

Bonne chance et revenez vite, nous avons de nombreux projets de concours en préparation !

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