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Les gentils vampires n'existent pas

~ Le blog de l'écrivaine Morgane Caussarieu

Les gentils vampires n'existent pas

Archives de Tag: critique

Les contes du soleil noir d’Alex Jestaire

26 lundi Mar 2018

Posted by morganecaussarieu in article, critique, Uncategorized

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alex jestaire, arbre, audit, contes du soleil noir, crash, critique, diable vauvert, esclave, invisible, jestaire, soleil noir

cvt_Tourville_510Alex Jestaire, je l’ai découvert avec Tourville, roman épais suivant les mésaventures de Jean-Louis, enquêteur du dimanche psychotique retourné dans sa ville natale pour résoudre le mystère de la disparition d’un ami d’enfance. Jean-Louis, adepte des scènes raves et narrateur pas très fiable à la mémoire défaillante, m’avait séduit par ses logorrhées puissantes qu’il déblatérait à tout va, et qui imprimaient au roman un style complétement osé, voir carrément frappadingue. L’écriture de Jestaire, indéfinissable, m’avait séduite. Ça sonnait vrai. Et en plus ça sonnait nouveau tout en étant ancré dans son époque. Pour moi, Tourville était le roman de la génération 90/2000. Ni plus ni moins.

C’est donc avec impatience que j’attendais ce salon du livre pour me procurer la série des contes du soleil noir, toujours au Diable Vauvert. Je n’ai pas été déçue, je les ai dévoré en 5 jours, un jour pour chaque volume. Là encore, la patte nineties reste. C’est un peu comme si on se trouvait dans un format X-Files, avec des épisodes autonomes, et des épisodes complots. Ou dans Les contes de la crypte, puisque chaque conte est narré non par un squelette marrant, mais par un Geek marrant, qui s’adresse au lecteur, l’interpelle, l’invite à boire l’apéro et se caler sur le canap, les pieds sur la table basse. Chaque « épisode » est précédé d’un mini-générique, type le Chaméléon. Vous vous rappelez sûrement du fameux :« Il existe des caméléons parmi nous, etc… » Moi je pourrais vous le réciter. On avait aussi le même genre avec Le Clown, The Crow, et même dans les premières saisons de Buffy. Dans ce générique stylé, Jestaire explique qui est le Geek, un hacker mystérieux et un peu cramé, un vigilante derrière son écran, qui traque et collecte de manière obsessionnelle les dossiers d’affaires étranges s’inscrivant dans un complot plus vaste. Ensuite, même si ça se trouve après, on a toujours une séquence choc de pré-générique, pour poser le contexte et appâter, puis le titre du bouquin apparaît, comme résonnait les musiques d’X-Files ou de Buffy. J’ai vu sur la toile qu’on a beaucoup comparé les Contes du Soleil Noir à Black Mirror. J’ai pas bien compris pourquoi. Oui, on est dans l’horreur sociale, dans le futur proche, un brin technologique, mais franchement, ça s’arrête là. En vrai, les contes sont mieux que Black Mirror, si vous voulez mon avis. Et si ça s’inspire du format série des nineties, ça se veut plus intélligent (et ça l’est) . En gros, c’est le moment où des parcours de vie normale déraillent, que le fantastique surgit dans le quotidien, et où tout s’effondre comme un château de carte vers le surnaturel. Oui, Jestaire nous offre un miroir noir sur notre monde, de la Belgique, à l’Inde en passant par Londres et le Mali, mais un black mirror encore plus ténébreux et percutant que celui de la série, et toutes les couches de la société y passent, du clodo à la crème de la crème. Chaque conte laisse une fin ouverte, une impression de malaise indéfinissable, et lentement, se tissent des liens entre chacun. Ce qui frappe, c’est la justesse du récit à chaque fois, la façon dont il contruit ses archétypes, sans jamais être dans le cliché. Un peu comme si on se demandait quel pouvoir effrayant cache le monsieur tout le monde dans l’appart d’en face, ou ce mec que je vois souvent à la télé ou dans les tabloids. C’est une société pourrie que décrit Jestaire, les prémices de la fin du monde amorcée par l’effondrement du capitalisme et de la finance, en empruntant quelques codes aux films d’horreurs et de super-héros, mais tout cela reste réaliste, quoique utra-référencé. Et souvent très drôle. Enfin, si on aime ce genre d’humour.

Crash-125x190Le premier Volume, ça s’appelle Crash, hommage explicite à Ballard et Cronenberg. En effet il y a beaucoup de Ballard chez Jestaire, et c’est plus à lui qu’à Black Mirror que j’ai pensé en le lisant. Cronenberg aussi, car ouais, les corps sont malmenés, et parfois difforme. Crash c’est l’histoire de Malika, une pauvre meuf qu’a pas eu de pot toute sa vie, une petite rebeu promise à de grandes choses qui se retrouve femme de ménage divorcée avec un gamin à nourrir. Ça s’arrange pas après son accident de voiture, elle se retrouve en légume, avec seule fenêtre sur le monde la télévision. Absorbée littéralement par l’écran, par le flux des informations, elle voyagera sur les ondes et se matérialisera sur les lieux de toutes les catastrophes naturelles et actes terrotistes qui méneront le monde à sa perte. Et Geek répertoriera toutes ses apparitions enregistrées sur les lieux des drames, comme une gigantesque partie de « Où est Charlie ? ». Toujours, il y a Malika, quelque part. Crash est le volet le plus glauque et déprimant des contes, une critique des médias catastrophistes matinée de misère sociale, il n’y a presque aucune trace de l’humour noir et absurde qui caractérise d’habitude l’écriture de Jestaire. Je ne conseillerai donc pas de commencer par celui-là, si vous ne voulez en lire qu’un ou que vous êtes des petites natures.

Arbre-127x190Le deuxième volume, Arbre, est certainement le plus violent. On y découvre ce qu’est le Soleil Noir, donc peut-être est-ce une bonne porte d’entrée vers l’univers Jestairien. L’héroïne est une jolie connasse, accessoirement journaliste, née en Inde à l’endroit où pousse un arbre inversé et se lève le soleil noir ; Pourrie jusqu’à la moelle, elle se sert de son pouvoir, un don d’hypnose, pour récolter des informations auprès de la jeunesse dorée londonienne et faire éclater des scandales. Malheureusement, elle se fera prendre à son propre jeu : dans les hautes sphères, ils sont plusieurs à aussi posséder le don, et ils sont encore plus monstrueux et sans scrupules qu’elle. La fin du roman s’articule autour d’une scène de viol particulièrement vicieuse.

51VzNBnegAL._SX195_-125x190Le troisième volume, Invisible, est celui qui m’a le plus rappelé Tourville, car on y suit un personnage un peu dans le style de Jean-Louis. Joffrey est un jeune type à la jeunesse bafouée, un clochard total branque, qui à force d’être ignoré, se retrouve véritablement invisible aux yeux des gens. La métaphore devient réalité. Loin de s’en affoler, il en profite pour faire des blagues, jouer des tours aux gens, voler dans les supermarchés, boire dans les verres dans les bars, et peloter des femmes, voire carrément les violer. Mais il se rend compte qu’avoir des pouvoirs, quand on est tout seul, ce n’est pas si drôle finalement. Malgré le sujet tragique, c’est le plus fun des contes, et c’est surement dans celui-là que Jestaire déploie le plus son originalité d’écriture. Et si ça vous a plu, je ne vous conseille que d’enchaîner sur Tourville.

COUV-JESTAIRE-Audit-PL1SITE-127x190Audit, le quatrième volume, est certainement mon conte préféré. On y suit 5 membres d’une firme mystérieuse de consulting chargé de virer en douceur le petit personnel lors du rachat d’une boite. Tous ont « le soleil noir dans la bouche » le don d’hypnose, ou quelque chose d’encore plus sombre. Genre les X-men version malsaine et mesquine. Et chez les X-mens, il y a les boss et les stagiaires, et même les stagiaires sont des enculés de première. Audit reflète bien l’absurdité du monde du travail, et les rouages du capitalisme et ses dérives. C’est aussi intéressant de découvrir la hiérarchie compliquée chez les élus qui possèdent le don du soleil noir. Niveau style et construction du récit, je crois qu’il est encore plus dément que les autres, et je ne peux que vous encourager à, si vous voulez n’en lire qu’un, lire celui-là.

téléchargement-1-126x190J’ai aussi adoré Esclave, pas si éloigné des univers de Ketchum (avec la femme sauvage séquestrée de « The Woman ») ou de Clive Barker. Le chapitre pré-générique pose le délire : on y suit une milice au Mali qui alors qu’ils se tapent une prostituée étrange sous la coupe d’un marabout, sont décimés par des militaires français qui capturent la créature. Elle s’avère être une goule, gueule de cauchemar mais corps de rêve, et elle est vendue à un ministre avec le « soleil noir dans la bouche ». Ce conte est assez surprenant, on s’attendrait à ce que la goule soit la méchante, ou se venge, mais non, elle restera une victime et une esclave prostituée jusqu’à la fin, une femme objet. Ça parle du rapport de domination, de la condition féminine bafouée, des coulisses du pouvoir, avec sociétés secrètes sado-maso à l’appui. C’est le conte le plus traumatisant, le plus visuel, et le plus clairement horrifique, puisqu’on a là une vraie figure monstrueuse, et des scènes érotiques bien tordues.

Bref, lisez les contes du Soleil Noir d’Alex Jestaire et prenez-vous dans la gueule un avant-goût d’apocalypse.

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Les derniers films de vampires que j’ai vu !

22 jeudi Jan 2015

Posted by morganecaussarieu in critique

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a girl walk home alone at night, critique, film, vampire, vampire academy, what we do in the shadow

Si depuis, Only lovers left alive la soif de sang vous ronge…

A GIRL WALK HOME ALONE AT NIGHT

images

Langueur sombre et étrange, photo en noir et blanc magnifique et atypique, bande-son encore mieux (de la techno à l’indus en passant par des musiques plus traditionnels), en voilà un putain de film qu’il était bien. Le voile noir de la vampire est un excellent rappel de la cape de Dracula (ou de Batman, parce que notre vampirette fait ici rôle de justicière dans la ville de tous les vices), et nous offre des images féériques et dérengeantes, comme lorsqu’elle évolue en skate dans les rues désertes de la ville, sa tchador flottant à sa suite.

iranvampire.jpg.CROP.promovar-mediumlargeLe film semble un mixe entre Sin City et The Addiction, tout en trouvant son ton propre. Chaque personnage est parfait, la vampire féministe aux yeux de braise, le dealer ultra-tatoué, le james dean iranien, la pute sur le retour, et le vieux père héroïnomane, même le gros chat, qui n’arrête pas de nous gratifier de ses profonds regards caméra. Ça mélange les genres, du western à la romance, du fantastique au film noir, et ça le fait bien, et ça ne tombe jamais dans les stéréotypes. Bref, un petit ovni bluffant comme je les aime et une réal à suivre de près.

trailer : https://www.youtube.com/watch?v=FjxdxRJFo0c

WHAT WE DO IN THE SHADOWS

What-We-Do-in-the-Shadows-de-Jemaine-Clement-et-Taika-Waititi

Le documenteur sur les vampires, ça avait déjà été fait avec le film belge Vampires. Mais ce long-métrage néozélandais est beaucoup plus drôle. Le concept aurait pu accoucher d’une comédie horrifique avec un humour facile (genre un confession intime gore), mais c’est point le cas ici. Alors que tout semblait avoir été montré dans le pré-générique, les réals arrivent à nous surprendre tout du long. Comédie ne veut pas forcément dire paresse visuelle, et la lumière qui émane de la caméra découpe les protagonistes dans le noir à la manière d’un Nosferatu. On nous montre ici ces grands saigneurs dans toute leur profonde médiocrité, on les suit alors qu’ils essaient de cohabiter dans leur vieille baraque gothique, ou de se faire inviter pour entrer en boîte (ils peuvent pas entrer sinon) d’essayer d’hypnotiser leur proie, de s’habiller convenablement sans miroir, ou de maîtriser google, ou alors ils rejouent des scènes de Génération perdue, en beaucoup plus graveleux.

Je le conseille fortement.

trailer : https://www.youtube.com/watch?x-yt-cl=84411374&x-yt-ts=1421828030&v=Cv568AzZ-i8

200xNxVampire-Academy-Film.jpg.pagespeed.ic.WIu2XYFkitVAMPIRE ACADEMY

C’TÉ POURRAVE !

une héroine rigolote pourtant, sorte de mutant de Rose Byrne et Ellen Page mais ça rattrape pas le scénario à la con et les pires loulous en image de synthèse depuis le Loup Garou de Paris…

Presse Je suis ton ombre

05 jeudi Juin 2014

Posted by morganecaussarieu in critique

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blog, critique, je suis ton ombre, Morgane Caussarieu, presse

logo-obskure Obskure mag, n°21, mai 2014 « JE SUIS TON OMBRE EST UN ROMAN D’HORREUR MAGISTRAL, DU SOUTHERN GOTHIC A LA FRANÇAISE, MENÉ TAMBOUR BATTANT JUSQU’À LA DERNIERE GOUTTE. UN INDISPENSABLE DE L’ANNÉE EN IMAGINAIRE. » « Si Je suis ton Ombre est un spin-off de Dans les Veines, excellent premier roman de la jeune française Morgane Caussarieu sorti en 2012, il peut assurément se lire indépendamment sans que son appréciation en soit amoindrie. (…)Dans un récit envoûtant et cruel, Morgane Caussarieu invite son lecteur à découvrir la magie tourmentée des bayous, constitutive de l’âme de ses personnages. Mysticisme vaudou, litres de sang, pulsions inhumaines et décors hallucinants de vérité, tout est là pour offrir au lecteur des sensations très fortes ; certains passages, soit dit en passant, sont à la limite du soutenable – comme d’habitude avec cette spécialiste de la déviance littéraire, qui maîtrise toujours plus finement le gore. Je suis ton Ombre est un roman d’horreur magistral, du southern gothic à la française, mené tambour battant jusqu’à la dernière goutte. Un indispensable de l’année en imaginaire. » Vïncent Tassy

 

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VAMPIRISME.COM « SULFUREUX ET JOUISSIF A LA FOIS » « Morgane Caussarieu possède une plume à la fois incisive et instinctive, capable de donner vie à des scènes particulièrement retorses tout en suscitant l’attraction irrépressible du lecteur, immanquablement fasciné par la cruauté malsaine de certaines situations. Certes, on peut arguer que certaines influences splatterpunk sont encore fortement présentes (la suscitée Poppy Z. Brite en tête), mais l’auteur injecte peu à peu sa propre personnalité à sa plume, et se pose quoi qu’il en soit comme une créatrice dérangeante qui parvient à donner vie à une galerie de personnages aussi malsains qu’humains, dont elle aborde le quotidien, les aspirations comme les actes de manière frontale, sans fioritures.Le mythe du vampire est une nouvelle fois à l’honneur dans ce nouveau roman. Si les protagonistes du récit enchâssé citent l’affaire Plogojovitz lors de leurs premières confrontations avec les créatures buveuses de sang (preuve, s’il en était besoin, que l’auteur connaît son sujet), la mythologie ici mise en œuvre s’affranchit aussi des codes classiques, en allant chercher l’origine du mal quelque part en Afrique. Et en faisant du vampire une entité qui craint certes le soleil, mais dont il est complexe de s’approprier les pouvoirs. Une créature qui n’en a pas moins besoin de sang pour survivre, et prend goût à infliger la souffrance.Un roman noir, d’où ne surnage que très peu d’espoir, tout en déclenchant la fascination de son lecteur, devant le sens de la mise en scène (malsaine) de l’auteur, qui parvient à obliger par sa plume le lecteur à faire face à la crudité de certaines scènes, et la violence (psychologique tout autant que physique) de ses personnages. Sulfureux et jouissif à la fois ». Adrien Party, http://www.vampirisme.com/livre/caussarieu-je-suis-ton-ombre/

 

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Mythologica « UN GRAND ROMAN D’IMAGINAIRE MÉLÉ À UNE VISION DE LA SOCIÉTÉ TRÈS JUSTE. (…) UN RÉCIT MATURE, AU STYLE PRÉCIS ET SANS CONCESSION (…) ENCORE UN TITRE D’AUTEUR FRANÇAIS QUI EST CLAIREMENT AMENÉ À CONNAITRE LE SUCCÈS CAR IL LE MÉRITE » « Je suis ton ombre est un roman aux multiples facettes, montrant que Morgane Caussarieu a atteint une maturité de plume impressionnante. (…) un grand roman d’imaginaire mêlé à une vision de la société très juste. Les vampires sont également très présents dans ce roman, je dirais même que le lecteur les attend, Morgane Caussarieu prenant plaisir à faire circonvolutionner son intrigue autour de leur présence, réelle ou non. Chaque indice, chaque frisson ressenti, chaque ligne nous prépare à leur arrivée avec une impatience non feinte. (…)Le style de Morgane est très très fluide et rend le récit immersif à souhait. Elle parvient parfaitement à maîtriser le changement de style nécessaire entre le langage plus soutenu de l’époque de Jean et Jacques, et celui plus actuel et « enfantin » de Poil-de-Carotte. Cela démontre une maîtrise dans la mise en œuvre stylistique qui est tout bonnement impressionnante pour une auteur dont Je suis ton ombre est seulement le second roman… C’est en tout cas de l’excellent travail. Avec ce second roman Morgane Caussarieu nous propose un récit mature, au style précis et sans concession. Après Dans les veines, j’attendais beaucoup de son nouveau roman et je dois dire que je n’ai absolument pas été déçu. Encore un titre d’auteur français qui est clairement amené à connaître le succès, car il le mérite. «  Thomas Riquet pour lire la critique en entier, c’est ici

QUOI DE NEUF SUR MA PILE ?
« JE SUIS TON OMBRE EST UNE REUSSITE STYLISTIQUE »
« Je suis ton ombre » est plus un spin-off qu’une suite de Dans les veines, le percutant premier roman de Morgane Caussarieu. Et il faut dire sans la moindre hésitation qu’elle fait plus que confirmer le talent qu’on lui supposait. « Je suis ton ombre » est captivant, hypnotisant, soutenant de bout en bout par la perfection formelle l’intérêt narratif d’un récit angoissant par ce qu’il laisse entrevoir, au fil de la progression entremêlée des évènements présents et de la lecture du journal, des horreurs du passé et de celle à venir qui sera le fruit de leur résonance.
Caussarieu raconte comme personne une enfance malheureuse, martyrisée, abusée. Elle montre que le mal est éternel, même si son véhicule change, et même si ses manifestations s’adaptent à l’esprit du temps. (..) Elle peint une solitude si atroce que toute compagnie lui est préférable. Elle donne à voir la violence, la honte, la colère, le désir d’appartenance et les moyens pas toujours ragoutants qu’il faut mettre en œuvre pour le satisfaire. 
(…) Caussarieu connaît ses classiques, jusqu’au cas Plogojowitz, on le savait déjà. Mais elle invente, réinterprète, ajoute au mythe, rejoignant ainsi d’illustres prédécesseurs. Et si sa voix, nouvelle, est si forte, c’est grâce à l’estomac qu’elle met à décrire et à la qualité impressionnante de son écriture. Ecrit deux fois à la première personne, par Poil de Carotte se racontant, et par Gabriel témoignant, « Je suis ton ombre » est une réussite stylistique. L’écriture est parfaite dans les deux registres de langue. Le carnet de Gabriel est plein de la préciosité riche du Grand Siècle, la parole de Poil de Carotte est celle d’un enfant peu cultivé. Les deux sont réussis. Et c’est en ce qui concerne Poil de Carotte que c’est le plus impressionnant, tant il est difficile d’adopter au long cours un style parlé familier, et presque vulgaire, qui fasse juste. C’est le cas ici. Et pour la Nouvelle Orléans, l’écriture joue l’exquise musique d’un lexique étendu, précis, et un peu suranné. Poil de Carotte parle juste, Gabriel superbe. Dans les deux cas, c’est Caussarieu qui écrit. A merveille. » Gromovar http://www.quoideneufsurmapile.com/2014/07/the-evil-that-men-do-lives-on-and-on.html
NOOSPHERE
« le roman une véritable descente aux enfers en même temps qu’un page-turner redoutable.
     Derrière ses oripeaux de roman fantastique, Je suis ton ombre parle du mal-être d’une certaine jeunesse sans repères, pour laquelle les notions de bien et de mal sont ainsi relativement floues. (…) Caussarieu nous décrit le portrait d’un gamin comme il en existe beaucoup (même si rares sont ceux qui évolueront de manière aussi dramatique que Poil de Carotte), et le fait avec talent, la psychologie de l’adolescent étant particulièrement travaillée. (…)
     Thème classique du fantastique, le double est au centre du roman (…)On pourra d’ailleurs s’amuser à repérer le motif du double dans ce roman, tant il est omniprésent (Poil de Carotte et Paul, donc, mais aussi Poil de Carotte et son copain David, Timmy et son pote Hugo, les deux sœurs au service du marquis…). Cette dualité quasi-systématique renvoie évidemment à celle que chacun d’entre nous a en soi, la personnalité sociable côtoyant une part plus sombre, sans qu’il soit possible de changer cet état. Reste à savoir quelle part l’emportera…
     Creusant une nouvelle fois la thématique du vampire, en la confrontant au double et à la gémellité et en projetant l’action dans une petite ville de campagne paumée,Je suis ton ombre confirme ainsi le talent certain de Morgane Caussarieu pour revisiter le fantastique en y insufflant une vraie personnalité, et l’on suivra donc avec intérêt les prochains textes de l’auteur. »
Bruno PARA http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=2146587461
BIFROST

Morgane Caussarieu a choisi de ne pas jouer la carte de la surenchère. Par bien des aspects, Je suis ton ombre prend même le contrepied deDans les veines. C’est ainsi qu’elle abandonne la culture gothique et les décors urbains où elle évoluait avec aisance pour situer l’action de son récit dans un petit village landais retiré du monde. (..)Par bien des aspects, Je suis ton ombre est un roman sur la monstruosité, ou plus exactement sur la tentation de la monstruosité. (…)A travers Je suis ton ombre, la romancière affiche ainsi une maturité nouvelle. Son écriture a gagné en assurance, et même si le parler familier qu’emploie Poil de Carotte ne fonctionne pas toujours, en revanche le style employé dans la rédaction du journal intime est impeccable de justesse. Le roman, triste et tragique, se lit d’une traite et laisse en bouche une amertume qui lui sied à merveille. Philippe Boulier  http://www.belial.fr/blog/je-suis-ton-ombre

PSYCHOVISION
« UN ROMAN SUR L’ENFANCE MALMENÉE DONNANT DANS UN EPOUVANTE SUBTILE »
« Si Dans les veine tenait plutôt de Poppy Z. Brite, ce nouveau roman tient plus d’Anne Rice et de S.P. Somtow, s’intéressant à l’origine des vampires, à leur histoire et à ce qui a fait d’eux ce qu’ils sont. Le côté violent des vampires ne vient pas ainsi uniquement de leur nature de prédateur, mais également de ce qu’ils ont pu subir lorsqu’ils étaient vivants ou plutôt humains. Comme si la nature vampirique était celle de la revanche.Une revanche sur la famille tout d’abord, car toutes celles de ce roman semblent déglinguées que ce soit celle décimée de Poil de Carotte ou celle du vampire amochée par le Bayou. Celles d’adoptions qu’ils trouveront sur leur chemin seront ainsi encore plus perverties, encore moins bienveillantes. Une revanche sur la monstruosité aussi qui n’est pas donc pas l’apanage des vampires chez Morgane Caussarieu, les hommes n’ayant rien à envier aux suceurs de sang.La violence n’est d’ailleurs pas la même que celle de « Dans les veines », moins trash, moins gore et plus réaliste, peut-être plus forte ainsi. Elle prend dés la première scène l’aspect d’une souffrance quotidienne, celle endurée à l’école ou même à son domicile, que ce soit des coups et des brimades, jusqu’à une forme plus sadique, encore plus terrible. (…)Je suis ton ombre est donc un roman sur l’enfance malmenée un roman autant fantastique que vampirique donnant dans un épouvante subtile, créant une atmosphère angoissante qui va monter en crescendo jusqu’à un final aussi terrible que prévisible. C’est donc un roman totalement différent de « Dans les veines », mais avec lequel on peut trouver des points communs, notamment une ambiance cruelle et sordide. » Note : 8/10, Stegg http://www.psychovision.net/livres/critiques/fiche/1318-je-suis-ton-ombre
OMBREBONES

Rythmé, cruel, d’une noirceur exquise, Je suis ton ombre oscille entre une ambiance bayou et celle du sud-ouest perdu de la France pour rendre un roman affreusement humain, poisseux, crasseux et oppressant. On y retrouve d’ailleurs Gabriel avec un réel plaisir. Mention pour ceux qui ont lu Dans les veines: on apprend tout du passé de ce personnage que j’avais adoré et franchement, je ne l’en aime que plus. J’en suis toujours à me demander pourquoi mais c’est aussi ça, la marque des grands auteurs: créer des personnages horribles auxquels on s’attache. Puis cette fin… Dingue. Juste dingue.Je pense que je vais faire une petite pause dans mes lectures de roman parce que tout me paraîtra fade après Je suis ton ombre et ça ne serait pas très juste pour les autres auteurs. Coup de cœur absolu ♥ https://ombrebones.wordpress.com/2018/05/19/je-suis-ton-ombre-morgane-caussarieu/

HISTOIRE DE ROMAN
« AVEC JE SUIS TON OMBRE, MORGANE CAUSSARIEU NOUS LIVRE UN RECIT PLUS SUBTIL, MAIS PLUS DÉRENGEANT QUE SON PREMIER ROMAN, ET SANS AUCUN DOUTE MEILLEUR ENCORE »
« Les personnages sont intéressants et travaillés, leur psychologie fouillée. L’histoire dérange par sa vraisemblance et le malaise ambiant, incessant. C’est encore une fois aux parts les plus sombres de la société, les plus tabous, les moins abordées, que s’attaque le roman. Beaucoup moins gore que ce à quoi Morgane Caussarieu nous avait habitués avec Dans les Veines, Je suis ton ombre présente une violence morale plus subtile et une violence physique parfois suggérée. Toutefois, dans les quelques scènes où elle est explicitement développée, le lecteur n’est aucunement épargné et la lecture peut être difficile, d’autant plus qu’elle est souvent dirigée vers des êtres innocents et systématiquement vue à travers les yeux de celui qui en est responsable. Le procédé nous rapproche obligatoirement de celui qui commet des actes des plus atroces, accentuant encore le malaise. (…) Avec un style très visuel, l’auteur sait restituer l’atmosphère moite, dangereuse et attirante de la Louisiane des années 1720, comme si elle s’y trouvait et y entraînait le lecteur ! (…) Avec Je suis ton ombre, Morgane Caussarieu nous livre un récit plus subtil, mais plus dérangeant que son premier roman, et sans aucun doute meilleur encore. Ce fut un plaisir de retrouver sa plume d’une précision chirurgicale pour ce roman à apprécier avant, après ou indépendamment de Dans les veines, accompagné, bien entendu, d’un petit verre de sang ! »Lise M http://histoires-de-romans.e-monsite.com/site/critiques-litteraires/fantastique/je-suis-ton-ombre-de-morgane-caussarieu.html
JUST A WORD
« LE ROMAN LAISSE UN ARRIERE GOUT D’EXCELLENCE ET LAISSE S’ECOULER A CHAQUE PAGE UN TALENT INSOLENT. JE SUIS TON OMBRE FAIT CLAIREMENT PARTIE DES TRES GRANDS ROMANS DE L’ANNEE »
le roman laisse un arrière-gout d’excellence et laisse s’écouler à chaque page ou presque un talent insolent. Je suis ton ombre fait clairement parti des très grands romans de l’année. »
 » Ce qui frappe d’emblée, c’est forcément cette misère qui se ressent non seulement dans l’environnement de l’enfant, mais aussi dans sa façon de parler. Familier, avec des phrases vraiment limites sur le plan de la syntaxe, Poil de carotte a tout de cet enfant miséreux et mis à l’écart des autres. Le personnage sera d’ailleurs une des plus grandes réussites du roman de Morgane. Celle-ci refuse catégoriquement de dresser des personnages manichéens et chacun se retrouve avec ses mauvais penchants, voir même ses vices. On sent d’ailleurs très rapidement que Poil de Carotte est un enfant perturbé, enclin à la violence et carrément cruel dans certaines situations (tous les propos qu’il tient ou presque sur David…) alors que dans d’autres, on retrouve l’humanité de l’enfant et sa naïveté qui persistent. C’est en réalité tout un jeu d’équilibriste auquel se livre la française et ce qui laisse pantois, c’est que dans cet univers rural, elle y parvient parfaitement, notamment avec ce Poil de carotte, magnifique au possible.
Pourtant, d’autres seront moins clairs encore que Poil de carotte, notamment Timmy, parfait exemple du glissement de l’enfant dans l’âge adulte par une adolescence précoce et violente. C’est à ce moment que l’on perçoit l’un des grands axes que Morgane veut explorer dans Je suis ton ombre : le passage de l’enfance à l’adolescence. C’est en effet ici même que se joue ce que deviendra l’enfant à l’âge adulte et cette période clé fonde quasiment tout le roman que l’on tient dans les mains. Lorsque l’on arrive à la deuxième partie, celle autour des jumeaux de la Nouvelle-Orléans, le doute n’est plus permis, même si la française affectionne le fantastique et les vampires, son histoire donne le premier rôle aux meurtrissures enfantines et à la fin de cette innocence inhérente à l’enfance. Ne nous méprenons pas pourtant, Je suis ton ombre ne néglige jamais son aspect fantastique et installe une ambiance superbe, qui rejaillit pleinement dans les pages du journal. C’est aussi la façon de traiter le mythe vampirique  entre respect et volonté de se démarquer – géniale idée de l’origine des monstres de la nuit – qui donne une saveur particulière à l’histoire. S’il reste préférable de laisser la surprise quant au traitement des vampires, il faut absolument saluer la force de l’écriture de Morgane pour dépeindre les horreurs qui viennent anéantir les enfants traversant ce récit. En alternant le non-dit et la description frontale de pratiques odieuses – pédophilie, viol, humiliations… – Morgane fait de réelles merveilles. A cet égard, on peut qualifier Je suis ton ombre de roman dur, très dur, parfois même insoutenable. La confrontation et la cruauté du destin des jumeaux, mais aussi de Poil de Carotte ou de personnages secondaires tels que Méli ou David, donne un goût de cendres au roman. Caussarieu affronte l’horreur pour mieux comprendre l’effondrement de l’humanité qui en résulte chez les jumeaux. Ceux-ci ne réagiront pas de la même façon, l’un résigné, l’autre bouillonnant de rage. La maestria avec laquelle la française mélange l’horreur la plus pure avec l’innocence la plus cinglante est évidente dès les premiers temps forts du roman. (…) Mais jamais Morgane ne verse dans le voyeurisme malsain, elle présente froidement les choses, les retranscrit par les mots de ses personnages enfantins et assomme son lecteur par des émotions d’une intensité rare.Dans Je suis ton ombre, on assiste à la fin des rêves, à la fin des belles choses. Les vrais monstres ne sont jamais ceux que l’on pense, et quand bien même des vampires arrachent des carotides à pleine dents, ce ne sont jamais eux qui nous tirent des frissons… ou presque. Morgane Caussarieu prend le contre-pied des attentes et plonge dans l’horreur humaine la plus noire. (…) Caussarieu tisse sa toile de main de maître, nous touche, nous bouleverse parfois. Son fantastique se fait voler la vedette par l’humanité cruelle de son récit mais pas pour longtemps. Jamais. Car les deux se mêlent toujours et tendent à se confondre comme les personnages de Je suis ton ombre. Et là, franchement, chapeau bas, tant le roman laisse un arrière-gout d’excellence et laisse s’écouler à chaque page ou presque un talent insolent. Je suis ton ombre fait clairement parti des très grands romans de l’année. »
note : 8,5/10 Nicolas winter http://justaword.eklablog.com/je-suis-ton-ombre-a108519058
FAN 2 FANTASY
« SI VOUS N’AIMEZ PAS LES RECITS DE VAMPIRES (…) C’EST PARCE QUE VOUS N’AVEZ PAS ENCORE LU CE CHEF D’OEUVRE »
« Merci à la rédaction de m’avoir permis de lire ce chef d’oeuvre. J’avais lu le précédent livre de l’auteur et je l’avais apprécié , pour le deuxième c’est encore plus fort et c’est une véritable claque. Bon il est vrai le héros est roux et embêté par ses camarades, cela a aidé à me familiariser avec le personnage. Un roman où les vampires ne brille pas au soleil (comment vous ne connaissez pas le célèbre tee shirt de l’auteur) , un récit captivant, envoûtant , angélique (à non Gabriel est un vampire , un vrai) de ceux qui vous kidnappent corps et âmes et dont le mot fin arrive trop vite tel un lourd retour à la réalité. Nous naviguons entre deux époques entre les landes et la Louisiane , où rien n’est épargné aux protagonistes (ni au lecteur d’ailleurs). Si vous aimez les récits de vampires (et pas les romans dont les pages servent de papiers toilight) , cela serait horrible de passer à coté si vous n’aimez pas c’est parceque vous n’avez pas encore lu ce chef d’oeuvre. « J. de l’île d’émeraudes http://fan2fantasy.fr/?p=2988
fantastinet
FANTASTINET
« UN ROMAN D’HORREUR COMME ON LES ADORE » « Nous avions déjà parlé de Morgane Caussarieu à l’occasion de la sortie de Dans les veines, et nous avions déjà relevé à l’époque la dureté de l’écrit, qui ne ménage pas son lecteur. Eh bien, nous pouvons dire que la jeune femme continue dans cette veine – sans jeu de mots aucun – et pousse encore le lecteur dans ces retranchements, avec une horreur qui va monter progressivement. On pourrait se dire que l’histoire étant centrée sur des enfants, Morgane aura la sympathie de ménager – au moins un peu – ses personnages mais que nenni !(…)De la frayeur, de la dureté, un roman d’horreur comme on les adore… » Allan http://www.fantastinet.com/je-suis-ton-ombre-de-morgane-caussarieu/
IL ETAIT UNE FOIS PERCENEIGE
« Je suis ton ombre est un récit haletant, même si j’avais le ventre retourné à chaque page, il fallait que je connaisse la suite, que je puisse refermer ce livre à tout jamais. Morgane Caussarieu m’a offert de vrais moments de mal être, qui pourtant m’ont fait du bien. Ce fut une torture de lire ces atrocités, mais à la fin, je me sentais terriblement humaine, et pleine de compassion. »
http://iletaitunefoisperseneige.over-blog.com/2016/07/je-suis-ton-ombre.html

 

Appuyez sur la touche lecture

« Cette partie américaine est le coeur du livre, celle qui palpite et engorge tout le reste du roman. Sa vie, sa vigueur naissent de ce récit particulier sans lequel Poil de Carotte n’aurait certainement pas remis en cause son existence, aussi ordinaire et misérable soit-elle. Non, sans l’exotisme, le luxe et l’odeur d’interdits (oui, au pluriel) qui se dégage de ce cahier, pas d’histoire contemporaine.
A l’image de Poil de Carotte, on se demande quelle mécanique étrange on a enclenché avec ce mystérieux cahier. Le lecteur, de l’extérieur, voit l’enfant s’enfoncer dans cet univers comme dans ces bayous gluants d’où l’on ne ressort pas si on a posé le pied au mauvais endroit. Il y a quelque chose de faustien dans ce qui arrive à Poil de Carotte. Dans sa relation à cet autre enfant, qui pourrait être un alter ego, au sens strict : un « autre moi ».
Poil de Carotte, c’est un peu Donnie Darko, version aquitaine. Un enfant qui se fabrique un ami imaginaire tellement puissant qu’il le fait dérailler. La marionnette devient le marionnettiste, en quelque sorte. L’imagination galopante de Poil de Carotte, si souvent bridée, est libérée, comme l’eau qui a brisé les digues et tout recouvert sur son passage à la Nouvelle-Orléans après Katrina… » Joyeux Drille http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2014/07/elle-resta-ainsi-les-yeux-fermes.html

Coups de cœur des Libraires FNAC

  • suis-je un monstre?

    …dit l’enfant.Non,lui répondis son ombre. Où se trouve l’horreur:dans la soif d’un oupire de la Nouvelle-Orleans,ou dans les noires fulgurances d’un pré-ado de la campagne landaise. Le plus beau ou le plus terrible des romans sur l’enfance vampire. A ne pas mettre entre toutes les mains. ROMUALD de FNAC La Défense-CNIT

 

Elbakin

« MORGANE A UNE TRÈS GRANDE CAPACITÉ À VOUS ENTRAINER IMMEDIATEMENT DANS SON UNIVERS(…) IL Y A DANS SON POIL DE CAROTTE UN PEU DES HÉROS DE STAND BY ME OU DE ÇA » « Morgane a une très grande capacité à vous entrainer immédiatement dans son univers. Immersion immédiate et pour la flipette que je suis trouille dés les premiers chapitres. Il y a dans son Poil de Carotte un peu des héros de Stand by me ou de Ca (oui je reste sur la comparaison avec King en tout cas dans la façon de camper les personnages) Pour un peu Le Temple aurait pris des allures de Bangor dans le Maine  En tout cas le décor est aussi oppressant que l’action en elle-même et très vite on oublie d’où l’on est parti pour se laisser entrainer dans des aventures lointaines et inquiétantes. » Witch, Pour lire la critique en entier, c’est ici

UN BRIN DE LECTURE

« ON NE RESSORT PAS INDIFFERENT DE CETTE LECTURE QUI NE RESSEMBLE A AUCUNE AUTRE »

« Une histoire qui se partage entre la campagne d’Aquitaine et la moiteur du bayou de La Nouvelle-Orléans. La moiteur de l’un pollue la sérénité de l’autre et les deux intrigues s’entremêlent pour nous donner un récit captivant, glauque, cruel et entier… Quelques longueurs ralentissent l’immersion dans cet univers emplis d’esprits malsains et de curiosités  terrifiantes. On ne ressort pas indifférent de cette lecture qui ne ressemble à aucune autre. 
Morgane Caussarieu a ce talent de créer une addiction pour ces personnages pourtant tellement dérangeants et malsains. On s’attache finalement à ce garçon qui a tout de l’anti-héros et on découvre son histoire avec avidité et stupeur. 
A découvrir !!! Hormis pour les âmes sensibles !!! » Karline note 8,5/10  http://www.unbrindelecture.com/2014/05/je-suis-ton-ombre-de-morgane-caussarieu.html

La prophétie des ânes

« POUR LIRE ET APPRÉCIER « JE SUIS TON OMBRE », NUL BESOIN DE CONNAÎTRE LE MYTHE DU VAMPIRE, IL FAUT JUSTE GARDER LE COEUR BIEN ACCROCHÉ, LES YEUX BIENS OUVERTS ET CONNAÎTRE LE GOÛT DU SANG »

« Sous une plume des plus efficaces, on est emporté par « Je suis ton Ombre », entre récit oppressant, étouffant et sadisme écœurant, le roman nous entraîne avec facilité autant dans l’aquitaine qui se voit dépeindre au travers de Temple, petit bourgade, en un présent rural quelque peu dévasté par de nombreux problèmes sociaux : chômage, alcoolisme, violence, discriminations en tout genre. Que dans une Louisiane, emprise dans ce vaste commerce triangulaire détestable qu’il est encore difficile d’imaginer pour des contemporains et surtout d’avoir pu laisser faire de telles atrocités et au nom de quoi…
Morgane n’a pas froid aux yeux et ose, elle aurait tort de faire de l’auto-censure, le vampire n’est pas un être angélique et bienveillant pour la bonne et simple raison qu’il a été nourri par l’avilissement des hommes, et que l’homme est sans aucun doute l’être le plus inventif en terme de torture, le plus abject alors comment peut-on reprocher aux vampires de décupler les vices dont il a été abreuvé…
Pour lire et apprécier « Je suis ton ombre », nul besoin de connaître le mythe du vampire, il faut juste garder le cœur bien accroché, les yeux bien ouverts et connaître le goût du sang… » Cornwall, Pour lire la critique en entier, c’est ici
Phénix web

« Morgane met en scène des vampires mais, encore une fois, le fait à sa manière, loin des clichés véhiculés actuellement. Les créatures de Morgane sont maléfiques, victimes et bourreaux, complexes. Le talent de l’auteure est justement de créer des personnages si crédibles qu’on pourrait les croire vivants. Et il ne vaut mieux pas, croyez-moi. Si vous cherchez l’amour pur, la romance et l’espoir, passez votre chemin. Les ténèbres, le désespoir et la folie sont ce qui vous attend.Morgane vous entraîne parmi les ombres et c’est un voyage que vous n’oublierez certainement pas. « http://www.phenixweb.net/Je-suis-ton-ombre Frédéric Lyvins

« Si la jeune femme fantasque se plait à dessiner des poneys décapités lors de ses séances de dédicaces, elle n’en est pas pour autant moins talentueuse, bien au contraire. Ma rencontre avec cet auteur et ses textes au festival Trolls et Légendes était un hasard ; je ne le regrette pas. Il ne me reste qu’une chose à ajouter : merci Morgane Caussarieu pour ce magnifique moment de littérature. » http://www.phenixweb.info/Je-suis-ton-ombre-0

Unwalker

« Belle surprise de la part de l’éditeur qui se diversifie de plus en plus. On est ici dans un livre de frayeur, d’enfance malsaine, de hantise, vampirisme psychique et physique.Un sacré mélange des genres pour un bel ouvrage. Une histoire à deux temps, le maintenant et un carnet trouvé dans une barque cramée, racontant l’enfance de deux jumeaux dans une Louisiane naissante. Mais qui sont vraiment les monstres dans l’histoire, ceux qui façonnent ou ceux qui passent à l’acte? C’est écrit à la manière de : « on ne peut pas lâcher le livre avant la fin ». Pas d’effet de manche, la trame est parfaite.L’enfance est la base de toute évolution, ce livre le prouve. Entrez donc dans cette enfance terrifiante, à lire à la lumière du jour, en surveillant que vos enfants dorment bien…et demandez-leur si ils cauchemardent, ce sera mieux pour votre avenir…muahhh » http://www.unwalkers.com/je-suis-ton-ombre-de-morgane-caussarieu-mnemos-bien-sur-encore-un-tres-bon-livre/

BLOG DU SERIAL LECTEUR
« IL Y A DES LIVRES QUI MARQUENT UNE VIE ET JE SUIS SUR QUE CELUI-LA VA EN FAIRE PARTIE ! »
 « L’ambiance vénéneuse de ce livre est fascinante et exerce une telle attraction qu’il est difficile de ne pas aller au bout d’une seule traire! L’écriture est aboutie et d’une grande maturité, plume d’un nouveau genre, Morgane Caussarieu a tout d’une grande et est à mon humble avis, incontournable dans l’univers de la littérature fantastique. Pour ceux qui ont lu «Dans les veines», son précédent livre, il y a le plaisir d’y retrouver certains personnages, à découvrir leur histoire et à nous les rendre encore plus familiers. Bien entendu, c’est un Énorme coup de coeur!!! C’est beau comme l’amour et le sexe, la mort et la vie quand tout se mélange pour ne faire qu’un tout… (….)
Ce roman se lit d’une traite, d’un souffle. D’ailleurs, il ne se lit pas, il se vit! Morgane Caussarieu fait preuve de beaucoup d’empathie pour ses personnages, ce qui ne les rend que plus humains, plus vivants, plus… attachants. L’auteur prend le pari d’écrire de façon… « parler ». Elle écrit, comme ce gosse parle, en argot. C’est un pari risqué, certes, mais réussi, puisque ça ne fait que renforcer l’impression d’immersion.
C’est un récit entier et sans la moindre concession. L’histoire est cruelle, violente et parfois injuste, à l’image de la vie.Morgane Caussarieu, du haut de ses 26 ans apporte un souffle nouveau et dépoussière à coup de pied au cul le mythe du vampire! Hallelujah !! Il est des livres qui marquent une vie, et suis certain que celui-ci va en faire partie! Il est déjà en haut du panier des 85 livres que j’ai lu cette année. »
http://blog-du-serial-lecteur.over-blog.com/2014/08/morgane-caussarieu-je-suis-ton-ombre-sandrine-et-demosthene.html
BLOG O LIVRE
Malgré un démarrage un peu compliqué, j’ai passé au final un bon moment de lecture avec ce roman qui offre une intrigue qui a réussi à me happer après une cinquantaine de pages pour ne plus me lâcher, plongeant lentement ces personnages dans une abyme de plus en plus sombre et angoissante de façon efficace, pour peu qu’on apprécie ce genre de récits d’horreur. L’auteur connait parfaitement bien les classique sur les vampires, et sait les réutiliser de façon clairement captivante et prenante , tout en y a joutant sa propre vision et sa propre mythologie. Les personnages sont loin de tout manichéisme et de toute caricature, se révélant complexe et intéressant, permettant à l’auteur de visiter le monde de l’enfance et de ses cauchemars. Je reproche juste un manque d’empathie, choix de l’auteur, mais qui fait que quand il arrive quelque chose aux héros on a du mal à se sentir touché. La plume se révèle toujours aussi incisive, visuelle et entrainante, plongeant avec facilité le lecteur dans ce récit. Au final Morgane Caussarieu tout le bien que je pensais suite à son premier roman et se pose comme une auteur à suivre. Je lirai ses autres romans sans soucis. http://www.blog-o-livre.com/je-suis-ton-ombre-morgane-caussarieu/
ZONE LIVRE
« N’hésitez plus, si vous voulez voyager entre présent et passé, si vous aimez les ambiances glauques, lugubres, les atmosphères fantastiques, sombres et noires, lisez absolument ce fantastique second roman de Morgane Caussarieu. Je vais pour ma part, me pencher sur ces deux précédents (un roman et un essai) pour me repaitre non pas de sang comme la créature mystérieuse de ce roman, mais des mots et du style extraordinaire de l’auteur française. » Jean-Marc Volant
 http://polar.zonelivre.fr/morgane-caussarieu-je-suis-ton-ombre/
LIVREMENT
« Je suis ton ombre » de Morgane Caussarieu inclut un double récit de garçons enfermés dans une solitude atroce et profonde. 300 ans les séparent et pourtant, leurs émotions semblent être au diapason. Le style de la plume est aussi incisif qu’instinctif et nous entraine dans une histoire lugubre, un brin cafardeux et fascinante. Lecture pour public averti.
http://livrement.com/2015/01/29/je-suis-ton-ombre-morgane-caussarieu/
MARQUE TA PAGE
❢ Mille ans après la guerre, je découvre enfin ce roman de Morgane Caussarieu. J’en reste assez scotchée. De fait, c’est une bonne claque. L’auteur plante son décor dans une ambiance plutôt malsaine, et nous donne à voir un bout de la misérable vie de Poil de Carotte. Une vie qui ne respire vraiment pas le bonheur, ni la propreté. On est clairement dans crasse et tristesse. 
❢ En bref, dans un décor glauque et nauséabond, Morgane Caussarieu entremêle deux intrigues qui en soi sont terriblement parallèles. D’un côté, celle d’un pauvre gamin du fin fond de la France, amputé d’une partie de lui-même, perdu et abandonné « sentimentalement », à la recherche d’une construction de soi et d’une vie plus douce. De l’autre, celle de deux enfants très liés, qui connaissent également une part de rejet, vivant aussi dans une certaine crasse et attirés par les sirènes d’un quotidien meilleur. Mais de toutes parts, la violence et les atrocités entachent leurs recherches d’amour et d’attention. Des recherches qui les conduisent à des événements irréparables. J’ai trouvé la plume de Morgane Caussarieu très dure, abrupte, sèche, mais en même temps, elle inonde ses pages de mots faisant naître un tas d’émotions. En gros, j’ai kiffé grave! https://livresetval.blogspot.fr/2018/04/je-suis-ton-ombre-morgane-caussarieu.html  
DEBORAH GALOPIN
https://lejournaldejune.wordpress.com/2015/04/29/chronique-je-suis-ton-ombre-de-morgane-caussarieu/
MES IMAGINAIRES
http://mesimaginaires.net/2014/07/21/je-suis-ton-ombre-morgane-caussarieu/
UN PAPILLON DANS LA LUNE

http://unpapillondanslalune.blogspot.fr/2015/01/je-suis-ton-ombre-de-morgane-caussarieu.html

AU BOUDOIR ECARLATE

http://www.auboudoirecarlate.com/t8934-caussarieu-morgane-je-suis-ton-ombre

LES VICTIMES DE LOUVE

http://lesvictimesdelouve.blogspot.fr/2014/07/je-suis-ton-ombre-de-morgane-caussarieu.html

UNDERWORLD

http://underworld1974.vampire-legend.net/t5285-je-suis-ton-ombre-de-morgane-caussarieu

CLAIR OBSCUR

http://clairobscurendea.blogspot.fr/2015/03/je-suis-ton-ombre-de-morgane-cassarieu.html

LE DRAGON GALACTIQUE

http://ledragongalactique.blogspot.fr/2015/09/je-suis-ton-ombre-morgane-caussarieu.html

RSFBLOG

Morgane Caussarieu s’inscrit dans une tradition vampirique, certes, mais elle la décoiffe, la dépoussière et lui redonne un second souffle. Sur la forme et dans le style, Morgane Caussarieu impose aussi sa différence. Sa plume prend aux tripes, laissant le lecteur à bout de souffle, exsangue. La maîtrise est totale, de bout en bout.

Je suis ton ombre – Morgane Caussarieu

SANS FARINE

Le roman mêle la naïveté et la cruauté enfantine, avec une certaine finesse. L’auteure a un talent fou pour vous plonger dans une atmosphère moite, dérangeante, glaçante… J’ai vraiment apprécié ce livre, mais certains soirs, je me rappelle m’être dit  » je ne suis pas assez maso pour m’y plonger là, tout de suite maintenant ». Le roman est très réussi, je le conseille sans hésiter ! Néanmoins : âmes sensibles s’abstenir… Morgane Caussarieu a le bon goût, en fin d’ouvrage, de remercier son éditrice « au coeur bien accroché ».

https://sansfarine.wordpress.com/2016/03/01/je-suis-ton-ombre-de-morgane-caussarieu-et-mon-incomprehension-sur-le-phenomene-twilight/#more-1524

IL ETAIT UNE FOIS PERCENEIGE

Je suis ton ombre est un récit haletant, même si j’avais le ventre retourné à chaque page, il fallait que je connaisse la suite, que je puisse refermer ce livre à tout jamais. Morgane Caussarieu m’a offert de vrais moments de mal être, qui pourtant m’ont fait du bien. Ce fut une torture de lire ces atrocités, mais à la fin, je me sentais terriblement humaine, et pleine de compassion. Pourtant pour moi, Je suis ton ombren’est pas réellement un roman vampirique, oui, il y a des vampires, mais ils ne sont pas les héros de cette histoire, et surtout, ils ne sont pas les assassins de ce récit. Encore merci à Hélios de m’avoir fait parvenir ce livre, une chose est sûre, je n’en suis pas ressortie indemne.

http://www.iletaitunefoisperseneige.com/2016/07/je-suis-ton-ombre.html

XAVIER OTZI

Premier atout du roman : une écriture qui m’a ravi, mais je préfère parler de « voix des personnages » que d’écriture ou de style. Bref, c’est fluide, élégant, immersif. Nickel. Autres atouts : des persos suffisamment riches pour qu’on ait envie de les « suivre », une tension qui ne retombe pas, une histoire solide. Rien que ça, oui.
Enfin, l’autre gros atout à mon avis : l’immersion dans les bayous de Louisiane est grandement facilitée par la qualité de la « peinture » proposée. Mais attention : pas de guide touristique, pas de thèse en histoire ou en ethnographie, ici tout est utile et tout fonctionne. Et pour réussir ça, il faut un peu connaître son sujet. Alors, j’ignore si l’auteure connaît personnellement la Louisiane, mais il paraît évident qu’elle s’est documentée. Ça transpire le bayou, les négriers, le commerce des esclaves, les indiens… Le résultat est là.
http://xavierotzi.blogspot.de/

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