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Les gentils vampires n'existent pas

~ Le blog de l'écrivaine Morgane Caussarieu

Les gentils vampires n'existent pas

Archives Mensuelles: juillet 2015

Interview et critique de Dans les veines pour le site Dailymars

21 mardi Juil 2015

Posted by morganecaussarieu in critique, interview, revue de presse

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caussarieu, dailymars, dans les veines

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[INTERVIEW] MORGANE CAUSSARIEU « AVEC LA BIT-LIT, J’AI L’IMPRESSION D’ASSISTER À UNE RÉGRESSION DU VAMPIRE »

Déborah Gay juillet 21, 2015 BOOKS, INTERVIEWS
MORGANE CAUSSARIEU EST UNE JEUNE ÉCRIVAIN DE 28 ANS, MORDUE DE LITTÉRATURE ET DE VAMPIRES. AUTEURE D’UN ESSAI INTITULÉ VAMPIRES ET BAYOUS : SEXE, SANG ET DÉCADENCE, LA RÉSURRECTION DU MYTHE EN LOUISIANE, SON DERNIER ROMAN, JE SUIS TON OMBRE, A OBTENU LE PRIX BOB MORANE 2015. MORGANE CAUSSARIEU, QUI FAIT PARTIE DES SCÈNES DES SCÈNES PUNK, POST-PUNK ET RAVE, REVIENT AVEC NOUS SUR SON PREMIER ROMAN, DANS LES VEINES, A L’OCCASION DE LA RÉÉDITION DE CELUI-CI CHEZ HELIOS.

entretien-avec-un-vampire-1994-01-g

Dans les veines est sorti quand vous aviez 24 ans. Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire un tel roman ?
Morgane Caussarieu J’ai écrit ce livre quand j’avais 20 ans. Il a été publié quatre ans plus tard. En fait, j’ai été très marquée par tout l’univers d’Anne Rice. J’ai luEntretien avec un vampire, j’avais 8 ans. Et j’ai complétement été happée par la figure du vampire. Je suis de la génération Buffyaussi, puis j’ai découvert des auteurs comme Poppy Z. Brite. Et donc pour moi, il était impossible d’écrire sur autre chose que le vampire.

Le vampire est un être fascinant car c’est une figure trouble, paradoxale. Il y a l’Eros et le Thanatos, il est mort et vivant, repoussant et attirant à la fois. Il a un visage d’ange et c’est un démon. Je crois que c’est ça qui m’a séduite et aussi cette façon d’aborder la sexualité à demi-mots. Pour un enfant, c’était assez fascinant.

D’ailleurs, dans Dans les veines la sexualité est très présente. On parle d’une sexualité très noire, très taboue. Pourquoi ce choix-là ?
M.C. J’ai toujours aimé ce qui était un peu gore et violent. Je suis très fan de cinéma bis,  et j’inscris Dans les veines dans le courant du splatterpunk. Une catégorie à laquelle appartiennent Poppy Z. Brite, Clive Barker, Jack Ketchum. C’est une littérature qui veut trancher avec une horreur un peu onirique comme on peut avoir chez Poe. Là, on part sur une horreur très réaliste, très montrée. J’ai toujours l’habitude de définir ça comme une littérature qui veut retranscrire les sensations du Grand Huit : on a la nausée, on en peut plus, mais on en redemande quand même.

Dans mon livre, j’ai vraiment voulu réagir avec toutes ces histoires de vampire qui finissent bien. Pour moi ce n’est pas possible qu’une histoire d’amour avec un vampire se termine bien, parce que c’est une créature profondément égoïste, qui se nourrit des autres pour survivre. Ca ne peut pas finir par un mariage.

Buffy

Pensez-vous quand même qu’un vampire a une âme ?
M.C.
Mes vampires sont dénaturés par leur mode de vie mais on voit bien qu’ils réfléchissent comme nous. Au final, ils utilisent d’autres sens, ont d’autres besoins, mais ils sont quand même capables d’amour à leur manière. Ils sont jaloux, ils sont possessifs, ils s’entraident les uns, les autres. Donc oui, ils ont une âme. Ils n’ont pas les mêmes perceptions et ne répondent pas aux mêmes lois.

Pourquoi avoir mis les vampires en scène à Bordeaux ?
M.C. Quand j’ai écrit Dans les veines, j’étais étudiante à Bordeaux, et je voulais absolument écrire une histoire de vampires française. J’en avais marre qu’on aille toujours aux Etats-Unis, il y a même des auteurs français qui prennent des pseudos américains et qui situent leurs histoires là-bas. Je voulais un vampire français, un vampire du terroir. Donc Bordeaux, parce que j’y vivais mais aussi parce que je trouvais que c’était une ville pas trop petite et pas trop grande. Les vampires n’auraient pas pu prendre la ville de Paris d’assaut comme ça, et je trouve que cela donne une impression de huis-clos dans cette ville.

Votre vampire français est un vrai punk. Est-ce que le vampire est par essence punk ?
M.C.
Le vampire est devenu punk dans les années 80. Il y a une chanson, « Bela Lugosi’s dead » de Bauhaus, qui montre que le vampire d’antan est complétement dépassé, une nouvelle génération de vampire est arrivée et cette chanson ouvre d’ailleurs le film Les prédateurs. Et quelques années plus tard, il y a eu deux autres films, Aux frontières de l’aube et Génération perdue, qui vont mêler vampires et culture punk, le côté marginal du punk et le côté marginal du vampire.

Si un nouveau vampire devait voir le jour, à quoi ressemblerait-il ?
M.C.
Je n’ai pas de réponse. J’ai joué avec des codes déjà existants, pour leur rendre hommage. Mais je ne sais pas, vraiment… J’ai apporté ma petite touche, mais j’ai touché à tous les archétypes du vampire et je les ai confrontés à la société de maintenant et aux codes du vampire de la bit-lit, qui m’exaspèrent vraiment.
Bit-lit, c’est ce côté avec héroïne forte, à la Anita Blake. J’aime beaucoup Anita Blake, je suis une génération Buffy, je ne crache pas sur toute la bit-lit en général. Mais j’ai l’impression d’assister à une sorte de régression du vampire. Il était devenu sujet, un héros auquel on pouvait s’identifier chez Anne Rice, et là, dans la bit-lit, il est devenu l’adversaire ou le petit copain de l’héroïne forte et il est repassé en temps qu’objet. Il manque de substance, de complexité. Il est peu fouillé.

mc

Vous avez écrit une autre histoire, qui a reçu le prix Bob Morane, intitulée Je suis ton ombre…
M.C.
Oui, mais c’est un peu particulier car ce n’est pas centré sur le personnage du vampire. C’est vraiment une histoire sur l’enfance pervertie. Certes, le personnage de Gabriel, présent dans Dans les veines, vient hanter un petit garçon névrosé, lui raconte son histoire, et ce garçon découvre son journal intime et comment il est devenu vampire. Donc ça arrive vraiment à la fin.

Recevoir ce prix, ça m’a apporté beaucoup de moqueries, car le méchant dans Bob Morane, c’est l’Ombre jaune, donc j’ai eu le droit à « Je suis ton ombre… jaune ». Sinon, j’étais extrêmement fière de le recevoir, je ne m’y attendais pas du tout. J’étais aussi en lice pour le prix Masterton et je m’étais dit que j’aurais plus de chance avec celui-là car il est axé horreur et fantastique. Tandis que le prix Bob Morane réunit toutes les catégories de l’imaginaire, donc j’étais surprise. Et assez fière.
 

Propos recueillis par téléphone, en juin 2015.

DANS LES VEINES : SPLATTERPUNK À BORDEAUX

Déborah Gay juillet 19, 2015 BOOKS

Morgane Caussarieu

L’histoire : Les nuits sont chaudes à Bordeaux, alors que les jeunes se pressent au nouveau club tendance, le Bathory, et que des cadavres exsangues sont repêchés de la Garonne. Des vieux punks dévastent un supermarché. Le lieutenant Baron se penche sur l’enquête, tandis que sa fille Lily cherche sa libération parmi la faune nocturne.

Mon avis : Amateurs de vampires douceâtres, chouinant sur l’existentiel, romantique et aimant les vieux châteaux, passez votre chemin. Bienvenue dans un monde sombre, glauque, mortel. Où le mal, qui est l’essence de ces créatures surnaturelles, se cache aussi chez les hommes. Ne cherchez ni espoir, ni amour dans un livre d’une noirceur cruelle qui redéfinie les histoires de vampire.

Trahisons, liens, relations, tout se redéfinit dans la nuit bordelaise. Un livre qui secoue et prend aux tripes, sans espoir de rédemption, qui tisse une toile amère. Un excellent récit de Morgane Caussarieu, dont il s’agissait du premier roman, réédité chez Helios. Elle a d’ailleurs rédigé Vampires et Bayous : sexe, sang et décadence, la résurrection du mythe en Louisiane , un essai sur nos amis aux crocs pointus.

Par Dans les veines, roman assez graphique et sanglant, elle apporte sa touche et sa version au mythe du vampire, avec originalité, tout en gardant certains fondamentaux (non, ils ne se transforment pas en diamants au soleil, ils crament). Roman punk, par ses personnages (le buveur de sang Jeff et ses amis camés), son message nihiliste et sa bande sonore, Dans les veines est un récit qui emporte jusqu’au bout de la nuit, si on a l’estomac bien accroché.

Si vous aimez : des récits où le loup est loup. Le splatterpunk (mélange d’un esprit nihiliste et réaliste du punk dans le domaine des genres fantastique et horrifique). No Future.

Autour du livre : Morgane Caussarieu a remporté le prix Bob Morane du roman francophone 2015 pour son ouvrage Je suis ton ombre qui a lieu dans le même univers que Dans les veines.

Extrait : « Il se plaça juste derrière Lily, le torse contre son dos, les hanches contre ses fesses, et elle sentit son souffle gelé se lover dans son cou. L’odeur de l’enfance lui envahit les narines à nouveau, l’odeur de sa salive sur cette vieille peluche qu’elle chérissait. Elle n’osa pas se retourner, tandis que les ongles lui caressaient la nuque, hérissant le duvet qui la recouvrait.
« Ton existence est extraordinaire », chuchota-t-il à son oreille et sa voix de glace se faufila jusqu’à son sympa, pareille à un serpent effilé. « Tu ne sais pas à quel point…
-Me fais pas mal », couina-t-elle, peinant à faire entrer l’air dans ses poumons.
Il rit, et son rire lui fit penser à un bonbon acidulé, qui vous pique la gorge. »

Sortie : mai 2015, 442 pages, éditions Helios, 10,90 euros.

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Urbex à Berlin : l’hopital de Silent Hill

17 vendredi Juil 2015

Posted by morganecaussarieu in urbex, voyage

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abandonné, berlin, enfant, exploration urbaine, hermanstrasse, hopital, urbex

WP_20150717_002hôpital1Cet aprem, j’ai vécu des scènes dignes des meilleurs survival horror. Groupe de trois meufs, on décide d’explorer un hôpital pour enfant désaffecté entre la station Hermanstrasse et la Green house. Il y a deux batiments, un ancien, et un récent. Tout d’abord, le problème de rentrer dedans se pose, la grille est haute, et nous ne ne sommes pas exactement des yamakasi. On fait donc le tour des buildings, et on remarque qu’il y a un type qui fait la ronde, l’air peu commode, genre gardien de prison qui fait tourner ses clefs en sifflotant. Comme dans un jeu vidéo, on trouve un item vieux caddie Netto pour nous aider à grimper. Hop, on le fout dans notre inventaire, et on l’emmène de l’autre coté, hors de vue du gardien. La on rencontre un PNJ, un australien un peu allumé habitué de la green house, qui décide de nous suivre, il a toujours voulu visiter l’hôpital sans jamais osé. On escalade, toutes excités, faut pas faire de bruit, le cerbère rode. WP_20150717_016Excitation, on est comme des puces. HIHIHI. On fait le tour du bâtiment ancien, celui qui nous intéresse le plus, mais toutes les portes et fenêtres sont barricadées, impossible d’y pénétrer. Mieux encore, on découvre des ruches, qui bloquent l’accès pour continuer. Les abeilles vrombissent, forment une barrière infranchissable pour les poules mouillées que nous sommes. En longeant les murs, on se décide donc à visiter les bâtiments récents, de là-bas, peut-être trouvera-t-on une entrée vers les bâtiments anciens. On tombe d’abord sur un premier bâtiment, très vaste et facile d’accès, avec de jolis tags. Tout est ensoleillé, c’est très cool, mais on voit pas trop le coté hôpital creepy. WP_20150717_024WP_20150717_012

WP_20150717_023

Pour vraiment voir l’hôpital et flipper nos races, on a du rentrer dans les batiments par le sous sol, et remonter les étages, au nombre de six ou sept. Et là, on en a eu pour notre argent. Certains couloirs carrelés, éclairés avec la lampe de mon portable qui ne faisait que se mettre en veille aurait fait passer l’hôpital de Silent Hill version monde des ténèbres pour un salon de thé. WP_20150717_027WP_20150717_028On a trouvé une vitre explosées par des balles, et on était sans arrêts sur le qui vive, de peur de tomber sur le gardien ou un squatteur hostile, (ou un infecté) ou de trébucher dans un trou. Les portes des ascenseurs étaient ouvertes sur le vide, des baignoires remplies de débris, les plafonds désossés, les casiers ouverts, comme si on allait y trouver une clef pour accéder à un autre niveau, celui des bâtiments anciens, qui selon les photos du web, valaient le détour. Finalement, on a été aperçu par une fenêtre, panique! panique ! le gardien nous a acculé dans un coin sans issue et nous a gentiment reconduit à la porte sans appeler les flics… Brrrrr. haha. Bref, c’était très chouette. WP_20150717_045

WP_20150717_049WP_20150717_048

Exploration urbaine à BERLIN : le centre aquatique BLUB désaffecté

06 lundi Juil 2015

Posted by morganecaussarieu in urbex, voyage

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abandonné, berlin, blub, centre aquatique, exploration urbaine, insolite, neukolln, piscine, urbex

Je m’étais déjà essayée plusieurs fois à l’exploration urbaine en visitant des parcs d’attraction désaffectés : Le Spree Park à Berlin et le Six Flags à la Nouvelle-Orléans. Cette visite berlinoise de piscines à l’abandon s’est révélée tout aussi troublante et magique… WP_20150609_040WP_20150609_047[Le Blub (Berliner Luft- und Badeparadies) était un centre aquatique construit en 1985 et qui couta 44 millions de deutsche marks. Ouvert tous les jours de 10h à 23h, 600 000 visiteurs le fréquentèrent les premières années puis le nombre diminua de moitié à partir des années 2000.

WP_20150609_061 WP_20150609_039De fait la piscine était devenue le lieu d’affrontement des gangs de jeunes du quartier et le terrain de jeu des… rats venus du canal voisin ! Il parait que l’on en trouvait qui flottaient dans le bassin extérieur et que vous aviez des risques de glisser sur leurs crottes aux abords de la piscine pour enfants ! Ajoutez à cela la dégradation des lieux et vous comprendrez pourquoi le centre aquatique fut élu en 2004 l’un des « 100 lieux les moins cools de Berlin » par un journal allemand.

WP_20150609_044Le Blub dut fermer ses portes en 2005. La zone de sauna continua toutefois à être utilisée jusqu’en 2012. Puis le complexe fut définitivement abandonné. Un investisseur avait prévu d’y créer un centre de vacances mais le projet ne vit jamais le jour. Dernièrement on a lu que les ruines devraient être rasées pour la construction de centaines de logements.] source : Good Morning Berlin

WP_20150609_087Berlin est la ville parfaite pour l’Urbex. J’ai donc eu la chance de visiter ce magnifique complexe à l’abandon, de me balader parmi les tags, les gravas, et les bassins vides… J’y suis allé seule, c’était impressionnant, vaste, calme…. Un moment de recueillement assez intense. WP_20150609_085

WP_20150609_062Pour ceux qui sont de passages à Berlin et qui veulent faire une exploration qui sort des circuits touristiques, ou bien pour les passionnés d’Urbex, voici l’adresse : Buschkrugallee 64, 12359 Berlin‎. C’est assez facile d’accès, par contre attention aux verres coupants et aux mauvaises rencontres. WP_20150609_078 WP_20150609_057

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